Voilà maintenant plus de trois ans que les fans attendent un nouveau Worms. Certes, il y a eu des titres qui sont sortis depuis, mais en 3D. Pour les initiés, Worms se joue avant tout en 2D puisque c’est là que son gameplay reste le plus intéressant et qu’il permet les meilleures subtilités. Cette fois c’est la bonne, le studio Team 17 nous offre un nouvel opus comme on l’attendait, et en a profité pour refondre son moteur graphique par la même occasion.
Le retour du vrai Worms
Histoire de ne pas effrayer les joueurs qui ne connaîtraient pas la série, le jeu se lance et propose de se faire la main avec les actions principales, à savoir se déplacer, choisir une arme et tirer. Pour les habitués, rien de bien nouveau, on retrouve assez vite ses marques même si de subtils éléments de gameplay que nous aborderons plus bas ont changé.
Même si Worms est une série qui se déguste entre amis, il reste possible de jouer en solo en commençant la campagne et sa succession de matchs à mort ou les énigmes dans lesquelles il faudra la plupart du temps jouer avec les obstacles des cartes. Bien sûr, on peut aussi créer ses propres parties et jouer contre l’I.A. (avec jusqu’à 3 amis) en paramétrant le mode de jeu souhaité. Entre deux et quatre équipes peuvent ainsi s’affronter dans des matchs à mort ou en mode Forts. Ce dernier n’est autre qu’un match à mort dans lequel les équipes s’affrontent dans des forteresses situées l’une en face de l’autre, un mode déjà bien connu dans la série.
Évidemment, c’est en multijoueurs que la série prend tout son sens, et cet épisode ne déroge pas à la règle. La personnalisation du jeu et les quatre décors possibles restent les mêmes, mais c’est forcément beaucoup plus drôle de voir un pote se faire éclater la tronche par l’une de ses propres grenades qui vient de ricocher contre un objet du décor. Comme toujours, il est possible de jouer jusqu’à 4 en ligne, entre amis, ou en lançant une partie à la recherche d’adversaires à l’autre bout du monde. Il est par contre regrettable que Team 17 n’ait pas pensé encore une fois à inclure un mode sur Xbox Live avec un invité sur la même console ! En revanche, et contrairement à Worms Armageddon, nous n’avons pas noté de souci de connexion particulier ni de temps de latence lorsque c’est le tour d’un autre joueur. Un bon point.
Fondamentalement, les bases de Worms restent les mêmes, mais les développeurs ont quand même revu quelques éléments dans le gameplay, et certains influencent vraiment la façon de jouer.