Blade : n.f. Instrument tranchant de type épée destiné à buter du méchant.
Méchant : n.m. Créature humaine ou non destinée à servir de chair à saucisse et de prétexte à l’existence des épées.
X-Blades : jeu vidéo Les méchants n’ont qu’à bien se tenir ! Et ce ne sont malheureusement pas les seuls....
Bienvenue dans X-Blades, une expérience qui se vit pour être respecté.
Ombre ou Lumière
X-Blades est un Beat Them All qui vous met dans la peau d’une exploratrice intrépide en quête de gloire, de puissance et d’argent. Deux épées, deux pistolets, des pouvoirs magiques, tout pour faire du dégât. Et du dégât elle va en faire, puisque ce jeu est tout bonnement atroce. Hein j’exagère ? Puisque vous doutez encore, montez avec moi dans ma machine à flashback et découvrons cette expérience de jeu ultime. Vous verrez, sur votre droite, un chara design pauvre à base de cell shading tout ce qu’il y a de plus classique pour faire tendance d’jeunz. Et attendez, regardez un peu plus haut dans le ciel ! Quelle chance ! Nous pouvons apercevoir l’aspect technique qui se cache derrière un nuage, tellement il est honteux pour de la PS2 avec ses nombreux bugs de toutes sortes !
Et ce n’est rien face à la localisation française. Assez maladroite sur les textes, les voix vous renverront avec nostalgie à l’époque où vous préféreriez écouter la conversation entre une huitre et une pomme de pin, tellement les voix sont horripilantes et les dialogues lus avec l’énergie de l’ennui. N’empêche, les dialogues d’un spectacle de muets sont plus parlants et chargés d’émotions. Sur votre gauche, vous trouverez le gameplay. A la fois lourd et poussif, vous aurez l’occasion de mourir. Malheureusement, pas assez souvent à votre goût pour enfin être libéré de cette souffrance due à la caméra hyperactive inexplicablement volage (même le lock est une vraie bonne mauvaise idée), aux ennemis les plus faibles étant ridiculement résistants à des coups d’épées ou de balles magiques (c’est pas Paic citron, ici faut au moins 5 coups pour buter une crotte de dinosaure et 3 milliards pour buter un ennemi un peu plus coriace).
Pour un jeu qui traite de l’Ombre et la Lumière, ils en ont oublié de faire de l’équilibrage. Encore plus féérique, puisque les attaques adverses viendront vous frapper quand même, même si vous les avez esquivées. La configuration irréelle des touches vous fera regretter votre bon vieux pad NES, l’inertie de votre personnage vous entrainera à votre future carrière de spationaute et les nombreux allers-retours dans les niveaux à refaire encore et encore, vous rappeleront ceux de Devil May Cry 4, tant décriés, comme un doux souvenir de vacances.