Quand Microsoft a annoncé Halo Wars, le titre a tout de suite intrigué puisqu’il s’agissait non seulement d’un jeu développé par les talentueux développeurs d’Ensemble Studios (créateurs de la série Age of Empire), mais aussi d’un jeu, non pas de tir, mais de stratégie en temps réel. Bien que le genre se fasse de plus en plus présent sur console, il reste néanmoins minoritaire et réservé à une certaine catégorie de joueurs non-habitués à ce style de jeu sur console. Qu’importe, le pari est lancé et le ton est donné : Microsoft souhaite réunir les amateurs de la série Halo et ceux de stratégie en temps réel. Essai réussi ?
Préambule
Halo Wars se déroule 20 ans avant les événements racontés dans la série Halo version FPS qu’on connaît tous. Et pour ceux qui découvriraient cet univers ou qui souhaiteraient en apprendre davantage, le menu principal du jeu propose une chronologie Halo dans laquelle les événements les plus importants sont expliqués. Le fil conducteur est bien entendu la campagne solo qui commence à bord du vaisseau Spirit of Fire, de l’UNSC pas loin de la planète Harvest. Bien entendu, des unités Covenants sont détectées et ce sera le début de l’aventure qui commence d’ailleurs par une cinématique fort bien réalisée. Au total, une vingtaine de minutes de cinématiques seront présentes dans le jeu pour notre plus grand plaisir tant elles en jettent. On imagine alors ce que pourrait donner un film Halo si c’était aussi bien maîtrisé.
Aucun doute, c’est du Halo
Un rapide didacticiel est proposé pour nous permettre d’appréhender les contrôles de ce RTS à la manette et on s’y fait en quelques secondes. Plus tard dans le jeu, on arrivera ainsi parfaitement à sélectionner ses unités, les bouger, attaquer, etc. Il faut dire qu’un soin tout particulier a été accordé à la jouabilité puisqu’on peut faire à peu près tout ce qu’on veut facilement. On sélectionne une unité avec A, on lui donne un point de rendez-vous avec X, on sélectionne toutes les mêmes unités en appuyant 2 fois sur A, etc. Pour les sélections de groupe, on peut laisser appuyer sur A et voir un cercle apparaître qui permettra ensuite de sélectionner une partie des unités ou on peut aussi bien choisir toutes les unités présentes à l’écran ou sur la carte avec LB et RB. Dommage qu’on ne puisse pas attribuer des numéros de groupe pour une sélection rapide. Du côté de la caméra, on peut évidemment zoomer/dézommer et faire des rotations sous tous les angles possibles.
Au fil des missions, on s’apercevra alors que l’utilisation de la manette est ici bien pensée et qu’elle n’est pas un frein à notre progression dans le jeu. Pour les moins doués, il existe de toute façon 4 modes de difficultés allant de « facile » à « légendaire ». Eh oui, on est dans l’univers d’Halo et de multiples détails comme celui-ci (même mode de difficulté que dans la série FPS) sont nombreux. Le mode campagne nous proposera au final 15 missions qui nous feront découvrir plusieurs environnements parfaitement ancrés dans l’univers d’Halo, et ce dès la première mission. Après la superbe cinématique réaliste, c’est sûr que ça fait un petit choc de retrouver des grenades bleues, des véhicules violets et autres armures jaunes mais au moins, on n’est pas dépaysés par rapport à ce qu’on connaissait déjà. Les amateurs de la série s’immergeront ainsi facilement dans l’aventure, d’autant plus que la bande son reste, elle aussi, dans la même veine que les précédents Halo et s’intègre parfaitement à ce qui se passe à l’écran.
Au niveau des unités disponibles, c’est là aussi conforme à nos attentes et on retrouve donc les unités et véhicules habituels des humains de l’UNSC et des Covenants, et on aura même droit à quelques unités encore jamais vues comme le véhicule volant de l’UNSC Vautour. Évidemment, certaines unités pourront être améliorées et les marines pourront par exemple lancer des grenades, les Spartans bénéficieront de mitrailleuses lourdes, etc.
