Test - Binary Domain

«Il manque que Will Smith» , - 2 réaction(s)

La robotique à toujours été un domaine de prédilection pour les histoires de science fiction à scénario catastrophe. Que ce soit des films comme iRobot ou Terminator, en passant par de nombreuses séries qui abordent plus rapidement ce sujet telles que Star Trek, ou encore Dr Who, pointant tous à chaque fois du doigt le tabou de la robotique : la vie artificielle qui prend le pas sur la vie naturelle.
C’est donc naturellement que ce sujet en vient à être traité en jeu vidéo avec Binary Domain, dernier rejeton de la firme au hérisson bleu.

Le Survivant

Un Simulacre ne sait pas qu’il est un robot. Je vous dis pas le choc que ça va lui faire au réveil quand il va voir qu’il a cette tronche là !

Vous êtes Dan Marshall, ancien membre des forces spéciales qui a reçu le doux nom de Survivant de par sa capacité à toujours rester le seul en vie sur les champs de batailles et dans les situations les plus inextricables. Cette “chance du Survivant”, sera appelée par l’IRTA, un bureau spécialisé dans la robotique à Genève qui contrôle et régule les infractions robotiques. Et ce coup-ci, pas question d’y aller seul, puisque c’est un groupe international qui sera dépêché pour résoudre une crise sans précédent. En effet, l’article 21 de la nouvelle convention de Genève à été transgressé : la société Amada a créé des simulacres, des robots totalement humains qui se prennent pour des humains, et qui ne savent pas qu’ils sont des robots. C’est donc ainsi que vous et Bo, un ancien compagnon, les représentants Américains, vous rendrez à Tokyo pour rejoindre les autres membres du commando : Charlie, ancien du MI6, le commandant de l’opération, accompagné de Rachael, l’autre Anglaise du jeu. La Chine enverra Faye, tandis que Jean et Cain seront des envoyés français. Vous avancerez avec les coéquipiers que vous jugez aptes à la situation (les autres étant en soutien ou passant par un autre chemin), renforçant ou détériorant les liens avec eux en fonction de vos actions, mais aussi de vos paroles. Et c’est là que se pose l’originalité de Binary Domain : la reconnaissance vocale. Vous n’avez pas un simple TPS, mais vous entrez dans un TPS où vous pourrez parler, insulter, congratuler, ordonner, interagir avec vos alliés.

Un des boss du jeu. Oui, il est aussi coriace qu’il en a l’air.

Si le nombre d’expressions reconnues par le jeu pulvérise tout ce qu’on avait eu jusqu’à présent en quantité et en qualité, le titre ne s’en sort pas mieux dans le domaine que ce qui avait été fait jusqu’à présent. En effet, le titre a du mal à reconnaître vos paroles, aussi simples qu’elles soient, les confondant souvent avec autre chose qui n’a absolument rien à voir. Pour dire, seuls les insultes et autres jurons semblent passer du premier coup ! Heureusement que les développeurs ont anticipé un peu le coup en proposant plusieurs variantes d’un ordre ou d’un mot. Ainsi, pour dire oui, vous pourrez dire « OK » (qui ne fonctionne jamais), « oui », « ouais », « d’accord », « bien compris »... Que ceux qui n’ont pas de micro (Micro casque, Kinect) se rassurent, il est possible de donner des ordres avec la manette, avec les expressions présélectionnées (qui s’affichent en maintenant LB), chaque expression étant affiliée contextuellement à un bouton de couleur, mais en pleine action, la tâche sera beaucoup plus ardue. Il arrivera cependant qu’à plusieurs moments, vos alliés déraillent alors que vous n’avez rien dit du tout et se répètent tel un disque bien rayé. Il n’est que trop conseillé de régler minutieusement votre micro et tout ce qui a trait à la reconnaissance vocale dans les options du jeu.

Bilan

On a aimé :
  • L’aspect vocal
  • L’univers et sa paranoïa qui en découle
  • Phases variées
On n’a pas aimé :
  • Le système de reconnaissance vocale pas au point
  • Pas de campagne en coopération
  • Un multijoueurs encourageant, mais qui ne fait pas mouche
Primary Domain

Binary Domain est une très bonne surprise, le titre proposant un TPS varié et intéressant. Et malgré un système d’ordres vocaux déficient qui est au centre du gameplay, le titre arrive à tirer son épingle du jeu par son efficacité et son univers attrayant. Il ne délogera pas le légendaire Gears of War 3 de son trône, pour son aspect multijoueurs aux réglages handicapants, mais sa campagne n’a vraiment pas à rougir face au titre d’Epic Games.

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Binary Domain

Genre : TPS

Editeur : Sega

Développeur : Sega

Date de sortie : 24/02/2012

Prévu sur :

Xbox 360, PS3

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2 reactions

Rone

14 mar 2012 @ 18:25

Il faudrait que le jeu soit bien meilleur que la démo, car celle-ci, bien que très sympa, est loin du niveau de la campagne de Gears 3. Que ce soit visuellement, dans la conception du niveau ou dans le rythme, ce n’est pas du même niveau.

plisskendogue

14 mar 2012 @ 19:34

le jeu est assez moche graphiquement. Les robots sont insignifiants. La visée est nulle. Bref que du mauvais. J’ai arrêté le jeu au bout de 10 minutes.