Test - Fable 2

«Retour en Albion» , - 1 réaction(s)

Fable est la suite d’un des jeux les plus vendus sur la première Xbox, mais aussi d’un de ceux les plus décriés tant les promesses faites par Peter Molyneux n’ont pas été tenues au final. Le premier Fable a néanmoins réussi à combler un bon nombre d’amateurs du genre puisque même si tous les éléments prévus n’y étaient pas, les différentes possibilités offertes étaient suffisamment nombreuses pour qu’on puisse y prendre du bon temps. Fable 2 prend place dans le même univers, mais 500 ans après les événements du premier Fable…

Fais ton choix

Dès le début du jeu, nous avons la possibilité de choisir un personnage féminin ou masculin. Une fois cela fait, on peut alors entrer dans l’aventure et on fait doucement la connaissance de l’univers dans lequel on va évoluer. On commence avec l’enfance, qui sert en fait de mini tutoriel. Notre personnage est naïf, attachant, et un événement va bouleverser sa vie, et donc la notre, tant on s’identifie très vite à notre avatar. Une cinématique et quelques années après, on entre véritablement au cœur de l’histoire et c’est là que tout débute réellement. On fait ainsi la connaissance d’un personnage qui nous suivra tout au long de l’aventure, et on peut commencer à faire un petit tour dans le monde enchanteur et chatoyant qu’est Albion. Car oui, la découverte de la capitale d’Albion, Bowerstone, montre clairement le ton dès le début. La ville est assez imposante, mais surtout, elle vit. Et c’est comme ça également dans les autres villes du jeu : les habitants s’occupent, parlent entre eux, parfois travaillent, viendront tantôt s’émerveiller devant un trophée qu’on a fraîchement gagné, et certains même, nous demanderont des autographes, demande qu’on choisira d’honorer ou pas. Des répliques souvent amusantes fusent, et plein de détails nous confortent dans l’impression que tout ce petit monde continue son petit bonhomme de chemin une fois la console éteinte.

Bienvenue dans Albion

Dans Fable 2, nos choix ont des conséquences, et ces choix influenceront plus ou moins notre personnage. La façon dont il est perçu par les autres, et même son apparence. Si on choisit de devenir une terreur, des cornes pousseront sur notre crâne et la population aura peur de nous. Mais on n’est pas obligé d’aller aussi loin que ça non plus. On peut aussi simplement être un petit méchant qui s’introduit de temps à autre chez les autres pour y dérober quelques objets ou qui tente d’intimider les marchands afin d’avoir des prix plus intéressants par exemple. A l’inverse, on peut aussi bénéficier de prix avantageux en charmant son interlocuteur. Les conséquences de nos acts peuvent même avoir une portée insoupçonnée, et l’ambiance d’un quartier entier peut se transformer sous votre influence ! Bon ou mauvais, ce seront nos actions qui détermineront la façon dont on peut être perçu par les autres. Et ça pourra même être variable selon les individus. Péter en public en fera rire certains, mais d’autres apprécieront beaucoup moins. Il est d’ailleurs possible de connaître les meurs d’un habitant à l’aide de sa petite fiche descriptive. On peut alors savoir l’opinion qu’il a de nous, de quel bord sexuel il est, les endroits qu’il aime fréquenter, etc.

En usant des expressions dont on dispose (qu’on acquiert au fil du temps ou qu’on apprend dans les livres, et il y en a un paquet plus ou moins anecdotiques, drôles ou utiles), on pourra même draguer et séduire notre futur(e) conjoint(e) pour tenter de fonder une famille. Mais avant tout, il faudra d’abord trouver un logement décent, et ça dépendra justement de la personne qu’on a choisie. Une fille faisant partie d’un camp de gitans sera par exemple bien moins exigeante que la commerçante qu’on a draguée à Bowerstone et qui voudra une maison à 9000 pièces d’or (et oui, le charme de la Bourgeoisie, ça se paie !). Une fois que la maison familiale sera trouvée, on pourra ensuite définir un budget quotidien et pourquoi pas, fonder une famille. Là encore, on ne pourra que s’amuser à interagir avec notre enfant qui pourra par exemple être content de nous voir quand on reviendra d’une longue quête.

Au niveau des expressions d’ailleurs, celles-ci ne serviront pas seulement à influencer les personnes qu’on a devant nous mais elles pourront aussi nous faire gagner du renom, ce qui pourra nous faire connaître en bien ou en mal dans tout Albion, même si la meilleure façon d’y arriver est de réaliser les quêtes annexes et avancer dans la trame principale.

Bilan

On a aimé…
  • Le design général enchanteur et très réussi
  • Les possibilités et la liberté offertes
  • Un mode coop bienvenu...
On n’a pas aimé…
  • Mais pas assez exploité
  • Les temps de chargement entre les zones
Toujours aussi riche

Fable 2 est tout simplement l’un des meilleurs RPG sortis à ce jour sur Xbox 360. Le monde dans lequel on évolue en émerveillera plus d’un et malgré ses défauts, on ne peut que s’attacher au monde qui nous entoure et découvrir toute la richesse qu’il propose. On reste dans la même ambiance qui a fait le succès du premier Fable et même si Peter Molyneux n’a pas tenu toutes ses promesses, l’ensemble du jeu reste clairement suffisant compte tenu de tout ce qu’il y a déjà à découvrir. On recommencera d’ailleurs une partie avec enthousiasme afin de découvrir les subtilités du jeu en changeant les choix qu’on a faits dans la partie précédente. Pour profiter de Fable 2, il faut être curieux ; par conséquent, ceux qui fonceront tête baissée dans la quête principale seront certainement déçus et passeront à côté de l’essentiel du jeu, qui est basé sur la découverte de toutes ses subtilités et des échanges avec les autres.

Accueil > Tests > Tests Xbox 360

Fable 2

Genre : Action RPG

Éditeur : Microsoft

Développeur : Lionhead

Date de sortie : 24/10/2008

Prévu sur :

Xbox 360

1 reactions

le raja

10 jui 2010 @ 20:33

Enorme, beaucoup de nouveautés bien que je préfère le I.