Par Osiris !
Et encore, si c’était le seul défaut conceptuel, cela pourrait être tolérable, mais la caméra s’en mêle aussi. Nous n’avons pas droit à une caméra entièrement libre, puisque même si dans son axe horizontal, on a autant de liberté que possible, sur l’axe vertical, il n’y en n’a pas du tout. Au lieu de totale liberté, diriger le joystick droit vers le haut fera monter l’angle de caméra, et vers le bas le baisser. Il y a en tout 4 caméras préréglées et puis c’est tout. Mais sur les 4, seulement la plus proche du personnage est aisément jouable (et encore, faut pas lui demander de savoir suivre l’action), avec les autres, ça devient vite illisible à l’écran. Alors bon, ok, c’est un jeu gratuit (enfin pas tout à fait, mais on en parlera plus tard), mais est-ce pour autant nécessaire de bâcler le travail ? Pas forcément, non. Parce que lorsqu’on ne voit plus son personnage caché par le décor (et ce n’est pas le léger contour coloré qui apparaîtra qui va changer grand chose) et qu’on est obligé de repositionner la caméra manuellement en belle traînarde qu’elle est, combiné aux problèmes déjà soulevés plus tôt, j’appelle pas ça une belle ergonomie, messieurs les développeurs ! Et encore moins quand le ciblage des sorts de soin en pâtissent ! L’aspect communautaire du titre est représenté par un système de dialogues prédéterminés dont là encore, l’accessibilité est plus que douteuse. En effet, il y a 8 types de commentaires, et seulement un bouton pour les activer : RT. Il faudra alors appuyer dessus pour faire apparaître 4 types de commentaires/ordres, puis encore une fois pour faire apparaître les autres. Bien évidemment, très pratique comme système, puisqu’il faut valider le type avec un bouton de couleur qui a quand même sacrément plus d’importance que de demander à Gégé The h4cK3rZ 57642 de faire son job.
Certes, les micro-casques pourront être de la partie, mais lorsqu’on sait que le système prend maladroitement un bouton qui aurait eu une meilleure utilité pour rendre le gameplay plus agréable et que la croix de direction n’est pas du tout utilisée (les diagonales, et les deux axes principaux, ça fait pile poil huit, quelle coïncidence !), on est en droit de se demander sur quel plan astral les concepteurs ont grandi ! En dehors de cela, et malgré la lourdeur de déplacement des personnages ou les caractéristiques des différentes classes, vous tournerez en rond pour attraper l’adversaire, faisant penser à des courses poursuites typiquement sorties de Tom & Jerry ou autres Tex Avery. Non, mais c’est vrai, il est très logique que des mecs bardés d’armure des doigts de pieds au crâne soient aussi rapide que des types tout droit échappés d’une version toonesque d’un travesti en robe. Car justement, l’équipement est customisable, tout comme vos personnages de classe et n’influeront que sur votre force et votre défense. Vous aurez le choix parmi un panel plus ou moins vaste selon les critères physiques pour chaque classe, mais rien d’extraordinaire non plus puisque ça va de la loufoquerie timide au sérieux pas trop crédible. Bon enfant, donc. Les équipements se gagnent après chaque combat, peuvent monter de niveau ou deviennent des lots de la roue, qui à l’instar de certains jeux télévisés, demandera de tomber sur les zones pariées pour remporter un type précis de matériel. Ou vous pourrez encore faire appel au business Free 2 Play et réellement payer avec des sous pour gonfler votre alter-ego Comme déjà évoqué çà et là dans ce test, le jeu est de type Free 2 Play, à savoir que le titre en lui même est gratuit, mais pour bénéficier d’objets ou options spécifiques, il va falloir raquer, frère ! D’abord le principe : on n’achète pas les objets avec de l’argent réel, mais avec des tickets magiques. Mais qu’on-t-il de magique ces fameux tickets ?