Test - Dead to Rights : Retribution

«Assis, debout, couché, donne la papatte !» , - 3 réaction(s)

Par-delà l’espace-temps et bien au-delà de la profondeur d’une chanson de Passe-Partout, le chien a toujours été considéré comme le meilleur ami de l’homme. Aller chercher une balle, rapporter le journal, chasser les chats et même faire caca partout sont des actions quotidiennes de la vie canine. Le jeu vidéo nous avait déjà proposé d’incarner des chiens, mais tous étaient excentriques comme Sam, le chien détective accompagné de son ami lapin. Jamais nous n’avions eu l’opportunité d’incarner le fidèle compagnon de manière plus réaliste jusqu’à aujourd’hui. Et c’est grâce à Dead to Rights Retribution que nous avons désormais cette opportunité.
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Quelle vie de chien !

Vous êtes Jack Slate, fils de Franck un policier exemplaire, et policier beaucoup plus dissipé vous-même, dans la ville de Grant City. Votre aventure commence par une simple histoire de gang et va se complexifier dans le plus pur style des romans policiers noirs. D’ailleurs, le design du jeu ne nie pas ce détail, puisque les couleurs sombres sont dominantes dans un style graphique assez étrange au premier abord, mais qui n’est pas si mal que ça au final. Le jeu vous proposera d’incarner à tour de rôle, Jack, puis Shadow, le chien-loup de votre père. Ce sera l’occasion d’aborder deux approches de jeu totalement différentes. Lorsque vous contrôlez Jack, le gameplay se tournera plus vers le jeu d’action à la troisième personne, tandis que dans la peau de Shadow, ce sera plus l’aspect infiltration qui sera mis en avant.

Commençons par parler de la phase avec Jack. Cette dernière se présente comme un classique jeu d’action à la troisième personne. Vous pourrez donc tirer, zoomer, vous plaquer contre des surfaces. Ajoutez à cela quelques originalités du soft, comme désarmer les ennemis pour retourner leur arme contre eux, effectuer des combos de manière assez libre permettant de gérer plusieurs ennemis en simultané ou exécuter des ennemis affaiblis. Vous pourrez porter sur vous 3 armes différentes parmi une quinzaine de modèles différents : une de type de grenade, une arme à une main et une arme à deux mains. La visée des armes est assez imprécise, d’une part à cause d’un réticule pas forcément visible obligeant à procéder à un zoom, et donc à ralentir ses déplacements pour viser l’adversaire, et d’autre part à cause du déplacement trop rapide de la visée en mode zoom demandant une certaine dextérité et rapidité d’action.

Surtout que les ennemis sont assez intelligents pour s’écarter de votre ligne de mire et se mettre à couvert lorsqu’ils ont conscience que vous allez leur envoyer leur acte de décès. Les phases de combat au corps à corps (faisant penser légèrement au système de Free Flow de Batman Arkham Asylum) peuvent être engagées à tout moment et s’axent autour d’un système assez libre et fluide permettant d’effectuer des combos en alternant coups forts (B), coups faibles (Y), coups imparables (B+Y), auquels viennent s’ajouoter la possibilité de bloquer avec X et d’attraper avec X et A en simultané. Les ennemis attrapés pourront être projetés ou servir de couverture en appuyant sur le bouton adéquat.

Enfin, le bouton A servira à désarmer les adversaires munis d’une arme et lorsqu’un adversaire sera sonné à force de se prendre des coups sans arrêt, ce bouton fera office d’Execution. Ces dernières varient aléatoirement et également en fonction de l’arme avec laquelle vous vous battiez si vous en aviez utilisé une au début du combat. Les exécutions sont particulièrement violentes et engrangent des giclées de sang considérables venant jusqu’à tacher l’écran par moment.

Dernière petite subtilité avec Jack, puisque vous pourrez donner des ordres à Shadow qui pourra faire diversion ou attaquer des ennemis pour vous faciliter la tâche. Il pourra également rapporter des objets ou venir près de vous. Ce processus nécessitera un petit temps d’adaptation, puisque pour envoyer Shadow à un endroit, il faudra utiliser la flèche haut de la croix de direction puis la diriger à l’endroit désiré et relâcher pour donner l’ordre. Un peu fastidieux en pratique. Heureusement qu’en présence d’adversaires, une simple pression sur haut donne l’ordre d’attaquer l’ennemi le plus proche du centre de l’écran.

Bilan

On a aimé :
  • Incarner Shadow
  • L’incorporation de plein d’originalités dans le gameplay
  • L’ambiance roman policier bien maîtrisée
  • Les bonus bien fichus
On n’a pas aimé :
  • Ne pas choisir d’incarner Shadow quand on le souhaite
  • Quelques ralentissements et bugs
  • Actions contextuelles trop strictes
Va chercher !

Dead To Rights Retribution nous propose une expérience à la fois classique et originale. Et même si le jeu possède quelques lacunes, l’ensemble est assez satisfaisant pour contenter une grande majorité de joueurs. Bien évidemment, on aurait préféré prolonger l’expérience avec Shadow beaucoup plus longtemps, les passages avec ce dernier étant plus exaltants et agréables à jouer. Mais qui sait, peut-être dans une suite on pourra incarner le chien en permanence, je vois déjà le titre : Dead to Rights : A Dog’s Day.

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Dead to Rights : Retribution

Genre : TPS

Éditeur : Namco Bandai

Développeur : Volatile Games

Date de sortie : 23/04/2010

Prévu sur :

Xbox 360, PS3

3 reactions

davidkenobi

08 mai 2010 @ 20:07

Ce jeu obtient de bonnes notes de partout et pourtant il va passé complètement inaperçu...La logique du marché et du marketing, va comprendre.

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Couley

09 mai 2010 @ 13:55

Ça a l’air bien sympa mais à petit prix je pense :) Sinon très bon test en tout cas.

Vlex

11 mai 2010 @ 17:51

A voir quand il sera à meilleur prix y a trop de jeu pour le moment