Vous en avez marre de vous taper des jeux sur la Seconde Guerre mondiale ?
Vous en avez marre de dézinguer du nazi à chaque coin de map ?
Vous en avez marre de faire exploser du boche à coup d’explosifs ?
Vous en avez marre de devoir sauver le monde le la menace du 3ème Reich ?
Vous en avez marre de lire « Vous en avez marre » ?
Alors Le Saboteur n’est pas fait pour vous.
A moins que...
Le Sabot
Le Saboteur vous met dans la peau de Sean Devlin, un mécanicien et pilote irlandais qui, par la force des choses, va se retrouver impliqué dans une guerre sanglante en plein coeur de Paris. Et devinez ce que vous allez devenir ! Le Saboteur, lui-même ! Les choses sont bien faites quand même... Vous devrez, à l’instar d’un GTA IV, parcourir le Paris (et quelques autres lieux) de la fin des années 1930 (quelques mois après le début de la guerre, en pleine occupation Allemande) pour effectuer diverses missions plus ou moins obligatoires qui vous narreront la trame de l’histoire, et plus encore, puisque vous aurez la possibilité de réaliser des missions annexes découvrant un peu de l’histoire de ces commanditaires et/ou de la Seconde Guerre mondiale.
L’aspect technique du jeu est très glorieux et fait honneur à la Xbox 360. Les graphismes sont soignés et les animations sont assez bluffantes de réalisme. Il est cependant à noter l’affichage progressif de décors, un peu tardifs, et un seul gros ralentissement lors de l’avant-dernière mission du jeu (faut dire que ça pète carrément de tous les côtés). Vous constaterez aussi des baisses de framerate çà et là, mais rien de méchant. Le game design est tout simplement excellent. En effet, vous commencerez le jeu dans un Paris en 4 couleurs. Le jeu étant en noir et blanc, deux couleurs supplémentaires (le jaune et le rouge, si cher à l’emblème du 3ème Reich) viennent renforcer un aspect d’oppression et de désespoir dans la ville. Ce sera à vous de redonner espoir au peuple allié grâce à vos actions (évitez de trop en tuer quand même, il y aurait des conséquences temporaires, comme la désactivation des planques, ou la riposte de ces derniers s’ils sont armés).
Cet espoir coloriera entièrement le quartier concerné. On se retrouve donc durant le jeu avec des morceaux de la carte en noir et blanc et d’autres tout colorés, la transition se faisant aussi naturellement qu’intelligemment via une progression colorimétrique de toute beauté. Le jeu est entièrement traduit en français et nous offre des voix convaincantes, malgré quelques cafouillages de tonalité dans certains jeux d’acteurs. Les musiques disponibles en voiture sont accrocheuses et dans le ton de l’époque. Ne vous attendez pas à du rock, du rap ou de la techno. Et attendez-vous encore moins à vous retrouver dans une Ferrari, les voitures aussi sont d’époque, mais pas pour autant moins efficaces.