Quand Activision a annoncé Prototype, le jeu a rapidement intrigué les joueurs. D’abord par son esthétique, puis par les images et vidéos de gameplay qui montraient un jeu très ouvert, semblant offrir une bonne dose de fun. Au fil des vidéos, le jeu avait l’air finalement assez répétitif et le buzz est un peu retombé. Qu’en est-il aujourd’hui ? Réponse ci-dessous.
Le jeu commence par la découverte du personnage qu’on incarne : Alex Mercer. Il se réveille dans une salle d’opération, enchainé sur un lit, et s’échappe. L’histoire qui débute à cet instant, sans trop en dévoiler, sera à base de complots, de militarisme et de manipulation génétique, le tout agrémenté de flash-back réguliers. Dès le début, on sait que Manhattan est infectée par un virus, et que l’armée tente de contrôler ce qu’elle peut. Plus on avancera dans le jeu, plus ça va dégénérer. Alex va donc tenter de comprendre ce qu’il se passe et heureusement, pour faire face à tout ça, il dispose de certains pouvoirs.
New York infecté
Prototype est un jeu à environnement ouvert. On se retrouve donc dans Manhattan et on peut aller où on veut et faire un peu ce que bon nous semble. Soit on choisit de faire les missions principales marquées par un point jaune sur la carte, soit on passe quelques minutes à remplir des défis qui n’ont rien à voir avec le scénario mais qui permettent de se reposer/défouler un peu. Il s’agira par exemple de terminer un parcours le plus rapidement possible, de massacrer le plus de mecs en un temps limité ou encore de planer du haut d’un immeuble pour atterrir sur une cible en contrebas. Au total, il vous faudra entre 10 et 15 heures de jeu pour venir à bout de l’aventure.
Que ce soient les missions liées au scénario ou les défis, une fois réussis, on acquiert des points d’évolution qui permettent d’améliorer les capacités du personnage. Car oui, Alex est doté de pouvoirs assez exceptionnels, même s’il ne sait pas vraiment pourquoi au début. Pour tenter de dénouer tout ça, il faudra non seulement lutter contre les infectés de la ville, mais aussi contre les forces militaires qui tentent de mettre en quarantaine la ville le plus rapidement possible et sans chercher à comprendre quoi que ce soit. L’IA est d’ailleurs tellement bête que si on est pourchassé, il suffira de se mettre hors de leur vue et de changer d’apparence. Une fois qu’on ne sera plus pourchassé, passer à côté d’eux en marchant sur les murs ou en volant au-dessus de leur tête ne leur posera pas de problème. Les militaires sont par contre très nombreux, alors en plus des monstres, autant dire qu’on se retrouve un peu seul contre tous, même si on fera rapidement la rencontre de quelques personnages secondaires qui nous viendront en aide par divers moyens.