The Darkness

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Après la bonne surprise qu’était The Chronicles of Riddick sur la première Xbox, Starbreeze s’attaque une fois de plus à une licence mais tirée d’un comic book cette fois ci avec The Darkness. Le titre se veut mature et on sent que les développeurs ont bien travaillé sur l’ambiance. L’introduction du jeu est d’ailleurs très bien mise en scène et on entre tout de suite dans la peau du bonhomme.

Membre de la mafia

On incarne Jackie Estacado, un grand type brun aux cheveux long, plutôt mystérieux au début et qui sert son oncle Paulie dans des manigances mafieuses, en tout cas qui servait. Oui, parce qu’une histoire d’argent vient semer le trouble et on se retrouve alors seul contre une meute de mafieux qui ne souhaitent qu’une chose : nous voir mourir. L’histoire débute alors et on fait la rencontre de plusieurs personnages, dont notre petite amie qui sera bien sûr mêlée à tout ça. Petit à petit, on en apprend un peu plus sur Jackie et sur sa double personnalité. Jackie est en effet possédé par ce qu’on appelle le Darkness, un être démoniaque qui sommeille en lui et qui ne cessera de le manipuler durant le jeu. En plus de devoir survivre et de découvrir pourquoi son oncle veut sa peau, Jackie devra en plus faire face à lui-même, son double qui l’influence et qui le mènera bien bas durant l’aventure. S’amorce alors une bonne descente aux enfers

Le Darkness est en nous

Possédé par le Darkness, Jackie aura l’occasion d’utiliser certains pouvoirs que lui procure la bête et certains seront cruciaux pour avancer dans l’histoire. Ces pouvoirs ne seront néanmoins activables que lorsque qu’on sera dans la pénombre. On découvre tout d’abord les pouvoirs liés aux deux charmantes bestioles qui nous sortent des épaules. Ces deux têtes aux énormes dents sont avides de chair fraîche et raffolent de cœurs ennemis. On peut utiliser l’une d’entre-elles pour se faufiler à travers de petits conduits, c’est l’ombre rampante. Comme son nom l’indique, on peut ramper sur le sol mais aussi sur les murs et donc surprendre nos adversaire pour mieux les dévorer par la suite. Second pouvoir, une espèce de queue qu’on peut déployer pour empaler ses ennemis, soulever des objets ou encore éteindre la lumière. Autre pouvoir, celui de générer un trou noir qui fera voltiger tout ce qui se trouve à proximité. Je ne vous parlerai pas du quatrième pouvoir qui a directement rapport avec l’histoire, vous le découvrirez par vous-même. Ces différents pouvoirs ne sont pas tous disponibles dès le début et il faudra avancer dans le jeu pour les découvrir au fur et à mesure.

Autre spécificité que lui procure le Darkness, Jackie peut invoquer des Darklings pour l’aider dans sa quête. Ce sont de petites créatures à mi-chemin entre un gobelins et un gremlins qui peuvent être appelées via des portails de lumière situés sur le sol. Il y en a quatre différents à découvrir tout au long de l’histoire et chacun a sa petite spécialité.

Le Massacreur se jette sur tout ce qui bouge (ou pas d’ailleurs), le Mitrailleur sort la grosse artillerie, le Kamikaze explose devant les adversaires et le tueur de lumière se chargera à votre place de mettre hors d’état toute source lumineuse se trouvant à proximité. Ces petites créatures vous seront plus ou moins utiles et on regrettera surtout leur I.A. (Intelligence Artcificielle) peut évoluée. On ne peut malgré tout pas s’empêcher de les invoquer, ne serait-ce que pour leurs dialogues drôles et débiles ainsi que pour leurs attitudes déplacées (j’en ai vu un pisser sur un corps à terre…). Avec ses pouvoirs et les Darklings à ses côtés, on pourrait penser que Jackie est donc paré pour foncer dans le tas. Détrompez-vous ! Car The Darkness est certes un jeu de shoot mais il comporte également de nombreuses phases beaucoup plus calmes.

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The Darkness

Genre : FPS

Editeur : 2K Games

Développeur : Starbreeze

Date de sortie : 29/06/07