On range les dés cabossés et le plateau tout corné, et on fait place à Risk : Factions, la version vidéoludique du célèbre jeu de stratégie pour conquérants en herbe. Et à cette occasion le studio Stainless Games nous a même gratifié d’un mode scénarisé intitulé Factions, qui comme vous allez le voir, apporte pas mal de nouveautés de gameplay.
Une refonte graphique et conceptuelle
Risk Factions met en scène, comme son nom l’indique, plusieurs factions dans une mini-campagne de 5 missions avec les humains, les chats, les robots, les morts-vivants et l’armée de Bouddha ... Ces différentes races n’apportent rien au niveau du gameplay, la seule différence sera uniquement d’ordre esthétique lors des mini-scènes qui viennent égayer les lancers de dés. Les cinq missions sont aussi précédées de petites saynètes animées qui, même si elles sont loin d’êtres indispensables, apportent quand même au côté sympathique du jeu. Reste à savoir si cet univers plutôt enfantin ne déplaira pas à certains. En effet, il était assez inattendu de voir des chats ou des yétis dans un style cartoon prendre la place des canons et autres cavaleries. Bien sûr, les changements ne se limitent pas qu’à l’esthétique, et contrairement au bon vieux Risk des familles, les parties de Risk Factions vont au-delà de la gestion de troupes sur une carte de la Terre. Des objectifs et des capitales font par exemple leur apparition pour étoffer le gameplay. Les cartes imaginaires disposent aussi de territoires clés, avec par exemple un temple qui permet de convertir des troupes adverses à chaque tour, un barrage hydraulique qui va noyer toutes les armées alentour, etc.
Bien évidemment, ceux-ci apportent un atout non négligeable à qui saura les prendre d’assaut, et le temple cité plus haut s’avérera être d’une grande aide, voire d’une trop grande aide. Des missions sont aussi disponibles, avec des mini-objectifs à réaliser pour obtenir des récompenses sous forme d’avantages stratégiques. Au final cette campagne vous occupera une petite après-midi, en sachant qu’il n’existe qu’un seul niveau de difficulté. Assez court, celle-ci ne servira finalement que de tutoriel grandeur nature pour éviter aux nouveaux-venus de se faire massacrer en multijoueurs.