Le weekend, je me pare des mes habits de français moyen. Je laisse derrière moi le tumulte des jours de la semaine et de ses soirées interminables, de ses nuits blanches, de ses clubs nocturnes où les jeunes dévergondés se noient dans un cocktail d’alcool, de drogue et de danse. Ces journées où je me réveille dans un endroit inconnu aux côtés d’une sublime créature dont je ne connais jamais le nom et le prénom. Je laisse de côté ces jours de travail acharné pour me reposer chez moi en famille. Je profite de ces jours de quiétude et de repos pour envoyer ma femme dehors avec les enfants pour qu’elle puisse se reposer et respirer un peu puis inviter quelques copines top-model chez moi. Vu que je ne suis jamais bon en longs discours, je leur sors mon Kinect et Just Dance 4. Car même le weekend, les vieux démons ne sont jamais bien loin...
Dancing king
Just Dance est une série qui a réussi à s’imposer au fil des épisodes comme étant LA référence vidéoludique de dance. Quoi de plus naturel que de la retrouver dès le 3ème épisode sur Xbox 360, une console qui est devenue avec Kinect LA console de référence pour ce genre ô combien exigeant. Il n’a pas fallu beaucoup de temps à Cherry Love (84/61/89), ma première partenaire de danse pour comprendre (cela lui arrive à elle aussi) le pourquoi de cette réussite. La série a réussi à fédérer les joueurs autour de l’immense convivialité qu’elle procure.
Et ce 4ème opus ne dérogera pas à la règle. Il faut voir Cherry Love (84/61/89) et Tatiana (83/59/86) se trémousser sur la quasi totalité de la playlist de Just Dance 4 pour s’en mettre plein les yeux et les oreilles : du célèbre Time of Life immortalisé dans Dirty Dancing, au génial Time Warp tiré de l’indescriptiblement génial Rocky Horror Picture Show, en passant par Everybody needs somebody to Love, le duo “Disturbia”, “Umbrella” de Rihanna, les kitchissimes “Final Countdown” de Europe et “Crucified” de Army of Lovers, sans oublier les rythmes latino avec Ricky Martin et beaucoup d’autres. On dénombre pas moins de 40 titres dans une playlist riche, hétéroclite, qui saura satisfaire tous les plus réticents et les plus difficiles d’entre nous. Tous les genres sont présents, tous les styles et ne pas trouver son bonheur là-dedans serait soit de la mauvaise foi soit une crise aiguë de Schtrumpf-Grognon-itude.
Les chorégraphies ne sont pas en reste, variées, simples ou techniques, elles permettent à tous de bouger en rythme, de s’amuser sans complexes devant son écran. Puis de partager rires et sourires gênés en voyant le résultat catastrophique de notre performance lors de la traditionnelle séance de visionnage finale. Les déchets sont peut-être nombreux mais rien n’interdit au danseur émérite de s’entraîner afin de réaliser de biens meilleures performances. On apprécie tout particulièrement les chorégraphies en duo et jusqu’à quatre, qui permettent de passer d’inoubliables moments suivant notre partenaire. Cynthia (85/58/88) et moi-même gardons un magnifique souvenir de notre duo sur Time of my Life. Ne le cachons pas, ces moments inoubliables (surtout à 4) ne seront possibles que si vous disposez de l’espace nécessaire pour de telles chorégraphie, Kinect étant particulièrement gourmand à ce niveau là. Néanmoins, ces chorégraphies multiples sont très bien pensées pour éviter les coups de coudes ou de pieds malencontreux.