Test - Burnout Paradise

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Burnout fait partie de ces licences qu’on exploite jusqu’à la dernière goutte (ou plutôt au dernier dollar). En d’autres termes voici le sixième opus sorti sur console Microsoft, le second sur Xbox 360 et le vingt-deuxième au total toutes plateformes confondues. Alors oui, lorsque l’on a la boîte du jeu devant soi on se dit, et sans le moindre remord, « encore un énième jeu de bagnoles ». Facile mais vrai.

Bienvenue à Paradise City

Vous arrivez dans cette nouvelle ville à bord d’une voiture complètement démolie. L’objectif est simple, en partant doté d’un permis débutant, votre but est de devenir le roi de la route et d’obtenir le permis professionnel Burnout. Pour cela, vous devrez passer par moult permis et le chemin jusqu’à votre triomphe sera ardu. Plus de 120 épreuves hors ligne à difficultés grandissantes se répartissent dans 6 catégories : la course classique, le road rage (exploser un nombre imposé de voitures dans un temps donné), la Traque (nouveau mode chez Burnout où le joueur, poursuivi par des voitures qui veulent sa peau, doit atteindre une ligne d’arrivée), la séquence cascade où comme son nom l’indique il faut réaliser des figures en tout genre (sauts, dérapages, tonneaux) pour remporter le minimum de points indiqué, le parcours burning qui est simplement une course contre la montre avec une voiture spécifique, et enfin l’épreuve Showtime héritière de l’ancien CrashBreaker où vous scénarisez votre accident.

Jantes 22 pouces, alliage titane et siège en peau d’ours

Dans un jeu de caisses, ce qu’on attend surtout au tournant ce sont les caisses elles-mêmes ! Ici pas de marques réelles (pas étonnant vu les accidents que vous allez provoquer), mais des copies reconnaissables au premier coup d’œil. Leur modélisation est tout à fait correcte même si nous sommes loin d’une finition à la Need For Speed. De même pour les vrombissements de moteurs, si vous avez en mémoire ceux de Project Gotham Racing (enregistrés sur les vrais modèles) préparez vous à bien rigoler. EA ne fait pas dans la simulation mais dans l’arcade pure et dure, les voitures sont d’ailleurs réparties selon 3 concepts : les vitesses, qui comme le nom l’indique font dans la rapidité, les agressions adaptées aux conduites agressives et enfin les cascades pour les Chuck Norris en herbe. Pour le nombre de voitures disponibles, vous aurez le loisir d’en débloquer 75, et ce ne sera pas chose facile. Plusieurs moyens s’offrent à nous afin de les débusquer. Tout d’abord en améliorant son permis (c’est-à-dire effectuer un certains nombres d’épreuves), en gagnant des parcours burning (plus rare), mais la manière la plus novatrice reste la dernière : des voitures sont au fil de l’aventure lâchées dans la ville et durant vos tranquilles balades vous allez en voir une vous dépasser à toute vitesse. S’engage alors une course-poursuite endiablée pour faire mordre la poussière à ce chauffard et ainsi gagner sa voiture. L’adrénaline est à son paroxysme grâce à une sensation de vitesse très bien rendue, et votre concentration va être mise à l’épreuve car une fois le boost enclenché, vous n’avez plus droit à l’erreur. Une sortie de virage manquée, une voiture aperçue au dernier moment et c’est votre chance de remporter l’étape qui s’évapore.

Bilan

On a aimé :
  • Durée de vie énorme
  • Mode Online riche
On n’a pas aimé :
  • Répétitif
Résumé

Si vous avez aimé les Burnout, cette version next-gen devra vous combler, dans la lignée d’un Test Drive Unlimited ou encore d’un Need For Speed, c’est une très bonne surprise et on y revient souvent malgré le fait qu’au bout d’un moment une impression de déjà vu s’installe et on commence à se lasser de refaire sans cesse les épreuves. Heureusement le mode online est là avec ses 300 défis pour relancer notre intérêt. C’est un achat que vous ne regretterez pas.

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Burnout Paradise

Genre : Courses

Editeur : Electronic Arts

Développeur : Criterion Games

Date de sortie : 24/01/2008

Prévu sur :

Xbox 360, PS3