Test - Foul Play

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Depuis l’essor du dématérialisé sur consoles, il est un genre qui revient en force après un bon paquet d’années laissé sur le côté, à quelques titres près. Ce genre se nomme le Beat Them All et se porte depuis, on ne peut mieux avec un à deux titres qui sortent chaque mois. Parfois ce sont des remakes de titres mythiques, d’autres fois, ce sont des suites des légendes des salles d’arcade. Enfin, une dernière catégorie surfe sur la vague de ces jeux de castagne, tout en apportant sa marque de fabrique. C’est dans cette situation de quasi saturation que Foul Play pointe le bout de son nez sur le XLA pour essayer de proposer une expérience différente de tout ce qui a été fait jusqu’à présent. Et devinez quoi ?! Ce test va faire toute la lumière sur un jeu qui aurait pu passer inaperçu.

Acte 1

Poséidon vous fera jouer à un jeu un peu brutal pour pouvoir avancer dans son royaume

Foul Play n’est pas un Beat Them All comme les autres. Ici point de princesse à libérer, encore moins de Monde à sauver d’une menace quelconque. Vous incarnerez un acteur dans son rôle du Baron Dashforth, un chasseur de démon, et qui sera accompagné d’un autre acteur qui incarnera le rôle de Scampwick, son acolyte mystérieux. Oui, vous avez bien lu : acteurs. Le jeu est en fait une série de 5 pièces de théâtre, qui chacune narrera une partie de l’histoire (en 5 actes), qui mises bout à bout formeront toute une aventure. Qui dit théâtre, dit donc spectateurs. Ce sont ces derniers qui remplaceront la barre de vie (ici inexistante). Plus vous accumulerez les combos, et assurerez le spectacle, et plus le public sera scotché devant votre production, vous octroyant par la même occasion, un multiplicateur de points.

Les déguisements ennemis font partie du charme humoristique du jeu.

Si les acteurs principaux se font toucher, le public n’aimera pas, et la jauge de succès de la pièce diminuera, et il faudra alors faire remonter le niveau de l’aiguille d’applaudimètre pour ne pas voir le public s’endormir. Et c’est là toute la malice du jeu, et tout le plaisir des joueurs, puisque cet aspect théâtral est essentiel, que ce soit dans la mise en scène, les réactions du public, ou encore l’humour qui fera mouche à chaque fois dans les dialogues, comme dans les situations (le régisseur). Malheureusement cet aspect à ses faiblesses, notamment sur la difficulté du titre. Etant donné que c’est une pièce de théâtre, vous savez quand les acteurs incarnant les ennemis attaqueront, puisqu’un symbole apparaîtra au dessus de leur tête. Ce sera alors une question de réflexes qui fera la différence. Et pour qui en a un minimum, le jeu se boucle en quelques heures de jeu seulement, et sans grande difficulté. Heureusement que pour chaque acte, il convient de réussir les 3 défis moustache pour gagner un gri-gri.

Acte 2

La production n’a pas lésiné sur les accessoires : ici les chaussures de la machine à roue.

Les gri-gris sont des artefacts permettant d’améliorer les capacités de votre acteur, comme augmenter la durée de latence avant que le combomètre retourne à zéro, ou encore octroyer des bonus de diverses natures. Tous les récolter sera déjà bien plus ardu, et demandera surtout de recommencer les niveaux pour profiter des techniques que vous gagnerez après certains actes. Côté gameplay, le jeu est plaisant et se prend rapidement en main. Il n’y a ici rien de compliqué, ni même rien de très diversifié, au point qu’on fini un peu par faire la même chose en permanence, certaines tactiques fonctionnant plus que d’autres pour faire grimper votre combo au sommet et enchaîner les points pour vous positionner aux meilleures places des classements.

Des villageois pas contents : ces cascadeurs peuvent tout jouer !.

A noter que le jeu permet de jouer à deux, mais le titre n’étant pas encore sorti, il est peu évident de trouver des joueurs pour nous accompagner (25 joueurs dans le monde ont plus ou moins joué au titre à l’heure où j’écris ces lignes. Probablement pour faire également une critique). Le design du titre est assez simpliste, mais apporte une grosse touche de charme à un titre qui obtient déjà un capital sympathie non négligeable.

Bilan

On a aimé :
  • Le système du public
  • Accessible
  • Rejouabilité intéressante
  • L’humour de notre gentleman qui fait mouche
On n’a pas aimé :
  • Trop facile
  • Trop répétitif
Rappel

Foul Play est un titre original qui saura par son ambiance, et son humour, se démarquer de la concurrence. Cependant, en terme de Beat Them All pur et dur, il joue la carte de l’accessibilité et un peu de la fainéantise, se traduisant par une répétitivité flagrante, ainsi qu’une durée de vie de base qui peine à décoller. Il faudra alors se rabattre du côté de la rejouabilité pour débloquer tous les gri-gris, et/ou faire péter vos scores. En soit, le titre n’est vraiment pas mauvais, mais il risque de ne pas plaire à ceux pour qui la baston c’est du sérieux ! Et c’est dommage pour eux, car Foul Play offre un moment plutôt agréable et décoche des sourires, et même parfois des rires. Et c’est bien là l’essentiel d’un jeu, non ?.

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Foul Play

Genre : XBL Arcade

Editeur : Devolver Digital

Développeur : Mediatonic

Date de sortie : 18/09/2013