Test - Iron Man 2

«Pire qu’avant c’est possible ?» , - 0 réaction(s)

Après un premier épisode sympatoche, mais bourré de défauts, l’homme dans son armure d’acier revient accompagné de son ami gris et ils sont pas contents. Quelqu’un aurait apparemment oublié de payer les factures d’électricité, et maintenant il leur est impossible d’écouter de la musique et de manipuler l’armure en même temps, pour faire des économies sur les batteries. Alors qu’ils auraient pu les régler avec un peu de retard et le problème aurait été réglé... Qu’ils sont étranges ces riches playboys !

Hey Machine ! This is War !

Iron Man 2 vous propose de retourner dans la peau de Tony Stark, lui-même dans les circuits d’Iron Man. Et cette fois-ci, pour coller avec le film, il ne sera pas seul, puisque War Machine contrôlé par son ami Rhowdy sera également de la fête. Pour ce test, je vais faire dans l’inédit, puisque avant de continuer la lecture de celui-ci, je vais vous demander de lire le test du premier opus datant d’il y a deux ans et que vous pourrez trouver ici-même.

Ça y est, vous l’avez lu ? Parfait ! Nous allons donc pouvoir rentrer dans le vif du sujet. Oubliez tout ce que vous saviez du jeu Iron Man, ici on efface tout et on recommence ! Malheureusement, cela ne signifie pas que nous avons affaire à une suite meilleure. Tout est décevant dans ce jeu à commencer par l’aspect technique. Ce dernier est un poil supérieur au premier, ce qui se traduit visuellement par un titre pas très solide face aux productions actuelles. Les animations sont correctes et seuls quelques rares ralentissements peuvent se ressentir vers la fin du jeu quand ça pète de tous les côtés. On regrettera que le personnage soit lent. Très lent. Aucune sensation de vitesse : là où le premier nous donnait de bonnes sensations de vol, ici, on a l’impression de manipuler un escargot volant.

FATAL ERROR : Please don’t reload the system

Côté gameplay c’est catastrophique. En partie à cause de la caméra trop proche du personnage et du système de lock automatique qui en fait un peu à sa tête en délockant quand bon lui semble les cibles ; et sans compter sur le fait qu’il faut être très proche des adversaires pour espérer les cibler et les toucher (100 mètres). Les deux combinés en font un vrai calvaire à jouer. Mais ce n’est pas tout !

La prise en main à été entièrement revue et là encore c’est catastrophique. Les phases de vol, en plus d’être lentes, sont assez injouables. La répartition de l’énergie en fonction des circuits devient automatique en fonction qu’on soit en vol stationnaire, en vol ou en marche, mais elle est tout sauf performante. Les gâchettes servent à utiliser l’armement et la croix de direction sert à changer les armes de chaque côté, ainsi que le style de combat.

Ce dernier utilise deux boutons et ne sert pas vraiment en jeu, étant donné que, pour votre sécurité, il vaut mieux aborder les ennemis à distance. Vous évoluerez donc avec un gameplay et une prise en main catastrophique dans des niveaux très courts, le jeu se bouclant en 6 heures environ. Et ici, là où l’argument War Machine aurait pu être une force en proposant de la coop en effectuant d’autres objectifs ou un prétexte pour aborder les niveaux d’un autre point de vue, il n’est en fait qu’une skin. Seuls les dialogues changent lors des cinématiques, identiques.

Cinématiques qui montrent bien la plupart des défauts techniques du soft qu’ils soient visuels ou sonores. Là encore, il n’y a pas grand chose à sauver. D’énormes décalages entre les voix et les lèvres sont récurrents, tout comme la partie artistique qui est assez calamiteuse. Les voix sont aussi efficaces et d’aussi bonnes qualités que celles de X-Blades, il était difficilement possible d’imaginer cela possible de voir d’aussi mauvais doublages dans un jeu. Même si, relativisons un peu, la voix de Jarvis est pas trop mal jouée. Le reste oscille entre le moyen et le pitoyable avec probablement la palme à la voix de Nick Fury qui ne fait que lire ses dialogues sans une seule intonation, et ne respecte pas non plus les règles d’articulation et de respiration rendant ses phrases très peu naturelles. Les musiques sont quant à elles pas trop mal, mais beaucoup trop discrètes.

Bilan

On a aimé :
  • Pas grand chose en fait.
On n’a pas aimé :
  • Le changement radical de gameplay
  • La caméra est horrible
  • Trop de choses
Déception d’acier !

Iron Man 2 est l’exemple typique de la très mauvaise suite opportuniste à laquelle on avait droit il y a des dizaines d’années de cela. On ne peut pas dire qu’Iron Man était un chef d’oeuvre, mais il proposait des idées sympathiques et un gameplay plutôt agréable, bien que légèrement bâclé. Dans cette suite, les développeurs ont fait le curieux choix de virer tout ce qui était appréciable et de rendre le jeu injouable et désagréable. A croire que nous avons affaire à un jeu pas fini mais commercialisé pour profiter de l’engouement de la sortie du film. Et non, il n’y a pas grand chose de bien à dire pour ce titre, tellement il est décevant ! Si vous êtes fan du héros d’acier, contentez-vous du premier opus (pourquoi croyez-vous que je vous l’ai fait lire en début de test ?). Si vous vous décidez, malgré tout, de vous lancer dans l’aventure Iron Man 2, la direction niera toute responsabilité de vos actes et vous balancera un « HAHA ! » Nelsonesque digne de ce nom. Vous voilà prévenus.

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Iron Man 2

Genre : Action

Editeur : SEGA

Développeur : SEGA

Date de sortie : 30/04/2010

Prévu sur :

Xbox 360, PS3