Test - Sonic Freeriders

«Pas si free que ça en fait» , - 8 réaction(s)

Aaaah Sonic ! L’éternel revenant, la mascotte-plat qui comme Mario a été cuisinée à toute les sauces. Parfois, le résultat s’avère tout bonnement excellent, -je ne saurais que trop vous conseiller le très bon Sonic and Sega All-Stars Racing- mais la plupart du temps, avouons-le, on reste sur notre faim ou on ne part pas directement en se tenant le ventre devant un met si mal accommodé. Sonic Freeriders est la première apparition de Sonic sur Kinect, normal vu que le périphérique est encore très jeune, une chance pour cette série de skate façon Retour vers le Futur qui avait encore tout à prouver au niveau du gameplay. Une chance pour la série certes mais qui est devenue un calvaire pour les joueurs.

Un hérisson tenasse, ....

Sonic Freeriders marque les premiers pas de Sonic dans l’univers merveilleux du Kinect mais n’est pas le premier jeu Sonic estampillé Riders. Arrivée sur console en 2006, sous le nom de Sonic Riders puis transposé sur Wii avec Zero Gravity, la série de skate du hérisson n’a jamais convaincu et ce à cause d’un gameplay assez catastrophique.

Le Kinect était donc l’opportunité rêvée pour la série de franchir un palier décisif pour redorer son blason. En effet, quoi de plus grisant avec ce nouveau périphérique que de s’imaginer participer à des courses endiablées en équilibre sur une planche de skate en apesanteur ? Qui n’a pas rêvé de prendre la place de Marty MacFly dans cette scène culte de Retour vers le Futur ? Sonic Freeriders avait donc toutes les cartes en main pour réussir son retour. Sauf que en fait, il les avait avec lui mais vu qu’il a la tête en l’air parfois bin il ne sait plus où il les a perdues, peut-être dans le bus, peut-être dans son blouson qu’il a laissé au pressing, bref le mec qui a pas de bol....

... une belle planche et...

Premiers pas dans Sonic Freeriders et premières galères avec un menu assez mal pensé. Alors peut-être qu’il est agréable à parcourir avec la reconnaissance vocale mais vu que l’on n’a pas encore cette option en France, il nous faudra recourir à nos bras. Facile à dire mais pas facile à faire, vu que le menu est présenté sous une forme de roue que l’on fait tourner avec des mouvements de bras transversaux. Il arrive que, par inadvertance, la roue n’arrête pas de faire des allers-retours, il faut vraiment réaliser ses mouvements très lentement afin qu’ils soient correctement pris en compte. Au pire, une galère ingérable pour un enfant, au mieux des menus où l’on navigue très lentement.

Navigation très désagréable vu le nombre élevé de modes de jeu disponibles. On ne pourra pas prendre en défaut Sonic Freeriders sur son contenu avec son mode histoire nommé championnat, son mode course simple et ses modes multijoueurs.

Le mode championnat propose aux plus courageux de suivre une histoire certes complètement inintéressante mais sachant varier les plaisirs. On enchaînera une série d’épreuves allant de la course simple, à la collecte d’anneaux, aux courses proposant des challenges particuliers. Les anneaux récupérés en course vous permettront d’acheter de nouvelles planches et d’améliorer les anciennes.

Côté course simple, là aussi on aura le choix des circuits et des objectifs à atteindre : soit gagner la course, soit récupérer le plus d’anneaux, soit survivre aux attaques adverses.

Le multi, lui, se distingue par son mode coopération, dans lequel les deux joueurs entreront dans un périlleux collé-serré pour aller plus vite, ou un mode relai qui, comme son nom l’indique, verra plusieurs joueurs participer à la course. On n’oublie pas aussi le traditionnel multi en ligne pour des joutes endiablées contre des adversaires du monde entier. Enfin les adversaires les plus téméraires du monde entier, car une fois en piste, seuls les plus courageux continueront l’expérience.

Bilan

On a aimé :
  • Le tracé et la beauté des circuits
  • De nombreux modes de jeu
On n’a pas aimé :
  • Une prise en main exigeante
  • Une maniabilité approximative
  • Il vaut mieux éviter d’avoir des voisins en dessous de chez soi
  • Navigation dans les menus lourdingue
Retourne dans ta voiture, Sonic

Sonic Freeriders passe à côté de son énorme potentiel. Vu sa réalisation tout à fait honorable et ses circuits très bien pensés, il aurait gagné à être beaucoup plus souple dans sa prise en main, plus tolérant afin de privilégier les sensations de jeu et ce dès les premières parties. Au lieu de cela, il multiplie les maladresses, le rendant inaccessible pour la majorité des joueurs qui ne lui pardonneront pas sa maniabilité approximative et le fait de plus devoir se battre pour tenir en piste que d’apprécier ses trajectoires. Un beau loupé.

