Diablo’s Prince of Zelda Death
Darksiders nous avait offert un subtil mélange de Zelda et de God of War, Darksiders 2 n’abandonne pas la recette qui avait rendu son grand frère tout à fait recommandable mais rajoute quelques éléments pour l’enrichir. On ne change pas une équipe qui copie bien donc mais par contre on cherche à copier ailleurs. La première copie qui saute aux yeux sera à chercher chez le Prince de Perse. Death s’agrippe sur des rebords qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à ceux du Prince de Perse, il saute de ponton en ponton, court sur les murs, grimpe comme un chat, est téléporté sur le dernier rebord sûr au moindre faux pas, part n’importe où à cause du placement hasardeux de la caméra, tout comme lui, avec, en prime, les mêmes animations. Cela apporte au jeu certains passages de plate-forme très sympathiques à défaut d’être originaux.
Les autres plagiats sont plus subtils, on retrouve par exemple le système de boule et de bombes à utiliser pour actionner les mécanismes de Lara Croft Guardian of Light, et un système de loot emprunté à Diablo et aux Hack and Slash qui viendra égayer l’aventure avec force de découverte d’armes épiques et d’équipement superbe qui donneront à Death un look atypique et classieux. Peaufiner son équipement et trouver le meilleur compromis possible occupera une grande place dans Darksiders 2, la rareté de l’arme ou de l’armure sera marquée par le traditionnel code couleur auquel viendront se rajouter les armes possédées à qui l’on pourra sacrifier l’équipement non utilisé pour améliorer les caractéristiques et l’attaque. Ce système permet d’accroître l’intérêt du jeu malgré l’austérité et le peu de confort qu’offre l’inventaire de Death.
Et il faudra être bien équipé pour affronter l’univers hostile de Darksiders 2. Death tracera sa route à l’aide de son arme principale, une double faux, et d’une autre secondaire qui fera office d’arme lourde, arme légère ou arme défensive vous permettant de vous adapter plus facilement aux adversaires rencontrés. Le système de combat de Darksiders 2 fera plus appel au timing des attaques qu’à un enchaînement spécifique. La parade aura toujours un rôle prépondérant et les aptitudes spécifiques trouvées au cours de l’aventure comme le bras spectral et le pistolet viendront compléter un arsenal déjà bien conséquent. Dans l’ensemble, le jeu ne mettra que très rarement votre talent à l’épreuve, il est bien facile d’aller au bout des trente heures de jeu proposées.
On conseillera vivement aux joueurs cherchant un tant soit peu de challenge de commencer le jeu en mode Apocalyptique, une difficulté bien plus accessible que celle de Darksiders même s’il faudra faire attention de ne pas s’aventurer dans des donjons optionnels sans être préparé. Certaines explorations ne permettront pas de faire marche arrière. Une fois fini, on aura le plaisir de pouvoir rejouer l’intégralité du périple de Death en mode New Game + et pouvoir finir les quelques quêtes secondaires, les derniers donjons qui vous manquaient en reprenant l’aventure du début avec votre équipement et votre niveau de fin. Un petit plaisir qui ne se refusera pas !