Test - Dust : An Elysian Tail

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Dernier titre de ce Summer of Arcade 2012, Dust an Elysian Tale a la lourde tâche de clôturer l’évènement devenu désormais tradition sur la machine de Microsoft. Malheureusement, l’édition de cette année étant d’un calibre décevant par rapport aux années précédentes, Dust aura fort à faire pour ne pas subir de délit de faciès...

Swiffer

Dès le début du jeu, on en prend plein les mirettes.

Dans Dust an Elysian Tail, vous incarnez Dust, un être mystérieux et amnésique, comme de nombreux héros. L’histoire commence alors que vous reprenez connaissance dans une forêt et qu’une énigmatique épée volante et parlante se rapproche de vous et vous désigne comme son nouveau propriétaire. Cette épée ainsi que Fidget, une créature mignonnette, deviendront de fort redoutables alliés dans votre quête vers l’inconnu et de votre identité. Dust évolue dans un univers très coloré et féérique entièrement en 2D de très somptueuse facture et pousse même le vice d’animer avec une grande fluidité le moindre détail à l’écran en fonction de vos actions. Ces dernières sont somme toutes classiques (frappe, saut, double saut, esquive, glisse...), mais se mériteront pour certaines d’entre elles, dévoilant ainsi la richesse du gameplay, la dextérité de notre protagoniste, mais également l’ingéniosité du level design, qui se redécouvrira via de nouveaux chemins après avoir acquis de nouvelles capacités. Le soft propose un système d’expérience avec points de compétences à répartir dans une des 4 catégories (Santé, Attaque, Défense et Fidget), mais également un système d’inventaire de quêtes et d’équipement apportant un aspect RPG à cet ensemble d’action 2D.

Les « amis » délivrés se retrouveront au Sanctuaire pour une megateuf

Dust se manie aisément et répond au doigt et à l’oeil, prouvant que la 2D a encore de beaux jours devant elle. C’est ainsi que le joueur sera paré pour une dizaine d’heures pour terminer un titre plutôt facile pour lequel il faudra considérer commencer en difficile afin d’avoir un minimum de challenge. Et encore, passons directement au niveau de difficulté maxi pour les joueurs, les vrais les tatoués ! Seul le dernier secteur vous apportera un tantinet de fil à retordre dans l’adversité qu’elle soit dans ses ennemis que dans ses environnements volcaniques. Quelques défis vous seront proposés histoire de booster un peu la durée de vie, mais surtout la complétion des niveaux à 100 % demandera quelques heures de plus, entre les coffres cachés, les amis à trouver (quelques célébrités du XBLA), les quêtes annexes ou un peu de leveling. Mais malgré cela, on y reviendra jamais sans rechigner tant l’ambiance du soft envoûte le joueur, le complaisant dans un gameplay à la fois simple et bien ficelé aux détours d’un protagoniste attachant tant son caractère se développera et changera au fil de ses aventures ; on passera de l’inconnu ne sachant rien de lui, se découvrant d’émotions nouvelles, le titre allant même jusqu’à laisser à de quelques rares occasions le choix lors de situations mineures comme des dialogues, sans réelle incidence dans sa destinée.

Le journal de Fidget Stone

Un des premiers boss du jeu, pas insurmontable si on manie bien l’esquive et la contre-attaque.

Devant ce tableau enchanteur, se cache néanmoins une tare irréparable. Encore plus terrible que les ralentissements dont souffre le jeu, encore plus relou que les quelques plantages que peut provoquer le titre sans avoir pu atteindre un point de sauvegarde pour valider sa progression top moumoutte depuis la précédente : la niaiserie de Fidget ! Vous savez, Fidget c’est ce genre de personnage gnangnan qui se plaint tout le temps qui est étonné d’un rien avec une voix bien aiguë et insupportable et qui se débrouille pour faire durer 3 plombes quelque chose qui pourrait être torché en 2 secondes. Heureusement que son utilité en combat est, à l’opposé, indispensable, puisque les pouvoirs de Fidgets combinés avec le talent d’épéiste de Dust créeront des attaques dévastatrices idéales pour éliminer les nombreux types de créatures qui se placeront sur votre chemin.

Le jeu offre un système d’inventaire digne d’un RPG.

Mais malgré sa présence, le jeu propose une expérience qui scotchera le joueur devant son écran. Entre son gameplay sans failles, son univers onirique, sa durée de vie plus qu’honorable, et son histoire pas mauvaise, bien que classique, vous aurez de quoi admirer les qualités du titre, voire même contempler quelques décors somptueux, ou vous relaxer avec la bande son pas mauvaise du tout. Et en parlant de son, sachez que les voix sont en anglais, mais que le titre bénéficie d’une adaptation multilingue dans ses menus et les sous-titres, dont le français fait partie.

Bilan

On a aimé :
  • Le jeu très coloré
  • Les animations très détaillées
  • Level design très bien pensé
  • Quelques délires de développeurs
On n’a pas aimé :
  • Les ralentissements, même si pas bien méchants
  • Les rares plantages
  • Arriver à la fin du jeu, car y’a plus rien après
Tu retourneras à la poussière

Avec un Summer of Arcade relativement soporifique, Dust : An Elysian Tail, achève d’un coup de maître cet été et redore le blason de cet événement en proposant un titre coloré, jouissif et accessible à tous les types de joueurs qu’ils soient petits ou grands. Mais comme la perfection n’existe pas, on regrettera les rares tâches techniques qui viennent assombrir un tableau ultra positif. Dust : An Elysian Tale restera vraisemblablement gravé dans les mémoires du XBLA.

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Dust : An Elysian Tail

Genre : XBL Arcade

Éditeur : Microsoft

Développeur : Humble Hearts

Date de sortie : 15/08/2012

Prix : 1200 MsP

Prévu sur :

XBLA

1 reactions

Jacen

03 sep 2012 @ 14:24

Dommage qu’il passera sûrement inaperçu car ce jeu mérite vraiment que les joueurs s’y attardent. C’est une perle !