Même s’il est basé à l’extérieur, le gameplay reste toujours fondé sur le principe de couloirs et respecte l’habituel schéma de se diriger d’un point à un autre, ou faire des aller-retours, avec sur notre passage quelques Nécromorphes à démembrer ou même à massacrer. Durant les 12 derniers épisodes, on retrouve ce genre de situations et vers la fin du jeu, il faut avouer que cela devient très (ou trop) redondant. Mais il faut ajouter à cela les missions secondaires qui font leur apparition pour la première fois dans la série. Certes cela ajoute de la durée de vie, déjà assez conséquente, mais au détriment de la répétitivité. Pourtant les développeurs ont tenté de proposer des nouveautés dans le gameplay comme par exemple les phases d’escalade ou de descente de falaises avec un grappin mais l’idée a tellement dû plaire qu’on se retrouve trop de fois à franchir ce genre de passages. Pour les amateurs de grosses bébêtes, vous ne serez pas déçu puisqu’on retrouve toujours de gros monstres à éliminer comme dans les précédents opus.
Et le gameplay ?
La difficulté est plutôt bien dosée et le jeu reste dans l’ensemble assez coriace, bien entendu suivant votre niveau de difficulté, même si la gestion des armes et des munitions ont évolué. Auparavant, il fallait bien gérer les munitions qui étaient propres à un type d’arme. Dans Dead Space 3, les munitions que l’on récolte sont compatibles avec toutes les armes en votre possession. Il n’y a donc plus cette gestion d’économie d’autant plus qu’il est plus aisé de trouver des cartouches en éliminant ou cherchant dans les recoins. Autre grande nouveauté : c’est la possibilité de personnaliser ou tout simplement de construire complètement votre arme grâce à l’établi que l’on retrouve sur la plupart des chemins. Une fois celle-ci configurée, il sera possible de l’améliorer au fil de l’aventure.
Continuons sur les nouveautés du jeu, c’est l’apparition d’un mode coopératif. Dans Dead Space 2, on notait l’arrivée d’un mode multijoueur compétitif mais dans ce troisième volet, l’option de la coopération a été préférée. Ce mode vous permet de vivre à deux, via le Xbox Live seulement, quelques missions de l’aventure puisque Isaac est accompagné de Carver. Le mode nous permet d’en savoir un peu plus sur le personnage ce qui n’est pas négligeable et du coté du gameplay, les deux héros partagent les mêmes munitions et il devient même plus facile d’éliminer les ennemis à deux. Toutefois, on sent clairement que la coopération a été ajoutée au dernier moment car les missions sont peu nombreuses et puisque dans le mode Solo, Carver ne nous accompagne pas partout.
Sur le plan technique, le jeu est développé sur le même moteur que le premier Dead Space et forcément, il n’impressionne plus comme en 2008. L’autre force de la série est l’ambiance sonore toujours particulièrement soignée, et de ce côté là, on n’est pas déçu surtout si on peut en profiter via un système 5.1 avec une répartition au poil des sons afin de faire montrer la tension. A l’inverse, les dialogues en VF ternissent l’ambiance tellement ils sont pauvres d’intérêt par moment et on regrette l’opus original où Isaac n’avait pas la parole, ce qui appuyait le sentiment de solitude et d’angoisse durant la partie.