The Darkness

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Petite balade dans le métro

C’est le rôle du métro de New York. Ce lieu est en quelque sorte le point de rendez-vous idéal pour vos rencontres. C’est là que débuteront une bonne partie de vos missions avec plusieurs personnes qui vous aideront au fur et à mesure que l’histoire avance. Vous y trouverez des potes de votre famille mafieuse, des clochards ou encore des badauds tout simplement. Libre à vous d’aller à la station de Fulton Street ou celle de Canal Street et de sortir ensuite dans les quartiers que vous voulez. Contrairement à ce qui se passe dans les quartiers, il n’est pas possible de sortir ses armes ou d’utiliser ses pouvoirs dans le métro. C’est un endroit calme où il est possible de passer beaucoup de temps. On peut parler à tous les personnages, certains n’ont rien de spécial à dire mais d’autres vous confieront des missions annexes de celles qui vous font avancer dans l’histoire.

A titre d’exemple, une vielle dame peut vous demander de retrouver son bracelet, une autre vous fera jouer à un jeu assez risqué qui vous mènera sur les rails, un bonhomme peureux vous demandera de l’aide pour vous occuper d’un gars qui lui fait peur et ainsi de suite. Vous pouvez aussi interagir avec l’environnement en regardant tout simplement des épisodes de Popeye à la télé, en donnant un peu d’argent à trois jeunes qui font du hip-hop ou encore en passant quelques coup de téléphone qui débloqueront du contenu bonus pour le jeu (artworks, images, script etc). En dehors du métro, les quartiers font plutôt pâle figure. Il n’y a pas grand monde dans les rues mis à part quand l’histoire l’oblige et c’est parfois carrément désert. Quelques scripts sympas tenteront néanmoins de mettre de l’ambiance tel qu’un homme en haut d’un toit qui veut se jeter et des badauds en dessous qui se demandent s’il aura le courage de le faire ou non mais globalement, les rues déçoivent. Malgré tout, l’ambiance pesante, malsaine et parfois macabre est présente tout au long de l’histoire et c’est sur ce point que The Darkness fait forte impression.

Les développeurs ont en effet bien travaillé sur l’ambiance et ça se ressent durant la dizaine d’heure qui vous sera nécessaire pour venir à bout du jeu. Aussi bien au niveau visuel que sonore, The Darkness remplit haut la main son contrat. Les effets de lumière sont superbes, la bande-son renforce parfaitement l’immersion et la voix du Darkness nous fait frissonner à chaque fois qu’elle nous murmure quelque chose. L’immersion est l’une des clés du jeu et tout est fait pour que le joueur puisse ressentir au mieux les émotions de Jackie. Ca va des temps de chargements mis en scène sous forme de vidéo jusqu’à la voix du Darkness qui intervient de temps à autre pour nous prévenir ou nous faire peur. On se retrouve finalement au cœur d’un New York lugubre à pourchasser notre oncle Paulie et ses sbires pour tout ce qu’il nous a fait, usant alors de tout ce qui est à portée de main pour se frayer notre chemin. Côté arsenal, nous avons droit aux classiques fusils automatiques, mitraillettes, fusils à pompes, fusil tactique, fusil antiémeutes mais ce sont les deux pistolets qui se révèlent être les plus efficaces, en plus d’être bien classe. Petit détail sympa de la fumée qui, en plus d’être bien rendue, sort des canons en suivant les mouvements des armes avant de se dissiper.

Avec son ambiance malsaine, The Darkness ne fait donc pas dans la finesse et le titre se veut mature. Il n’est pas à mettre entre toutes les mains et le signe « 18+ » en témoigne. Le sang gicle, les dialogues sont très crus et certains passages, bien que contribuant à l’esprit du jeu, sont vraiment violents.

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The Darkness

Genre : FPS

Editeur : 2K Games

Développeur : Starbreeze

Date de sortie : 29/06/07