Top Spin 3

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Aux huiles essentielles

Pour ce qui est du reste, Top Spin 3 assure l’essentiel, ou presque. Côté modes de jeu, ils ne sont pas légion, mais on n’en demandait pas plus : Exhibition, Tournoi, Carrière, Xbox Live ou Top Spin School. Même si un passage par la Top Spin School (qui fait office d’entraînement) semblera très judicieux, c’est évidemment le mode Carrière qui tiendra le joueur en haleine en solo.

Celui-ci vous propose de créer votre avatar à votre convenance avec des options de création plutôt poussées et de le lancer dans le circuit professionnel en disputant tournoi sur tournoi pour engranger de l’argent, des points techniques pour monter au classement mais, et surtout, des points d’expérience afin d’améliorer ses compétences. Finis les entraînements pour monter ses notes, tout s’acquièrt sur le court. Désormais, le joueur choisira chaque mois le tournoi facile ou difficile auquel il désire participer via un menu tout de texte vêtu, plutôt rustique pour les habitués de la mappe monde des prémices de la série. Les débuts, que ce soit à cause du temps nécessaire pour s’habituer au gameplay ou la faiblesse du personnage que l’on dirige, sont longs et rébarbatifs. On en vient presque à s’ennuyer de devoir traîner la chèvre que l’on vient de créer. Fort heureusement, les caractéristiques augmentent relativement vite et on ressent bientôt l’évolution sur le court. Le côté évolutif tiendra sûrement le joueur en haleine afin de préparer son avatar aussi bien techniquement que visuellement (possibilité d’acheter des vêtements/raquettes/etc.) pour des matchs sur le live.

Pour ce qui est du live justement, il vous sera possible, outre les affrontements avec des joueurs existants, de participer à un World tour classé avec votre personnage du mode Carrière vous proposant divers tournois contre d’autres joueurs réels. Pour que tous les joueurs aient leur chance, le World tour a été divisé en saisons de 2 semaines au bout desquelles le classement est remis à 0. La grosse déception viendra sans aucun doute de l’impossibilité de jouer à 4 en ligne depuis 4 consoles différentes pour des parties de double endiablées. Seuls 2X2 compères sur la même console pourront partager ce plaisir, comme dans les anciens volets en fait.

Techniquement, le jeu n’impressionne pas non plus. Beau n’est pas le mot, bien que laid ne soit pas approprié non plus. « Plutôt beau », donc, les personnages sont plus ou moins bien modélisés selon le degré de staritude ou l’angle de vue. Les rides sur les joueurs âgés, les marques de fatigue ou encore la sueur sur les fronts ou sous les bras sont des détails qui participent cependant à la richesse visuelle du jeu. Les courts, quant à eux, fourmillent aussi de détails et, hormis le public tout juste correct, sont de très bonne facture. Le tout est parfaitement fluide, même si les parties semblent souvent un peu molles par moments.

Parallèlement, le nombre de joueurs officiels est misérable. Exit les Nadal, Djokovic, Gasquet, Mathieu, Davydenko, et même si Borg, Seles ou Becker viennent relever le palmarès, on a droit au strict minimum avec les non-moins talentueux Federer, Roddick, Blake, Nalbandian, Monfils, Henin, Sharapova ou bien Mauresmo pour ne citer qu’eux. Ces derniers pourront cependant évoluer sur un nombre de courts assez impressionnant et plutôt bien réalisés, de la terre battue au gazon en passant par le dur ou le indoor, même si tous les grands noms n’ont pas été intégrés.

Enfin, au niveau de l’ambiance sonore, peu de choses à dire : les menus sont accompagnés de musiques pêchues quoiqu’un peu répétitives à la longue, pour peu qu’on aime les divers Franz Ferdinand, Jamiroquaï ou the Go Team ! entre autres groupes plus au moins célèbres. Les bruitages sont, dans l’ensemble plutôt moyens : le public aussi convaincant qu’un Domenech qui se dit fier d’un nul de la France contre la Bulgarie, les cris des joueurs sont…plausibles, sans être vraiment très probants, et il en est de même pour les bruitages des raquettes tapant les balles. En bref, on a parfois du mal à se sentir totalement dedans de par la pauvreté de l’environnement sonore.

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Top Spin 3

Genre : Sport

Éditeur : 2K Games

Développeur : PAM

Date de sortie : 20/06/2008