Test - Magna Carta 2

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Souvent accueillis comme des messies, les RPGs japonais ont longtemps écrasé la concurrence occidentale. Entre les Final Fantasy, Dragon Quests et autres, tout le monde bénéficiait de sa dose. De nos jours, la tendance s’est inversée, ce qui fait que les RPGs japonais sont bien moins nombreux qu’auparavant. Et bien qu’elle soit un peu mieux lotie dans le domaine que la concurrence grâce à ses exclusivités, la xbox 360 souffre aussi de ce manque. Aujourd’hui, c’est donc Magna Carta 2, un titre exclusif à la console de Microsoft, qui passe sur la table d’opération. Saura-t-il redorer le blason du genre ? Ou nous claquera-t-il entre les doigts ?

Gin !

L’histoire se déroule sur les terres de Lanzheim, un monde qui a subi une terrible guerre il y a 1000 ans nommée la Guerre des Cartas. Ce conflit opposait des êtres surnaturels aux pouvoirs magiques, les Cartas, aux humains. Ce sont ces derniers qui ont remporté le conflit grâce à Strass, un métis des deux races (et qui a donc été renié par les Cartas). Mais le Lanzheim a subi de lourds dégâts et pour aider les terres dévastées à prendre le dessus, Strass créa la Strada, une sorte d’île flottante pour laquelle il se sacrifia en utilisant tout son kamond (énergie) afin de permettre à la vie de reprendre son cours, à la végétation de repousser à vitesse hallucinante, à permettre même l’utilisation de la magie. Quelques conflits mineurs pour le pouvoir ont éclaté durant ces 1000 ans, mais la paix revenait toujours. Nous nous retrouvons donc sur l’île du haut-vent en incarnant Juto, qui n’a aucun souvenir de son passé. Et malgré cela il fut recueilli sans soupçons par la chef de la garde de l’île, Melissa.

Durant ce temps, le premier ministre fit tuer la reine et emprisonner la princesse pour asseoir sa position sur le trône. La princesse arrivant à s’échapper, s’allia avec des seigneurs provinciaux pour créer l’armée du sud. Le grand conflit entre forces du Nord et forces du Sud débuta. Et pendant ce temps, vous n’avez toujours aucune idée de qui vous êtes. Mais la rencontre avec la princesse venue sur votre île changera votre destin à jamais en vous faisant directement entrer dans le conflit. C’est dans ces circonstances que vous ferez vos premiers pas dans cet action-RPG très coloré. Le système de combat est assez complexe, mais avec quelques dizaines de minutes de pratique, vous saurez livrer combat le plus efficacement possible, le jeu proposant d’apprendre les choses petit à petit. Les ennemis sont visibles sur le terrain et vous pouvez choisir de les attaquer ou de les ignorer. Si vous voulez donner l’assaut, une pression sur la gâchette gauche vous permettra d’entrer en mode combat. De là, vos barres de vie, d’endurance et de Kan apparaissent, et vos actions offensives et défensives débloquées sont utilisables.

Le jeu s’articule autour du système d’endurance et de Kan. Chaque action effectuée en mode combat, quelle qu’elle soit, remplira de votre jauge d’endurance de couleur bleue. Une fois cette dernière pleine, elle changera de couleur pour du rouge et vous passerez en surcharge. Cette période se compose en deux parties : si vous êtes en plein milieu d’un enchaînement, vous pourrez continuer votre combo, tout en infligeant des dégâts plus importants (selon l’importance de charge de la barre d’endurance en surcharge). Mais une fois que votre ennemi est tué, que votre combo est terminé, ou que vous vous stoppez, vous serez immobile et vulnérable. Si vous terminez votre attaque en surcharge par une technique spéciale (utilisant des Kans), vous serez en Etat de Chaîne (et donc, immobile). Deux solutions permettent de l’annuler : attendre que la jauge se vide, ce qui n’est pas forcément pratique en combat, ou prendre le contrôle d’un autre personnage (3 en simultané, mais on peut en changer quand on veut parmi les 6 disponibles) et entrer aussi au Etat de chaîne avec une technique spéciale avant que l’état de Chaîne ne soit dissipé, et les deux personnages concernés seront frais comme des gardons soulagés de toute fatigue. On appelle ça une Rupture de Chaîne, Maîtriser cette technique est vital pour la suite du jeu et d’autres subtilités viendront se greffer dessus, comme les techniques combinées, les actions spéciales (pouvant être activées en fonction du personnage et de la situation dans laquelle il est), utiliser des objets...

Bilan

On a aimé :
  • Le système de combat
  • Le gameplay en général
  • Jeu assez varié
  • Menus complets et simples
On n’a pas aimé :
  • La mise en scène totalement ratée
  • L’histoire très classique et prévisible
  • Les tutoriaux sont assez incompréhensibles
  • La partie technique limite
Poker ! Hein ? On le dit pas ?

Magna Carta 2 se trouve être un RPG qui souffre de beaucoup de défauts dans ce domaine : histoire vue et revue, mise en scène horrible, bugs dérangeants, durée de vie, hors quêtes secondaires, très limitée. Néanmoins, le jeu dégage un petit je-ne-sais-quoi qui encourage le joueur à continuer et à apprécier le système de combat qui mélange nervosité et gestion, ainsi que les subtilité du gameplay, comme la customisation des armes faisant penser au célèbre FF VII. Magna Carta 2 comblera vos heures creuses entre des poids lourds du genre sans que vous ayez à le regretter.

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Magna Carta 2

Genre : RPG

Éditeur : Namco Bandai

Développeur : Softmax

Date de sortie : 16/10/2009

Prévu sur :

Xbox 360

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1 reactions

bakino

20 fév 2011 @ 15:37

je trouve ce test assez explicite,

mais vu le nombre de J-rpg ( K-rpg ? ) que la xbox possède il ne faut pas hésiter, il est sympathique, fait passer le temps bien que la durée du jeu ne soit pas pharaonique !