Rayman contre les lapins crétins

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Ubisoft s’essaie au party game dans l’univers de Rayman, histoire de voir si ce genre de jeu peut se conjuguer autrement qu’avec les mots « Mario » et « Party ». Après le très médiocre Fuzion Frenzy 2, La barre va-t-elle être redressée ?

Ce matin, un lapin…

Alors que Rayman s’apprête à passer une excellente journée, entouré de ses amis Globox autour d’un pique-nique, le cauchemar commence… De terribles lapins, crétins de leur état, surgissent de toute part et enlèvent tout le monde en poussant des hurlements déments. Tous les Globox sont faits prisonniers, et Raman va devoir passer une longue série d’épreuves pour les libérer d’une part, et pour lui-même s’échapper d’autre part. Conduit dans une arène, jeté en pâture à un public dans un premier temps hostile de lapins agressifs et stupides, Rayman va devoir passer avec succès 3 épreuves parmi 4 proposées afin de pouvoir accéder à l’épreuve ultime qui débouchera sur la libération d’un Globox...et sur la série d’épreuves suivante. A chaque victoire, notre Rayman préféré gagnera un superbe débouche-chiotte, et en les cumulant il retrouvera la voie de la liberté… Voila pour le mode « histoire » du jeu, jouable uniquement en solo.

Les épreuves sont très variées (nous allons y revenir un peu plus loin), et le mécanisme de jeu bien huilé. On enchaîne très (trop) vite les victoires, le titre étant particulièrement simple et abordable sans doute du fait qu’il s’adresse à un public très large. C’est bien simple, les objectifs à remplir pour chaque épreuve sont tellement bas que dans 80% des cas on y parvient du premier coup. Bien que seulement 3 victoires soient nécessaires pour passer à l’étape suivante, remplir les 4 permettra de débloquer des chansons ou de nouvelle tenues (et des succès !) toutes plus hilarantes les unes que les autres. Du coup, malgré l’absence de difficulté, on reste la manette à la main pour aller plus loin sur le principe de « encore 1 épreuve et j’arrête » et le temps défile sans qu’on s’en rende trop compte….enfin, dans la limite des plus ou moins 6 heures nécessaires pour finir ce mode de jeu ! La lassitude met pas mal de temps à pointer le bout de son nez, grâce à un humour omniprésent surtout dû à un design superbe et franchement drôle. Les tronches des lapins sont à se rouler par terre, les jeux sont tous plus débiles les uns que les autres, et le titre fourmille de détails amusants (si le costume de lapin crétin à débloquer pour Rayman ne vous fait pas rire, allez consulter au plus vite).

Des lapins partout !

Les mini-jeux sont très nombreux, et ont le bon goût d’être réellement variés et dans la grande majorité des cas plutôt réussis. Attention, il ne faut pas non plus s’attendre à des trucs incroyables, on reste dans la logique de mini-jeux ! La grande majorité ressemble fortement à la version Rayman des jeux gratuits en flash qu’on trouve un peu partout sur PC, certains d’entre eux seulement se hissant au niveau de jeux Xbox Live arcade. On peut définir plusieurs grandes catégories de jeux.

Le matraquage de touches : pas mal de mini-jeux, variant la présentation et l’objectif, se jouent en fin de compte de la même façon. Il faut appuyer avec un rythme soutenu sur une ou plusieurs touches pour gagner ! La difficulté majeure de cette catégorie est surtout une question d’endurance. Pendant combien de temps peut-on appuyer sans relâche sur les touches avant de fatiguer ? Pas les mini-jeux les plus passionnants, même si l’habillage soigné fait passer la pilule. Il faudra par exemple taper avec un marteau sur le crâne d’un lapin pour qu’il ait une bosse la plus haute possible, projeter un super-lapin dans les airs le plus loin possible, ou bien noyer des lapins sous du jus de carotte avant qu’ils ne vous attrapent.

Les jeux d’adresse : cette catégorie est déjà nettement plus variée. Il va falloir faire preuve de touché, bien viser ou être attentif. Si il y a des jeux très amusants, c’est aussi dans cette catégorie que se trouvent les moins bons. Il faudra ici faire tournoyer une vache pour la lancer sur des cibles, conduire une bille dans le cerveau d’un lapin jusqu’à la sortie, empêcher les lapins crétins de sortir des toilettes ou bien sauter à la corde sans se laisser déconcentrer par les lapins qui vous beuglent dessus.

Le jeu de dance : celui-là, présent à chaque épreuve, est plutôt bien fait et aurait pu être un jeu Xbox live arcade. C’est un jeu musical classique, où il faut appuyer sur les gâchettes au bon moment tout en suivant le rythme de la musique. Les morceaux sont variés, le jeu très jouable, et le tout est très amusant.

Les jeux de course : à dos de phacochère, il faut faire le meilleur temps possible. Pas extraordinaire, mais acceptable.

Les jeux de shoot : ce sont les épreuves finales de chaque étape. Une sorte de Virtua Cop où on doit shooter les lapins à coups de débouche-chiotte en déplaçant le viseur sur l’écran. Correctement fait, c’est plutôt sympa à jouer.

Quand on lit tout ça, on peut se dire que c’est globalement du tout bon. Ce bilan positif est malgré tout à relativiser. Comme dit ci-dessus, le challenge en mode « histoire » est très faible, et pour vraiment chercher à faire le mieux possible, il faut passer par le mode « score », dans lequel on a accès à tous les jeux et où il faut chercher le perfect. C’est d’ailleurs ce mode score qui abrite le jeu à plusieurs, cœur de tous les party games !

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Rayman contre les lapins crétins

Rayman contre les lapins crétins

Genre : Party Games