A Kingdom for Keflings

«mon royaume pour un avatar» , - 1 réaction(s)

A Kingdom for Keflings -littéralement un royaume pour les Keflings- est un des premiers « jeux » à intégrer les avatars Xbox 360, nouvelle fonctionnalité du NXE. Vous avez certainement remarqué que j’ai mis le mot jeu entre guillemets dans ma première phrase. Non pas je sois un taquin qui répugne la fonctionnalité liée aux avatars mais juste parce que Kingdom for Keflings est un jeu canada dry par excellence. C’est ce que je vais vous démontrer dans le test qui va suivre.

Tais toi et bosse

A Kingdom for Keflings est un jeu de construction. Votre avatar se retrouve propulsé dans le monde de ces gentils petits êtres à grandes « zoreilles » et devra se démener pour les aider à construire un véritable royaume. Pour cela, il devra au mieux gérer les ressources disponibles sur le terrain. Au nombre de 4 -pierre, bois, cristal et laine de mouton- ces ressources sont exploitées par vos Keflings sur votre demande. L’interface est très simple et il vous suffira de prendre un Kefling et de l’amener à une ressource pour qu’il commence à travailler. Pour récupérer les fruits de ce labeur il vous suffira de prendre un autre Kefling, de le poser sur le tas à récupérer puis de l’amener vers le bâtiment où il devra déposer les ressources. Il poursuivra ensuite ce travail tout seul. Votre avatar pourra se substituer aux Keflings ; vu sa taille il peut prendre beaucoup plus de matériaux en un seul voyage et travaille plus rapidement. Et des fois c’est bien de tout faire soi-même.

La construction façon lego

Un royaume ne se fait pas en un seul jour et celui des keflings ne déroge pas à la règle. Chaque bâtiment que vous allez devoir construire, afin d’arriver, au final, à un gigantesque château fort, est constitué d’éléments séparés. Ces éléments nécessitent un certain nombre de ressources que vous allez devoir amener dans les divers ateliers de constructions que vous découvrirez au fur et à mesure de votre progression. Votre avatar devra par la suite prendre ces différentes pièces et les assembler tel un puzzle afin d’achever l’édifice.

Les plans des bâtiments ne sont dévoilés qu’en cours de jeu, ce qui donne une progression agréable qui nous laisse nous familiariser avec le jeu petit à petit, ce qui est appréciable quand on sait que le château final demande énormément de ressources et d’éléments différents.

Et… et c’est tout.

Et le jeu dans tout ça ?

A Kingdom of Kefling ressemble à première vue à un jeu de gestion. On amasse un maximum de ressource, on construit divers bâtiments qui ont des effets particuliers et on se crée une armée. Sauf que là il n’y a pas d’armée. Il n’y a pas d’ennemis. Il n’y a aucune difficulté particulière non plus. Pas d’éléments perturbateurs, pas de révolte de vos Keflings, pas de tempêtes, de tremblements de terre, de gestion drastique de vos ressources, non en fait il n’y a rien qui pourrait vous empêcher d’arriver à vos fins. A Kingdom of Kefling n’est pas un jeu de gestion –les ressources sont en quantité illimitées- il s’agit d’un jeu de construction. D’un simple jeu de construction. Un jeu passe-temps qui au final se transforme en Sim City du pauvre. Lorsque l’on aura finalisé notre château, il ne nous restera plus comme occupation qu’à rendre notre royaume le plus joli possible en y plantant des arbres, en disposant les bâtiments à notre convenance, à peindre les bâtiments avec notre couleur préférée, etc… Et ne comptez pas sur les Keflings pour vous assurer un minimum de répondant vu qu’ils se plieront automatiquement à vos goûts et à vos décisions. Il est possible de donner un gros coup de pied à vos sujets mais à part le fait de débloquer un succès à force de botter les culs, il n’y aura aucune incidence quant au rendement ou à l’humeur de ces lutins.

Rien à faire ?

Si on aborde le jeu pour ce qu’il est, c’est-à-dire un simple passe-temps, alors force est de constater qu’il remplit bien son rôle. A Kingdom for Keflings est plutôt joli, le royaume est constitué d’un nombre conséquent de bâtiments allant de l’atelier de peinture à l’école en passant par l’horloge géante et la cathédrale. Le jeu est rythmé par les saisons, mais en hiver comme en été le travail des Keflings reste identique, seul le framerate vient marquer ce changement vu que le jeu souffre d’horribles ralentissements lorsque la neige commence à tomber. La musique est horripilante au possible enchaînant un seul et unique thème sur plusieurs heures de jeu, vu que pour arriver à finaliser le château il vous faudra compter entre 7 et 8 heures, beaucoup plus si vous souhaitez réellement aménager votre royaume. A noter aussi la présence d’un mode online qui vous permettra de rejoindre d’autres avatars pour la construction d’un royaume en coopération.

Bilan :

On a aimé…

  • La grande variété des bâtiments à construire
  • La gestion allégée et facile d’accès du jeu
  • Les graphismes

On n’a pas aimé…

  • On tourne en rond rapidement
  • Aucun aspect stratégique
  • On a vraiment l’impression de perdre son temps

Un royaume bien vide au final

A Kingdom of Keflings est un jeu vide, un jeu passe-temps, sans aucun challenge qui pourra cacher sa vacuité derrière la dénomination de jeu « casual ». Alors certes il pourra contenter certains joueurs, certains joueurs qui ont besoin de tuer le temps sans se prendre la tête devant un écran. Les autres ont beaucoup mieux à faire, surtout en cette période surchargée en hits qu’est cette fin d’année.

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A Kingdom for Keflings

Genre : XBL Arcade

1 reactions

cyrillme

20 avr 2010 @ 19:44

Perso , j’adore ce jeu , sa change des jeux d’actions la « présence d’un mode online qui vous permettra de rejoindre d’autres avatars pour la construction d’un royaume en coopération. » J’adore le Multi :)