Les séquences en drône, autre nouveauté du jeu, sont une tout autre histoire. Hawx 2 non content de rater la partie principale qui concerne les avions offre également un bon nombre de séquences en drône. Sur les 20 missions du jeu (que l’on boucle entre 6 et 8 heures en fonction de la difficulté), plusieurs se déroule à bord de ces petits engins télécommandés (les amoureux des belles carlingues ont de quoi grincer des dents) et ce qui aurait dû être un ajout à la diversité n’est en fait qu’un leurre. Si certains d’entre vous ont joué à Ghost Recon Advanced Warfighter 2, vous pouvez avoir une idée très nette des missions à bord des drônes. Très courtes et dépourvues de tout fun, on se demande à la fin ce que ces missions viennent faire dans un jeu d’avion. Viser trois cibles, suivre une conversation depuis le ciel et envoyer 3 roquettes sur des véhicules en fuite, voilà ce à quoi vous pouvez vous attendre, et à plusieurs reprises dans le jeu ! Rangez votre cuir d’aviateur au placard... A côté de ça les interactions avec les coéquipiers pendant les séquences de vol ont été tout simplement supprimées, plus d’appel à l’aide, plus de ciblage d’un objectif... Le solo est clairement à oublier, on est presque content de le voir se terminer et curieux de lancer une partie en multi, histoire de savoir si vraiment tout a été raté.
Dogfight Party
Petit ouf ! Le multi propose plusieurs modes de jeu, en coopération (pour refaire la campagne à plusieurs, des missions scénarisées, missions de survies), en deathmatch. Un soulagement tant il devient beaucoup plus agréable de voler aux côtés d’autres avions contrôlés par de vrais cerveaux. Les dogfights sont tout de suite plus sympas, on esquive parfois ses adversaires en profitant du relief, on peut recharger son armement et son blindage en volant sur des icônes « stratégiques » à certains endroits de la carte et le tout en ayant la possibilité de remplir des objectifs secondaires pour augmenter son nombre de points et peut-être remporter la victoire. Hawx 2 suit également la mode lancée par Gears et sa Horde avec le mode survie où l’on doit faire face à des vagues d’ennemis... Un mode finalement pas très différent du solo !
La rejouabilité n’est pas si mauvaise pour peu que l’on s’accroche au jeu avec un système de récompenses qui permet d’accumuler les points d’expérience et de les dépenser en choisissant son armement, de nouveaux appareils ou même des capacités améliorées dans le menu Récompenses P.E.C.
Concernant la partie technique du jeu, Hawx 1 avait créé la surprise avec des environnements carrément photo-réalistes. Hawx 2 se contente d’améliorer par moment le niveau de détail au sol mais c’est tout. Certaines aires de jeu en ville sont bien rendues alors que la plupart des autres sont véritablement semi-désertiques. La profondeur de champ reste toujours très limitée avec une brume épaisse qui vient réduire l’espace de jeu. Les décors sont moins impressionnants et l’on aperçoit même par moment quelques textures grossières en arrière plan. Les avions n’ont pas bénéficié de réelles améliorations et ne comptez pas sur une gestion dynamique des dégâts sur les carlingues des zincs... La musique est sympathique mais pas plus de 10 min. Le bilan n’est donc pas vraiment positif.