Une des exclusivités Xbox 360 de cette année et un des jeux les plus attendus, Alan Wake est enfin sorti au mois de mai dernier après cinq longues années de développement et d’attente... A l’arrivée, le jeu est un succès critique -mais hélas pas commercial- comme vous pouvez le constater sur notre test et Remedy nous propose ainsi de prolonger cette aventure dont le dénouement est toujours incertain, grâce à ce DLC gratuit pour les possesseurs du jeu neuf et payant pour les autres (560 MsP).
Fais de beaux rêves...
Suite directe du jeu Alan Wake (pour ceux qui n’ont pas terminé le jeu, il sera donc difficile d’aborder ce contenu additionnel et pour les autres, il vaut mieux lire la conclusion directement pour ne pas découvrir quelques détails de ce contenu téléchargeable), The Signal est en fait l’épisode 7 de l’aventure dans laquelle nous retrouvons notre écrivain sous l’emprise des démons qui sont les siens, au point qu’il se retrouve coincé dans ses propres rêves ou cauchemars... L’ombre noire est omniprésente et projette Alan Wake dans un rêve où il se retrouve dans Bright Falls, un endroit qu’il connaît bien mais comme dans tout rêve, rien n’est réel ou normal. Les éléments du décors ne sont plus liés logiquement et on peut se retrouver dans une forêt après avoir ouvert une porte par exemple.
Vivre son cauchemar
Complètement perdu, Alan obtient néanmoins une grande aide pour le sortir de ce cauchemar qui n’est autre que Thomas Zane, un écrivain décédé. C’est ce personnage ou cette voix qui guidera notre héros vers le signal qui le ramènera vers la sortie durant cet épisode totalement irréaliste. En effet, les changements brusques de l’environnement sont très déroutants pour Alan, même en suivant ce signal et en trouvant sur son passage des éléments ou mêmes des personnes qui lui sont familiers.
Du côté du gameplay, notons tout de même une évolution. Alors que la lampe torche était la principale arme de secours dans le jeu original, elle pourrait devenir néfaste dans ce DLC. Alan est tellement envoûté par son imagination que des mots apparaissent à l’écran et deviennent finalement le pivot du gameplay. Par exemple, “outil”, “pistolet”, “boum”, “fumigène”, “ennemi” apparaissent à l’écran et il suffira de les éclairer pour les faire prendre forme dans la réalité. Les mots auront donc une grande importance pour récupérer les munitions ou armes mais ceux-ci pourront aussi se retourner contre vous.
Un passage très marquant de cet épisode exploite parfaitement le poids des mots et de la lumière ; dans la forêt, plusieurs mots comme “ennemi” ou “boum” sont présents devant vous alors que vous avez déjà quelques zombis à vos trousses, il faut traverser en éclairant le moins possible de mots au risque de vous retrouver avec des ennemis supplémentaires ou encore vous faire exploser et diminuer votre jauge de vie. Ce passage résume assez bien l’action de The Signal sur un rythme soutenu du début à la fin, et la difficulté semble même supérieure au jeu.