Parfois les idées les plus simples sont les meilleures. Une petite boule qui rebondit sur des taquets, et hop, voilà Peggle qui débarque ! Un concept tout simple qui a donné un titre furieusement addictif et très fun. Nouvelle console, nouveau jeu, et Peggle 2, pour un peu plus de 10€, se prépare à révolutionner l’univers. Ou pas.
A en perdre la boule
Le concept reste exactement le même que dans le premier opus, avec toujours une boule à lancer du haut de l’écran pour éliminer tous les taquets oranges.
Le jeu comporte 60 niveaux et 60 défis, de plus en plus tortueux, pas vraiment compliqués à passer, mais demandant une sacrée dose d’habilité (bon, et de chance aussi) dès qu’on cherche à atteindre tous les objectifs qui y sont liés. On débloquera en avançant dans l’aventure de nouveaux personnages aux pouvoirs spéciaux (seule la licorne avec ses tirs précis est de retour), plutôt bien trouvés car apportant de nouvelles situations de jeu. Certes il y en a moitié moins que pour le premier opus, mais leurs caractéristiques sont bien plus variées et intéressantes. Pour les habitués de Peggle, ce deuxième opus ne révolutionne rien puisque c’en est l’exacte continuité, sans grande originalité.
Un mal ? Oui et non. On aurait aimé être un peu surpris, mais d’un autre côté Peggle 2 a gardé tout le fun du premier et est toujours aussi agréable et accrocheur. Encore plus quand on a copain de passage et qu’on le défie ! Euh…attends... « multijoueurs », OK, c’est là, mais il est où le jeu à plusieurs en local ?? Alors qu’on a là un jeu au concept simple, mais fort, très fun et facile à prendre en main, incroyablement on ne peut pas jouer à plusieurs en local ! Une grosse lacune qui vient fortement ternir le bilan par ailleurs excellent de ce jeu. Peut-être qu’une mise à jour, puisque c’est la mode depuis le lancement des nouvelles consoles, viendra arranger ça.
On le regrette d’autant plus quand on s’essaie au multi en ligne qui lui fonctionne très bien (c’est tout de même paradoxal qu’il soit plus simple de jouer avec un Canadien plutôt qu’avec un partenaire assis sur le même canapé !).
Il consiste à des parties menées en simultanée par 2 à 4 joueurs, avec baston sur le score. C’est très simpliste, voire minimaliste, et on ne peut que regretter le manque d’ambition du titre qui aurait largement pu varier les plaisirs en proposant différents modes de jeu. Pourtant, déjà comme ça, on s’amuse vraiment. Un peu comme pour Worms, l’incertitude vient se mêler à la partie, et le résultat de nos coups peut parfois être radicalement différent de ce qu’on veut faire. A l’inverse, un bon vieux coup de chance totalement injuste peut retourner une situation, et accessoirement provoquer d’aimables insultes. C’est le jeu idéal pour papoter tranquillement tout en jouant. Il n’y a pas de quoi crier au génie, loin de là, mais quand on éteint la console on ne peut que se dire qu’on a passé une bonne soirée.
La réalisation technique du jeu n’a pas grande importance. Les graphismes sont jolis, dans différentes ambiances, sans demander le moindre effort à la Xbox One. Il faut toutefois souligner la musique du jeu et son ambiance sonore générale qui sont formidables. C’est tout bête, mais les bruitages qui ponctuent les rebonds de la balle donnent de l’ambiance au jeu, et l’explosion musicale quand on termine un niveau (en particulier le redoutablement efficace hymne à la joie) donne envie d’hurler sa surpuissance en levant les bras au ciel après avoir arraché ses vêtements.