Un nouveau film Cars doit sortir. Enfin, dans plus d’un an quand même. Et bien ce n’est pas une raison, et THQ continue de sortir des jeux exploitant cette licence avec un rythme remarquable. Après un deuxième épisode remake du premier et axé mini-jeux (remake plutôt raté, par ailleurs), ce troisième opus se doit absolument de relever la barre, ne serait-ce que pour justifier son existence.
Pour la victoire
Maintenant que Radiator Spring a son circuit, tout va bien dans le meilleur des mondes. Sauf que le méchant Chick revient accompagné de ses amis pour prouver sa supériorité. Ah ouais ? Et bien c’est ce qu’on va voir ! Le jeu prend donc exactement la même forme que les précédents : des environnements ouverts dans lesquels on dirige Flash pour gagner de multiples épreuves. Les lieux de départ sont également les mêmes qu’avant, mais heureusement la topographie des lieux a changé entre temps et plein de nouveaux circuits ont fait leur apparition. Les épreuves sont segmentées, avec d’une part celles qui font avancer l’histoire, et d’autre part les quêtes annexes qui sont plus des mini-jeux ou des courses particulières. Les habitués de la série seront donc en terrain connu, pas grand chose de changé.
Pour aller à droite, parfois, il faut aller à gauche
Quelques nouveautés tout de même dans la maniabilité, les sages paroles de Doc dans le film prenant ici tout leur sens. En effet, pour gagner il faudra user du turbo dès que possible, et surtout maitriser les dérapages (avec la gâchette gauche) pour prendre les virages sans freiner. Le frein est d’ailleurs le bouton le moins utilisé de la manette pendant tout le jeu. Une fois passé l’étonnement de l’impossibilité d’accélérer et freiner avec les gâchettes (ça vaut bien la peine d’avoir une manette analogique !), il faut bien reconnaître que ça se laisse conduire. Simple d’accès et rapidement fun, ce léger ré-équilibrage du gameplay est plutôt efficace, et les plus jeunes s’amuseront vite. Des efforts ont également été faits pour les mini-jeux, moins monotones et plus amusants qu’avant, sans être envahissants. Les circuits quant à eux sont variés et bien étudiés. Certains sont même bien difficiles pour les plus jeunes. C’est d’ailleurs une limite du jeu, car pour y faire jouer vos enfants, vous devrez bien penser à passer la difficulté en « débutant ». En effet, en plus de circuits parfois peu évidents, les adversaires n’hésitent pas à vous rentrer dedans, et la tenue de route de ce pauvre Flash est bien médiocre. Comme pour s’excuser, ils ralentiront ensuite systématiquement dans le dernier tour afin de laisser sa chance au plus mauvais des pilotes.