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Sonic Free Riders

Genre : Party Games

Editeur : SEGA

Développeur : SEGA

Date de sortie : 10/11/2010

Prévu sur :

Xbox 360

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8 reactions

III kErO III

18 nov 2010 @ 13:23

savez vous si une démo sera dispo rapidement sur le live pour testé tout de même le jeu .... car all star racing est vraiment bon alors j’ai très envie d’acheté celui ci même si votre test me refroidi beaucoup :(

jon1138

18 nov 2010 @ 14:04

le jeu n’est pas mauvais en soit. Il y a juste quelques soucis de détection (car mal programmé) et surtout, il est exigeant. On ne maitrise pas facilement le gameplay...

Jarel

18 nov 2010 @ 16:08

Voilà. Pas un très mauvais jeu mais très bordélique dans son ensemble et très difficile d’accès tant il y a beaucoup de paramètres à gérer. Qualitativement parlant il est quand même bien loin derrière Sonic All Star Racing.

III kErO III

18 nov 2010 @ 19:05

Et donc pas d’info sur une possible démo ? :-(

Jarel

18 nov 2010 @ 20:26

Non désolé. Mais peut être que cela viendra car pour l’instant il n’y a pas grand chose comme démo pour le Kinect. Cela devrait en toute logique changer.

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xboxkinectkilian

24 nov 2010 @ 00:00

Génial ! Juste une chose : le slider (slider c’est le truc que je dis) a du mal à calibrer .

math67

26 nov 2010 @ 21:37

sonic free rider est a 15€ sur amazon en import uk,pour ceux que ça interesse ;)

diez979

16 oct 2011 @ 19:51

Note injuste pour des arguments qui pour ma part) ne tiennent pas la route. Je m’explique parce que je n’ai rein contre le testeur. Je donne juste mon avis.

premières galères avec un menu assez mal pensé.

Une fois la roue tournée, il suffit de lever sa main en faisant un arc de cercle et recommencer l’opération. (donc au final le mouvement décrit un ovale)

la jouabilité [...] est seulement tout le contraire de ce que l’on pouvait attendre d’un tel jeu : très exigeante.

Bien au contraire. Le nombre de facteurs à prendre en compte étant important, il faudra que le cerveau réagisse vite. Avec un temps d’adaptation de 2 - 3 courses, on commence vraiment à comprendre les subtilité de la course ; se baisser au bon moment pour faire des sauts notés X et ainsi obtenir + d’air pour le boost (très important dans une course), leveler sa gears en pleine course,...

le gameplay est tellement fouillis qu’il est très difficile de tenir sa trajectoire tout en évitant les obstacles, activant les bonus et en ramassant les anneaux.

C’est un coup à prendre qui ne dépasse pas la demi dizaine de course.

La sensibilité très étrange du Kinect dans Sonic Freeriders ne permet pas d’avoir la réactivité demandée et il est très difficile d’avoir une conduite de planche souple, le jeu réagissant curieusement suivant nos déhanchés rageurs.

Ça n’a rien d’étrange. C’est très exigent. Bien que la prise en main n’est pas évidente, il en résulte une grande auto satisfaction quand on réussit les défis contre la montre ou tout simplement quand on gagne une course simple.

Oubliez donc Sonic Freeriders si vous n’êtes pas patient, si vous voulez y jouer dans de petites sessions courtes avec vos amis de passages, votre femme ou vos enfants ; le jeu n’est clairement pas pensé pour ça.

Entièrement d’accord. C’est le point noir du soft.

Il en résulte une grande frustration

Pour les joueurs non patient.

le rendant inaccessible pour la majorité des joueurs qui ne lui pardonneront pas sa maniabilité approximative et le fait de plus devoir se battre pour tenir en piste que d’apprécier ses trajectoires. Un beau loupé.

Je n’arrive pas à comprendre cet argument. A part des 2-3 premières couses, c’est le pied total. C’est jouissif à souhait.

Un bijou mal aimé...

mais oublie l’essentiel pour le support : son accessibilité.

On se plaint de ne pas trouver des titres exigent et techniques. Et bien en voici un.

Ce n’est pas un jeu parfait. Mais il est loin d’être mauvais.