Test - Dragon’s Dogma

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Le Dragon aime surtout combattre !!

Dans les donjons certains éléments du décors peuvent être détruits...

Le gameplay est très simple et pourtant très riche. Votre personnage dispose d’une attaque faible et d’une attaque forte de base ; suivant sa classe il a aussi accès à trois techniques spéciales pour son arme principale et son arme secondaire. Ces techniques se débloquent au fur et à mesure de la progression de votre personnage et ne peuvent être achetées et équipées qu’à l’auberge. Ne cherchez pas d’arbre de compétences ou de points à attribuer à telle ou telle caractéristique, ici tout se fait automatiquement et les seules caractéristiques de votre personnage sont l’endurance (utilisée pour le sprint et les attaques spéciales), sa vie et les capacités de son armes et de son armure.

Toutefois, l’éventail est riche et il faudra jongler avec ces capacités débloquées afin de vous débarrasser de vos adversaires. Les combats sont très dynamiques et la survie de votre groupe passe par sa cohésion et par le mouvement. Il faudra en effet trouver une ouverture, privilégier les attaques dans le dos, immobiliser un adversaire pour permettre à vos compagnons de s’en débarrasser et éviter de se faire prendre à revers car certaines classes ne disposent pas de parade et la mort sanctionne irrémédiablement le joueur imprudent. La sauvegarde unique et la fragilité de votre personnage au début de l’aventure peuvent faire craindre le pire quant à la difficulté du jeu. Soyez rassuré, après quelques heures de jeu on prend le rythme et les désagréments liés à la difficulté s’estompent. Dragon’s Dogma est bien plus accessible qu’il n’y parait.

Les ogres sont particulièrements dangereux...

La grande force de Dragon’s Dogma est de proposer des combats titanesques dans des environnements ouverts contre des créatures gigantesques. Les combats prennent alors des allures de Shadow of the Colossus où votre personnage, pour abréger un duel qui peut durer de longues minutes, montera sur le dos de la créature pour atteindre son point faible : tête, dos ou ailes. Ces joutes sont particulièrement grandioses, monumentales par moments tant l’animation des cyclopes et autres griffons est particulièrement soignée. Il faut voir le griffon plonger sur votre groupe serres ouvertes, tenter de profiter d’une ouverture pour vite grimper sur son dos avant son envol, essayer de meurtrir ses ailes afin de le faire tomber et voir sa tentative échouer après la disparition de sa barre d’endurance.

Les pions sont très réactifs et participent pleinement à l’action. Suivant leur affinité avec tel ou tel adversaire, ils grimperont eux-mêmes sur le dos des colosses, maintiendront les adversaires plus petits, vous propulseront dans les airs pour vous agripper aux créatures volantes, vous récupéreront au vol si vous tombez d’un griffon ou d’une harpie, vous soigneront, etc. On est sans cesse surpris par la cohésion qui peut résulter d’une bataille et par son dynamisme rehaussé superbement par une mise en scène travaillée incluant parfois une destruction partielle des décors. C’est bien simple, on ne s’en lasse pas !

Il faut éviter les cimetières la nuit...

L’arsenal mis à disposition de votre avatar et de son pion est très riche, chaque exploration, chaque quête pouvant vous récompenser par un élément d’armure (casque, armure, veste, jambières, chausses, gants, cape !) ou une arme (arc, masse, épée, épée à deux mains, dagues, bâtons de magie) dotées d’une direction artistique séduisante qui vous donnera l’impression d’habiller sa poupée. Le look de votre personnage et surtout de votre pion étant essentiel pour attirer les autres joueurs, on sera surpris de privilégier son aspect à l’efficience de sa protection.

L’ambiance sonore est aux petits oignons, alternant rock progressif et chants religieux (la chanson qui habille le menu du jeu est surprenante !), sachant laisser place au silence quand il le faut, elle accompagne notre voyage de fort belle manière. La possibilité de partager à tout moment via une capture d’écran les grands moments de votre périple sur Facebook est une option très utile que l’on aimerait voir plus souvent dans le jeu vidéo sur console. Cela nous permet de partager cette aventure solo et ses paysages parfois somptueux.

Bilan

On a aimé :
  • La direction artistique dans son ensemble
  • La fureur des combats
  • L’exploration la nuit
  • Le système des pions
On n’a pas aimé :
  • Les quêtes préhistoriques
  • Une quête principale inintéressante
  • La gestion de l’inventaire lourdingue
  • La sauvegarde unique
Prendre le dragon par le bon bout

Dragon’s Dogma est un beat them all/hack and slash passionnant, doté de combats épiques, d’un système de pions intéressant et innovant, d’une direction artistique réussie et cohérente et se déroulant dans un monde ouvert. On est réellement happé par le jeu et on peut arriver à mettre de côté ses nombreux défauts pour se concentrer sur son action frénétique et ses combats contre des créatures mythologiques. On peut les mettre de côté mais pas les oublier, son histoire principale pèche par sa platitude, son système de sauvegarde est une aberration, ses quêtes sont inintéressantes et mal écrites, son inventaire est chaotique. Mais on arrive à faire abstraction de ceux-ci si l’on prend Dragon’s Dogma pour ce qu’il est : un concentré d’action dans un monde ouvert avec un bestiaire formidable. Ce n’est qu’après de nombreuses heures de jeu que la machine commence à tourner à vide et que le soufflet retombe irrémédiablement. Mais qu’importe car ces heures auront été mémorables et passionnantes...

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Dragon’s Dogma

Genre : Action RPG

Editeur : Capcom

Développeur : Capcom

Date de sortie : 25/05/2012

Prévu sur :

Xbox 360, PS3