Abysse sweet abysse
Raising Hell propose de rallonger l’aventure d’une petite demi-douzaine d’heures (du coup on a l’impression qu’il y en a beaucoup) et les abysses que l’on sera amené à parcourir réservent bien des surprises même à un joueur ayant déjà fini Overlord. Parmi celles-ci, sans trop déflorer le plaisir de découverte, on pourra citer un théâtre bien particulier, un faux paradis et un abysse où les femmes ont pris le contrôle, le tout sous fond de purgatoire à héros.
On découvrira de nouveaux ennemis (avec de nouveaux challenges dans les oubliettes), de nouvelles armes à forger (peu utiles si on a fini le jeu, elles s’avèrent très intéressantes pour une première progression), de nouveaux environnements et un nouveau boss dont j’ai oublié le nom.
Mais Raising Hell n’est pas un simple add-on sans imagination. Ses niveaux font preuve d’une grande maturité de la part des développeurs vis-à-vis du gameplay d’Overlord. Les situations sont originales et la plupart du temps couplées avec des énigmes retorses qui, dans l’ensemble, offrent un challenge beaucoup plus relevé et diversifié que celui proposé à l’origine. Ne vous attendez pas à du déjà vu, Raising Hell prend le meilleur d’Overlord pour le proposer sous un autre jour, sous son meilleur jour ! Overlord y gagne un second souffle, de la diversité et une bonne dose d’humour supplémentaire.
Cerise sur le gâteau du mal, Raising Hell conclue Overlord par une nouvelle fin, très réussie, mais je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même.