Sûrement l’une des séries les plus prisées des joueurs, Call of Duty (que l’on ne présente plus) nous livre son dernier épisode : Black OPS 2, peu de temps avant Noël. Nouvelle histoire, nouveaux personnages, cette fois nous sommes bien engagés dans le futur, pour une guerre sans merci à coups de drones et autres appareils téléguidés. Heureusement pour nous, un membre des forces spéciales d’intervention n’a pas encore son égal numérique même en 2025, et c’est donc sur vous et vous seul que l’on peut compter pour vous salir les mains (et pas qu’un peu).
Note pour plus tard
Mason, Woods, l’agent Hudson, entre autres protagonistes du premier épisode, sont à nouveau de la partie pour ce second opus mais cette fois l’intrigue est vue par les yeux du fils de Mason, en l’année 2025. La crise imminente visant à faire s’écrouler un système capitaliste endurci va faire ressurgir de sombres histoires qui se sont déroulées alors que notre héros n’était qu’un enfant et qui vous sont contées par Woods lui-même, aujourd’hui vieillard inapte à la guerre. D’une manière habile, le joueur sera donc invité à jouer des missions ayant lieu dans le passé et le futur (qui est le présent du jeu, c’est bon ? Vous suivez ?), les missions du passé étant des sortes de flashback aidant à la compréhension de la crise actuelle. Cette fois-ci, le scénario est beaucoup plus fluide et facile à suivre que celui du premier Black Ops. Les missions alternent entre passé et futur de façon linéaire et en toute simplicité, et l’on distingue ainsi beaucoup plus facilement les rôles de chacun des personnages de cette aventure. Bien entendu, les scènes de pure action sont toujours au rendez-vous et comme à l’habitude avec les épisodes de la série, les traditionnels codes du « jeu pop-corn » se retrouvent ici. On pourrait même parfois regretter d’être bloqué manette en main par le déroulement de la mission, qui vous laisse spectateur sans même une action contextuelle quelconque à effectuer. On pourrait encore regretter que les missions ayant lieu dans le passé ne couvrent plus des conflits historiques du XXème siècle, à l’instar des épisodes précédents. Cependant, on participe à certains heurts à travers le monde où le gouvernement d’oncle Sam n’a jamais dû avouer publiquement son implication (même si tout le monde le sait très bien), ce qui finalement colle très bien à la dénomination de « Black Ops » de cet épisode, où même les forces spéciales ne semblent pas toujours au courant des agissements de leur propre camp.
L’atout majeur de cette nouvelle aventure sera très certainement le contexte futuriste, qui nous permet d’essayer quelques gadgets bien pratiques à l’image de l’écran tactile au poignet de notre héros : bien plus utile que n’importe quelle vulgaire tablette ou autre smartphone de nos jours, celui-ci vous permet en permanence d’effectuer n’importe quelle action de jeu comme pirater un terminal, enregistrer une conversation ou encore piloter un drone à distance.
Aucun problème
Car il faut maintenant ajouter à votre arsenal différents drones qui vous aideront à la tâche lorsque le besoin se fera sentir, c’est l’avantage du futur. Des tueurs froids que vous piloterez à distance et qui vous permettront de prendre un avantage certain au cours de l’histoire mais surtout au cours des missions annexes au scénario qui pourront même influencer sur le déroulement de l’histoire en cas de succès.
Dans chacune de ces trois missions facultatives, vous serez amené à accomplir un objectif avec une limite de temps, à l’aide d’un nombre d’unités (drones et/ou soldats) disponibles dès le départ sur le terrain que vous pourrez déplacer à l’aide d’une carte tactique, pratique pour déplacer tout un groupe d’une même unité. Vous pourrez ainsi manipuler n’importe quelle unité que ce soit un soldat, un drone volant ou même une tourelle. Lorsqu’un type d’unité est épuisé, celle-ci est remplacée par des renforts qui mettent plus ou moins de temps à rejoindre la carte suivant leurs caractéristiques, de cette manière, le nombre de soldats grandit plus vite que celui des drones blindés.