Aaaah Sonic ! L’éternel revenant, la mascotte-plat qui comme Mario a été cuisinée à toute les sauces. Parfois, le résultat s’avère tout bonnement excellent, -je ne saurais que trop vous conseiller le très bon Sonic and Sega All-Stars Racing- mais la plupart du temps, avouons-le, on reste sur notre faim ou on ne part pas directement en se tenant le ventre devant un met si mal accommodé. Sonic Freeriders est la première apparition de Sonic sur Kinect, normal vu que le périphérique est encore très jeune, une chance pour cette série de skate façon Retour vers le Futur qui avait encore tout à prouver au niveau du gameplay. Une chance pour la série certes mais qui est devenue un calvaire pour les joueurs.
Un hérisson tenasse, ....
Sonic Freeriders marque les premiers pas de Sonic dans l’univers merveilleux du Kinect mais n’est pas le premier jeu Sonic estampillé Riders. Arrivée sur console en 2006, sous le nom de Sonic Riders puis transposé sur Wii avec Zero Gravity, la série de skate du hérisson n’a jamais convaincu et ce à cause d’un gameplay assez catastrophique.
Le Kinect était donc l’opportunité rêvée pour la série de franchir un palier décisif pour redorer son blason. En effet, quoi de plus grisant avec ce nouveau périphérique que de s’imaginer participer à des courses endiablées en équilibre sur une planche de skate en apesanteur ? Qui n’a pas rêvé de prendre la place de Marty MacFly dans cette scène culte de Retour vers le Futur ? Sonic Freeriders avait donc toutes les cartes en main pour réussir son retour. Sauf que en fait, il les avait avec lui mais vu qu’il a la tête en l’air parfois bin il ne sait plus où il les a perdues, peut-être dans le bus, peut-être dans son blouson qu’il a laissé au pressing, bref le mec qui a pas de bol....
... une belle planche et...
Premiers pas dans Sonic Freeriders et premières galères avec un menu assez mal pensé. Alors peut-être qu’il est agréable à parcourir avec la reconnaissance vocale mais vu que l’on n’a pas encore cette option en France, il nous faudra recourir à nos bras. Facile à dire mais pas facile à faire, vu que le menu est présenté sous une forme de roue que l’on fait tourner avec des mouvements de bras transversaux. Il arrive que, par inadvertance, la roue n’arrête pas de faire des allers-retours, il faut vraiment réaliser ses mouvements très lentement afin qu’ils soient correctement pris en compte. Au pire, une galère ingérable pour un enfant, au mieux des menus où l’on navigue très lentement.
Navigation très désagréable vu le nombre élevé de modes de jeu disponibles. On ne pourra pas prendre en défaut Sonic Freeriders sur son contenu avec son mode histoire nommé championnat, son mode course simple et ses modes multijoueurs.
Le mode championnat propose aux plus courageux de suivre une histoire certes complètement inintéressante mais sachant varier les plaisirs. On enchaînera une série d’épreuves allant de la course simple, à la collecte d’anneaux, aux courses proposant des challenges particuliers. Les anneaux récupérés en course vous permettront d’acheter de nouvelles planches et d’améliorer les anciennes.
Côté course simple, là aussi on aura le choix des circuits et des objectifs à atteindre : soit gagner la course, soit récupérer le plus d’anneaux, soit survivre aux attaques adverses.
Le multi, lui, se distingue par son mode coopération, dans lequel les deux joueurs entreront dans un périlleux collé-serré pour aller plus vite, ou un mode relai qui, comme son nom l’indique, verra plusieurs joueurs participer à la course. On n’oublie pas aussi le traditionnel multi en ligne pour des joutes endiablées contre des adversaires du monde entier. Enfin les adversaires les plus téméraires du monde entier, car une fois en piste, seuls les plus courageux continueront l’expérience.