Test - Gears of War

«Une guerre n’est jamais perdue» , - 1 réaction(s)

Comment traiter d’un jeu si attendu ? Gears of War (GoW à partir de maintenant) a fait grosse impression depuis à l’E3, puis dans tous les salons où il s’est montré. C’est clairement LE jeu qu’on attendait sur une console next gen comme la Xbox 360. LE jeu qui allait repousser très loin les limites de ce qu’on avait l’habitude de voir, et LE jeu qui allait forcément connaître un énorme succès. Cela veut-il dire que c’est la bombe attendue ? Comme les trois quarts des lecteurs de tests commencent par scroller vers le bas pour regarder la note, je ne vais pas ménager un faux suspens : la réponse est oui, trois fois oui.

Une balle dans l’œil

Par quoi commencer quand on parle d’un jeu d’exception ? Par ce qui frappe en premier, c’est-à-dire par ce qu’on voit. Et là, j’avoue ne pas avoir pris une telle claque depuis bien longtemps. Les graphismes de GoW sont tout simplement fantastiques, et relèvent de l’inédit sur un écran. Jamais on n’avait vu ce qu’offre ce titre. En premier lieu, c’est sans doute la modélisation des personnages qui frappe. On dirait une cinématique. Mieux, alors que d’ordinaire les screens publiés sont toujours mieux que le rendu dans le jeu, c’est l’inverse qui se produit ici. Notre personnage a une allure folle, balafré, l’œil mauvais, formidablement modélisé, et animé avec soin : on arrive ici au résultat qu’essaient d’atteindre tous les développeurs depuis bien longtemps. Notre personnage n’est pas juste un dessin qui bouge, il est vivant. En quelques secondes, tous les autres personnages de tous les jeux connus sont envoyés au cimetière des antiquités. Une fois remis de ce premier choc, on peut s’attarder sur les décors et les environnements…qui sont au diapason du personnage ! Souvent hyper-chargés, le tout reste parfaitement lisible grâce à une finesse dans les textures qui n’est jamais mise en défaut. Comme une multitude de détails et d’effets graphiques agrémentent le tout, on arrive à un résultat stupéfiant. Je suis par exemple fan du léger effet de flou qui entoure le canon de l’arme alors qu’on arrose en rafale nos adversaires. Au-delà de l’aspect technique, il est aussi très agréable de constater que le jeu ne se contente pas d’adopter un style réaliste, mais qu’il y a un véritable travail de design général, de l’environnement, des armures, des armes, des monstres…C’est ce qui fait que certains pourraient ne pas adhérer, mais c’est ce qui donne avant tout sa marque au jeu, le rendant immédiatement reconnaissable, créant un « style » GoW. Peut-on dire qu’il n’y a pas de défaut dans la réalisation technique du jeu ? Et bien je suis tenté de répondre par l’affirmative. On pourra sans doute un peu améliorer certaines animations, mais franchement, là, je chipote histoire de ne pas parler de perfection.

Une balle dans les oreilles

Un autre point qui est frappant dans GoW, c’est que le jeu est clairement une super-production, et l’assume parfaitement. En tant que tel, comme un énorme actioner Hollywoodien, le jeu met tous les atouts de son côté. La bande sonore est donc dans la même veine que la réalisation technique : dans un style très orchestral, agrémenté de riff de guitare du plus bel effet, c’est une véritable musique de film d’action que nous avons là. Energique, soutenant parfaitement l’action, la partition est à ranger auprès des plus grandes musiques de jeux-vidéos. Comme la comparaison avec Halo est inévitable, et bien n’hésitons pas à la faire : c’est du même niveau, c’est dire ! Le genre de musique qu’on pourra écouter dans sa voiture sans problème. Comme la musique n’est qu’un élément de l’environnement sonore, il faut donc que le reste soit du même niveau. Et bien c’est le cas. Le 5.1 va faire trembler les vitres tant il est efficace, et les bruitages renforcent encore, si c’était nécessaire, l’impression de puissance qui se dégage de notre homme et de son armement. Comme j’aime bien chipoter (que voulez-vous, j’ai une réputation à défendre !), quelques doubleurs de la VF sont un peu en dessous des autres (notez la perfidie de ma critique, qui implique que la majorité des doublages sont très bons !). Autre petite remarque : pendant les cinématiques, les voix ne sont pas assez fortes par rapport à la musique.

Bilan

On a aimé :
  • La formidable maniabilité
  • Le spectacle
  • L’ambiance
  • La réalisation à tout points de vue
  • Le jeu en ligne
  • Le jeu en coopération
On a pas aimé :
  • J’vois pas
Le début de la saga

Ce n’est pas tous les jours qu’un jeu de cet acabit sort. Nouveau standard de qualité, titre ultime du moment, Gears of War additionne les qualités à tous les niveaux, et met une énorme pression sur les développeurs du monde entier pour les jeux à venir. Tout amateur de jeu de tir se doit de le posséder, et le jeu est suffisamment bien conçu pour que même ceux qui ne sont à la base pas fans de ce type de jeu y jettent quand même un œil…Gears of War est bien la bombe attendue.

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Gears Of War

PEGI 0

Genre : TPS

Editeur : Microsoft

Développeur : Epic Games

Date de sortie : 7/11/2006
Date de sortie XO : 28/08/2015

Prévu sur :

Xbox One, PC Windows

1 reactions

bo0mbastik

22 jui 2015 @ 10:05

On dirais que c’est moi qui ai écrit ça...lol même si j’aurais aimé une nouvelle histoire :-)