Test - Gray Matter

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Genre sous-représenté ces derniers temps, et encore plus vrai sur console, les Point and Click ont très souvent fait le bonheur des fans d’enquêtes. C’est donc avec une grande attention que nous avons suivi l’affaire Gray Matter et avec une grande attention que vous lirez ce test. En même temps, y’a examen écrit sur le sujet représentant 99% de votre note générale, donc vaut mieux le lire pour pas se prendre un carton, enfin c’est vous qui voyez.

What’s the Matter ?

Gray Matter vient tout droit du cerveau de Jane Jensen, dont le nom devrait faire sonner quelques cloches aux fans du genre avec notamment la série des Gabriel Knight. Et ça tombe bien, puisque le jeu va parler de cerveaux. Plein de cerveaux. Pour être plus précis, le fonctionnement du cerveau. A cet aspect scientifique, il faudra ajouter des histoires de magicien, de fantômes et d’étudiants qui agrémenteront la quinzaine d’heures pour boucler le soft complètement. Vous aurez, lors de votre aventure, l’occasion de contrôler Samantha Evrett, une magicienne américaine inconnue qui parcourt le monde, ainsi que le Dr David Styles, un célèbre neurobiologiste anglais plutôt acariâtre et bourru, qui pleure depuis des années la mort de sa femme. Deux personnages que tout sépare et qui vont être réunis par le mensonge et la simple curiosité pour former une équipe aussi inconcevable qu’efficace pour découvrir ce qui se cache derrière les incidents sur le campus d’Oxford.

Le scénario est, avec la bande sonore, le gros point fort du titre. Ce dernier, bien qu’un peu lent à démarrer, est suffisamment rythmé et passionnant pour ne pas s’ennuyer tout le long du jeu. Ne vous attendez pas à des pétarades, des combats d’anthologie ou des explosions de malade, car dans ce jeu, c’est votre cerveau qui va devoir faire de l’exercice pour avancer en résolvant des énigmes. Ces dernières ne sont en règle générale pas bien difficiles pour quiconque possède un esprit un minimum logique. Seul le huitième et dernier chapitre saura vous arracher les cheveux, tant la logique passe un peu à la trappe.

Chacun des 8 chapitres est divisé en plusieurs quêtes que vous pourrez accomplir en simultané. Pour vous y retrouver, chacune est quantifiée en points et en pourcentage, et vous indique donc votre progression sur telle ou telle quête du chapitre. L’ensemble des chapitres forme une seule et même histoire qui narre la rencontre quelque peu houleuse de nos protagonistes. A n’en pas douter, une suite est prévue avec comme axe une nouvelle enquête agrémentée de l’histoire des personnages.

Bilan

On a aimé :
  • L’histoire
  • La bande sonore
  • L’atmosphère
  • Menu radial super pratique à la manette
On n’a pas aimé :
  • Incrustation du menu radial et textes affiliés mal faite
  • Écran de jeu très petit sur Télévision SD
  • Textes difficilement lisibles sur écran SD
What’s up, Doc ?

En dépit de quelques gros défauts, probablement dus à un portage fait à la hâte, nous avons là avec ce Gray Matter, un jeu très sympathique qui passionnera les gens fans du genre via son scénario et qui saura, grâce à son système de menu radial et sa relative progressivité, initier les profanes à ce type de jeu d’enquête tellement sous-représenté à notre époque.

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Gray Matter

Genre : Action

Editeur : Wizarbox

Développeur : DTP Entertainment AG

Date de sortie : 02/12/2010

3 reactions

Xx CAYM xX

06 déc 2010 @ 19:05

dommage qu’il n’est pas utilisé kinect pour ce genre de jeu.

spydercochon

07 déc 2010 @ 01:40

Mouais bof avec le Kinect t’aurais vite plus de bras ^^ Sinon le jeu a l’air sympa, mais je pense que je vais plutôt prendre la version PC, la souris restant le must.

Jarel

08 déc 2010 @ 08:45

Je vais le prendre sur xbox, jouer sur son canapé avec une grosse télé restant le must.