Depuis la nuit des temps, le jeu vidéo nous offre de bonnes comme de mauvaises surprises. Ce genre de petits jeux qui arrivent sans crier gare et qui arrivent à marquer les esprits en mal comme en bien. Faisant énormément penser à Beautiful Katamari, Tornado Outbreak nous propose d’entrer dans l’univers de l’un de ces jeux.
Brise
Vous incarnez Zéphyr, un soldat du vent et également apprenti de Nimbus, la légende des soldats du vent. Vous allez recueillir une créature quasiment morte errant dans l’espace intersidéral pour la soigner. Là vous découvrez qu’elle a été bannie de son univers d’anti-matière par des méchants feux follets, et qu’elle a besoin de ses 6 orbes pour pouvoir retourner dans son monde. Ces orbes se retrouvent sur terre, protégées par des totems, eux-même protégés par des feux-follets. Et c’est là que vous agissez. Dans la peau de Zéphyr, vous avez la capacité de vous transformer en tornade. Si au début de chaque niveau vous commencerez en petite tornade, entraîner des objets dans votre intense tourbillon vous fera grandir de nombreuses fois jusqu’à pouvoir avaler des bâtiments entiers.
Il va cependant falloir d’abord avaler des objets de votre capacité pour gagner de la puissance. Les objets trop gros pour vous ne pourront pas être attirés à ce niveau, tandis que les objets trop petits par rapport à votre taille ne vous feront que peu effet d’agrandissement, mais seront avalés sans aucune résistance. Le concept est simple et efficace. Votre but final sera de détruire des totems qui apparaîtront lorsque vous aurez débusqué assez de feux-follets (50/100) pour rendre ces totems vulnérables. Ces feux-follets se cachent sous des éléments du décor et autres objets. Il va donc falloir vous décupler de manière phénoménale pour tous les capturer.
Vent
La prise en main est loin d’être difficile, le joystick analogique pour vous déplacer et 3 boutons étant seulement mis à contribution. Ces derniers, déblocables au fur et à mesure de votre progression dans l’histoire, vous permettront d’effectuer un bond pour détruire plus facilement les objets (A), d’attraper les feux follets (RT) et enfin de dasher (B). Un vrai jeu d’enfant ! Et ça tombe bien puisque le jeu s’adresse particulièrement à eux avec un design très toonesque et épuré, ainsi qu’une histoire très simple. Si seulement le reste était accessible. En effet, il y a un élément important du gameplay qui entre en considération : le chronomètre. Ce dernier correspond à l’autonomie de votre appareil générateur de nuage, puisque vous craignez les rayons UV du soleil. Capturer plusieurs feux-follets en combo vous permet de gagner quelques précieuses secondes sur un chronomètre très avare en temps et des niveaux pas forcément généreux en petits objets pour commencer à grandir.
Et là, le jeu perd tout son fun. Fini l’amusement de tout détruire pour son bon plaisir et bienvenue à la frustration du contre la montre réglé de manière vraiment trop juste pour arriver à ne serait-ce qu’absorber le minimum requis de feux-follets et passer à la suite. Les enfants abandonneront devant un challenge tellement mal réglé quand les adultes criseront devant la répétitivité abusive du soft. Les cartes sont pour la plupart pas très grandes et atteindre le niveau 13, le niveau maximal de taille, sera la seule maigre consolation sans pouvoir détruire quoi que ce soit (pour atteindre ce niveau 13, il faut tout avaler) et aussi une grande frustration de savoir que pour la section suivante du monde, on va redevenir tout petit.
