Test - Race Driver : Grid

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Testeur : Lucha Tequila

Après le succès en demi-teinte de Colin McRae : Dirt, Codemasters nous livre encore une version modifiée d’une de ses grandes franchises, la série des Toca Race Driver. Et à l’image des changements qui ont été apportés, le nom de ce nouvel opus est devenu Race Driver : Grid. Ce changement a-t-il été bénéfique ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Pour répondre à ces questions, sachez que des milliers de kilomètres de bitume ont été parcourus, des centaines de voitures ont été démolies et des millions d’euros ont été dépensés en achat de véhicules et salaires de coéquipiers, alors appréciez ce test !

Tour de chauffe

À peine le jeu lancé, et suite à une vidéo des plus sympathiques, à vous de donner un nom à votre pilote, de choisir sa nationalité, bref, un début de jeu commun à presque tous les jeux de course. Cependant, vous pourrez aussi l’affubler d’un prénom ou d’un sobriquet parmi un choix assez complet, par lequel il sera nommé durant tout le jeu. Enfin apparaîtra le menu, avec en fond votre garage et votre voiture, le tout animé avec des pilotes qui passent en arrière-plan. Les choix classiques s’offrent alors, et l’on retrouve le mode carrière, appelé pour l’occasion Monde de Grid, les courses Exhibition, le multijoueurs et les options. Commençons par la carrière, et voyons un peu ce qui nous attend. La première course commence sur les chapeaux de roue avec une mise en scène du départ incroyable, la Terre vue de l’espace, puis zoom sur les Etats-Unis, ensuite sur San Francisco, la caméra accélère encore pour se caler derrière votre voiture, une Viper. C’est parti ! Mais n’ayez crainte, un coach est là en voix off pour vous indiquer les virages les plus difficiles. Voilà qui est fait, vous avez gagné votre première course, félicitations ! Premier chargement pour revenir au menu, et on se rend tout de suite compte de l’influence de Colin McRae : Dirt ; vos statistiques défilent, dans le même esprit, afin de vous faire patienter, bien que ces temps morts ne soient pas si longs. Retour au garage et sur votre première voiture, enfin, sur votre première épave, puisqu’il va vous falloir gagner, dans un premier temps, assez d’argent pour retaper cette Ford Mustang qui est dans un état pitoyable, et monter votre écurie.

Pilote à louer

Pour ce faire, vous aurez la possibilité dans un premier temps de courir pour d’autres écuries, afin d’amasser des fonds et des points de réputation. Le bon point de ce système, c’est que vous ne commencerez pas avec les voitures les moins puissantes, et serez tout de suite au cœur des courses les plus rapides. Les Offres pilote, sont toujours au nombre de trois, et vous proposent divers challenges, qu’il faudra réussir pour gagner un maximum d’argent. Une fois la trésorerie bien remplie, vous voilà capable de vous lancer à votre compte. Mais l’argent ne suffit pas, il vous faudra gagner aussi l’estime, et la crainte de vos adversaires en accumulant des points de réputation, ce qui vous apportera aussi des sponsors. La carrière est partagée en 3 régions, les USA, l’Europe, et le Japon. Chaque région se décompose en 3 badges, correspondant à des permis que vous débloquerez au fur et à mesure que votre expérience augmentera. Seule l’expérience gagnée aux USA servira à débloquer les badges de cette région, et il en va de même pour les autres. Ensuite viendra se greffer un badge international, s’ouvrant avec le cumul de réputation accumulé sur les 3 continents. Chaque région offre des styles de course différents et en grand nombre, on voit déjà que le jeu nous occupera quelques heures avant d’en voir le bout. Mais vous n’enchaînerez pas les courses aussi facilement, puisque la carrière est organisée en saisons. Et à la fin de chacune d’elle, vous aller devoir passer par la case ’24 heures du Mans’. Cette course n’est pas obligatoire, et vous pourrez soit y inscrire votre écurie, soit courir pour une autre équipe. Cette course dure 24 minutes, et se déroule de jour et de nuit. Toutefois, si vous passez cette étape, vous ne gagnerez ni argent, ni réputation. Les courses sont très diversifiées, avec pour chacune d’entre elles, une classe de voitures spécifiques. On retrouvera les courses de Muscle Car, les GT, les Prototypes, les Légendes, les Drifts Car, les Stock-cars ou encore les Monoplaces, avec pour chacune d’elle, un style de conduite bien propre. Dès que vous aurez montré votre valeur, les sponsors viendront à vous. Chacun d’entre eux vous proposera une coquette somme, en échange d’une belle place sur le podium, ou encore de terminer la course sans aucun dégât. Mais vous n’aurez qu’un nombre limité de places sur votre voiture, et il vous faudra gérer au mieux ceux que vous aller placer, en fonction des défis que vous pensez relever, ou de la somme qu’ils vous proposent. En plus de cela, vous allez pouvoir engager un coéquipier, qui vous rapportera lui aussi de l’argent, mais faites le bon choix, tous ne se valent pas ! Pour les voitures, vous aurez deux options au moment de faire votre achat : vous pourrez soit acheter un modèle neuf, soit passer par Ebay pour de l’occasion, et pourrez vendre aux enchères ceux dont vous ne voulez plus.

Bilan

On a aimé :
  • Belle réalisation
  • Le flashback
  • Le live
  • Le fun
On a pas aimé :
  • le nombre de circuits et de véhicules dispo
  • Pas de météo paramétrable
Métal froissé

Une réussite pour Codemasters, Grid vous procurera indéniablement du plaisir, tant en solo que sur le Live. Le nombre de véhicules et de circuits, relativement faible comparé à un Forza ou à un PGR, est compensé par la diversité des épreuves qui vous attendent. Graphiquement sublime et accessible au plus grand nombre, on regrettera cependant quelques détails, comme l’impossibilité d’enregistrer les replays, qui aurait pu être un plus lors des accidents, ou encore les conditions météo invariables.

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Race Driver : Grid

Genre : Courses

Editeur : Codemasters

Développeur : Codemasters

Date de sortie : 26/05/08

Prévu sur :

PC Windows