Le vieil adage « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent » pourrait très bien coller au dernier titre XLA basé sur l’univers de Batman sans ce dernier, et le titre pourrait même voir cet adage modifié en : « Quand la chauve souris n’est pas là, les fous se tirent dessus ». C’est ainsi que nous entrons dans l’univers de Gotham City Imposteurs...
Chauves sourient
Gotham City Imposteurs est un FPS exclusivement online de 8 à 12 joueurs disponible sur le Xbox Live Arcade et Playstation Network. Le concept est simple : Batman s’est absenté pour une raison inconnue et des fous décident de prendre sa place en hommage avec des moyens un peu plus controversés, tandis que d’autres décident d’en profiter pour mettre le boxon tout en idolâtrant le Joker avec également les mêmes moyens qui collent plus à des brigands. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec deux factions ennemies, les Bats et les Jokerz qui s’affronteront dans des joutes endiablées pour ce qu’ils croient être leur cause. Vous êtes donc un de ces fous devenu criminel (ce que vous faites est interdit par la loi) qui endossera les deux rôles alternativement en fonction des parties. Vous êtes un fou, donc ne vous étonnez pas de ce changement soudain.
C’est donc une fois le jeu lancé que nous nous retrouvons avec un menu de jeu à première vue rempli. Et c’est malheureusement une fausse impression, puisque même si le menu principal et les options de configuration sont nombreuses, la partie jeu en elle-même est assez chiche. Vous n’avez à disposition que 5 maps et 3 modes de jeu. Extrêmement peu, au point qu’on en a fait rapidement le tour au bout de quelques parties.
Mais, et c’est là que la magie opère, on ne sait pas trop pourquoi, mais on continue de jouer, et les différents bonus de jeu n’y sont probablement pas étrangers, à commencer par les costumes. Tout bon super héros ou super vilain se doit d’avoir un costume qui pète. Ici rien de tout ça, le ridicule est à l’honneur et s’assume parfaitement restant dans la pleine ligne droite du délire du soft. Vous aurez donc droit de porter, moyennement finance, des vêtements plus ou moins faits main en fonction de vos goûts et de ce qui est disponible dans la garde robe, qui n’est pour le moment pas très fournie.