Le seigneur de l’Halo
Si longtemps après sa sortie, Halo 3 reste un titre très joué en ligne. Apprécié par beaucoup, mais pas par tous…Halo Reach étant sa continuité, suivant où vous vous situez, son multi vous comblera de bonheur ou vous laissera tout au plus tiède. Quoique…Des apports non négligeables en font quelque chose qui se démarque malgré tout de son prédécesseur. Il faut bien l’avouer, le feeling est exactement le même que pour Halo 3, avec le défaut principal reproché par certain : le jeu n’est pas aussi rapide et nerveux qu’un Call of Duty. Et pourtant, les affrontements ont monté d’intensité, grâce à de petites nouveautés qui n’ont l’air de rien, mais qui à l’usage enrichissent considérablement les combats.
Le principe général est qu’on peut maintenant choisir entre quatre classes, chacune ayant une capacité qui lui est propre : un jet pack pour s’élever dans les airs, la possibilité de courir pour se précipiter sur un adversaire, rester immobile quelques instants, virtuellement invincible et entouré d’un champ de force attaquant les boucliers adverses, ou bien carrément invisible, comme Predator ! Si on ajoute à cela la possibilité d’esquiver les tirs quand on joue un Covenant, on arrive à autant de types de combats à maîtriser, et à une nouvelle dimension dans les affrontements. Suivant les cartes, certaines classes sont plus adaptées, et la diversité des compétences pousse à des actions bien plus stratégiques qu’avant. Un joueur s’approche d’un adversaire et lui coupe la route avec un champ de force, pendant qu’un autre s’approche de l’autre côté invisible pour l’achever…A moins que la victime désignée ne s’envole d’un coup de jet pack ! Les capacités sont toutes très funs à utiliser, et renforcent l’incertitude des bastons, multipliant les possibilités d’attaque et de défense. Personnellement je me suis bien amusé sur le multi de Reach alors que celui d’Halo 3 m’avait très vite lassé. C’est également du fait de cartes bien pensées, offrant des configurations de jeu suffisamment différentes pour donner envie de tout essayer.
Ensuite, même s’il y a plusieurs modes de jeu proposés, cela revient en gros aux parties « chacun pour sa peau » et aux parties de jeu « par équipes ». Si dans le premier cas, les cadors d’Halo 3 vont vite trouer la peau des petits nouveaux qui débarquent dans l’arène, dans le deuxième, il y a toujours moyen d’allonger un peu sa durée de vie en jouant avec un peu de jugeote. On retrouve donc tous les modes classiques, avec quelques variations plutôt agréables, comme ce mode de jeu où il faut ramener dans sa base un maximum de drapeaux disséminés sur la carte. Reach sera génial pour certains, le jeu ultime en ligne, et juste un passe temps honnête pour d’autres. Mais même ces derniers, pour peu qu’ils prennent le temps de dompter le jeu en passant les premières heures un peu décourageantes à force de se faire abattre très vite, il y aura largement matière à s’amuser, d’autant plus que le multi recèle des trésors cachés…