Nombreux sont ceux qui attendaient un jeu de tir réaliste sur consoles, et il y a un nom chez les joueurs PC qui est bien connu : Operation Flashpoint. C’est Bohemia Interactive qui est à l’origine de la série mais ce nouvel opus appelé Operation Flashpoint : Dragon Rising n’est pas développé par l’équipe à l’origine de celle-ci. C’est Codemasters qui s’occupe de cette sorte de « suite » alors que Bohemia Interactive est occupé à développer Arma II sur PC. Résultat, est-ce que le passage de flambeau s’est bien passé ? C’est ce que nous allons voir.
La guerre, la vraie (ou presque)
En mettant la galette dans la console, on peut déjà voir que Codemasters a soigné le menu du jeu qui est travaillé artistiquement avec des chants en fond sonore. Mais ce qui nous intéresse surtout, c’est la campagne du jeu qu’on lance très vite.
Après un bref descriptif de la mission, on entre directement dans le cœur du jeu, la mission va commencer. Bizarrement, aucun tutoriel n’est proposé, et pour un jeu comme celui-ci, ça n’aurait pas été de refus étant données les différentes actions qu’il est possible d’effectuer à la manette. Nous voici donc sur l’ile fictive de Skira quelque part au nord du Japon. L’île a été découverte par les Chinois mais est détenue par les Russes. Et puisqu’il y a du pétrole, c’est forcément le bordel et c’est pourquoi l’armée américaine a été appelée sur le terrain pour aider les Russes et lorgner du côté des ressources de l’île tant qu’à faire.
On se retrouve dans la peau d’un soldat américain pendant les 11 missions qui composent le jeu, hélas assez classiques et parfois peu intéressantes. Certaines d’entre elles seront orientées action avec de la prise de positions ennemies ou de soutien aux alliés alors que d’autres seront plutôt calmes avec du repérage de lieux en pleine nuit par exemple. On se rend d’ailleurs compte que graphiquement, Operation Flashpoint : Dragon Rising ne casse pas des briques. Même si le terrain de jeu que propose l’île de Skira est vraiment immense et offre des possibilités tactiques intéressantes (arriver à une position ennemie par la forêt ou bien par le haut d’une colline plutôt que par son aval,etc...), l’impression globale reste mitigée puisqu’on aura souvent l’occasion de voir des textures assez pauvres et de hautes herbes en 2D grossière, accentuant la présence d’aliasing. On retiendra donc surtout la crédibilité de l’île qui fait qu’il est quand même plaisant de courir/ramper dans ses grosses étendues.