Ninja, mot venant de la contraction de nain et de l’allemand ja, donnant comme signification : celui qui n’est pas très grand. Au fil du temps, ce mot est entré dans les mœurs sous deux formes avec tout d’abord la contraction de nain de jardin, mais également une légende urbaine, comme quoi un ninja serait un guerrier de l’ombre, spécialisé dans l’espionnage, l’assassinat et le vol. La réalité étant toute autre, puisqu’un ninja est en fait un être de petite taille statue le jour et gnome voleur de slips la nuit afin d’assouvir un but inconnu de tous, même d’eux-mêmes. Mais bon, étant donné que les légendes folkloriques prennent toujours le dessus sur la réalité, c’est donc un de ces guerriers de l’ombre qu’il nous est proposé d’incarner dans Mark of The Ninja. Dommage, je suis sûr qu’un jeu mettant en scène un gnome voleur de slips dans son quotidien ferait un carton...
Mark
Dans Mark of the Ninja, vous incarnez un ninja élu d’un clan autrefois renommé et tombé en désuétude à cause de ce monde moderne où technologies et armes à feu ont pris le pas sur cet art ancestral qu’est le ninjutsu. Vous, successeur du maître actuel avez été choisi pour porter la Marque, un tatouage conférant quelques habilités et capacités supplémentaires afin de protéger le clan d’une menace qui trouble vos traditions. Ce tatouage vous prendra en échange de votre lucidité, puisqu’il rend généralement ceux qui le portent fous et aveuglés par de nombreuses hallucinations et le seul moyen d’en réchapper reste la mort. C’est durant une attaque de votre domaine par des soldats paramilitaires que vous ferez vos premiers pas en tant que ninja dans ce jeu en 2D qui s’apparente plus à un titre où l’infiltration a la part belle qu’à un soft où on tue d’abord et on pose les questions ensuite, comme cela avait été le cas avec les précédentes productions du studio qui nous avait offert Shank 1 et 2. Et même si le design de Mark of The Ninja et Shank sont très proches, la comparaison s’arrête là.
Le jeu vous fera évoluer au fil des niveaux de manière furtive, mais cela dépendra de votre style de jeu. Vous pouvez ainsi avancer sans tuer la moindre âme, où vous pouvez massacrer tout le monde, via des pièges, vos mises à mort silencieuses, ou encore mettre en place une ambiance de terreur (interaction avec des éléments de l’environnement, fléchettes empoisonnées...) afin que les gardes, pris de panique, tirent à tout va, s’entretuant, et provoquant même avec certaines situations et équipements, leur propre suicide. Chaque action furtive génère un score qui se cumulera jusqu’à la fin de chaque niveau afin de vous placer dans les classements du Xbox Live ; faites donc attention de ne pas vous faire repérer, cela entraînerait un malus de points, mais déclencherait aussi sans pitié l’alerte qui ne vous serait absolument pas favorable, même si c’est une technique de progression comme une autre.