Si on vous dit jeu vidéo arcade et quad, vous pensez au bon vieux Pure. On peut aussi citer Nail’d, moins réputé, avec qui Mad Riders, le nouveau venu, partage bien des points communs. Sauf que cette fois c’est un jeu XLA à 800 MSP qui est proposé, et que le nouveau venu propose heureusement des petites nouveautés qui lui donnent sa personnalité.
Vite, vite, viiiiite
Le concept de base est on ne peut plus simple : des quads, des circuits tordus, du spectacle et surtout de la vitesse. En bref, du fun pas prise de tête. Si on peut accéder à des courses simples, c’est bien entendu un mode carrière bien fourni qui va constituer le solo du jeu. Huit niveaux accessibles au gré des résultats obtenus, et eux-mêmes constitués de multiples épreuves sur 22 pistes, sans compter les arènes. Un contenu plus que respectable pour un jeu XLA. Si les premières étapes font office de tutorial, dès la troisième, les choses commencent à se corser et il va falloir être bien attentif aux tracés pour enchaîner les victoires. Ce sont souvent des courses classiques qui sont proposées, mais il faudra aussi être performant dans des contre-la-montre relevés, et dans des arènes où le joueur devra atteindre les checkpoints le plus vite possible dans un ordre précis. Le secret pour bien s’en sortir ? Des réflexes d’acier, et une bonne connaissance des circuits. Tout va très vite, et le terrain est saupoudré de boosts à collecter pour aller encore plus vite, jusqu’à atteindre des vitesses délirantes. Comme si cela n’était pas suffisant, la petite originalité du jeu vient de raccourcis qui ne s’ouvrent que quand on passe sur le bonus adéquat. Autre caractéristique, lors des sauts gargantuesques, il faudra atterrir sur une cible jaune pas forcément facile à atteindre. Mais c’est à ce prix qu’encore un peu plus de boost sera gagné.
Avec un peu d’entraînement et de connaissance des circuits, on arrive pratiquement à faire un tour complet en boost permanent ! L’équilibre est très bon entre une maniabilité immédiate et un gameplay au final plus profond qu’il n’en a l’air, obligeant à s’investir dans le jeu pour réussir de vraies bonnes performances.