A un, c’est bien
En dehors du multi, on constate que les modes carrière et pro ont fusionné, avec la possibilité au lancement de la partie de choisir son statut : pro, entraîneur ou les 2 à la fois. Pour ceux n’ayant connu ni l’un, ni l’autre, il s’agira soit de créer son poulain, le Gamerface permettant d’importer sa propre photo pour la coller à son joueur, et de gagner sa place au sein de l’équipe de votre choix, en participant aux matchs de championnat (toujours pas de compétition européenne), gagnant ainsi des points pour votre pro qui sont distribués automatiquement en fonction des objectifs que vous avez accomplis, consultables dans les menus d’aide du jeu.
En tant qu’entraîneur, vous devrez aligner votre équipe et la mener vers la victoire en gérant la fatigue, les transferts et le budget, attirant dans vos rangs les meilleurs joueurs possibles en fonction de votre réputation et surtout du salaire proposé. Si votre joueur fait partie de l’équipe, vous en profiterez pour participer aux matchs, mais n’espérez pas un match plein de consignes tactiques, il s’agit d’une version très light des gestions de football que connaît le PC (ou qu’ont pu connaître les consoles).
L’IA a été améliorée, et fera désormais des erreurs (parfois trop), et surtout, certains joueurs tenteront des dribbles, ce qui n’est pas un mal. L’ennui, c’est qu’ils mettent parfois beaucoup trop de temps à faire la passe, et même s’il vous suffit de la demander en appuyant sur le bouton A (ou Y pour la profondeur), on regrettera que le jeu avec les autres membres de l’équipe ne soit pas mieux géré. D’autre part, le bouton B quand vous n’avez pas la balle, vous permettra toujours de demander à vos coéquipiers de faire un pressing sur le porteur du ballon. Régression de ce côté, ce n’est plus systématiquement le joueur de votre équipe le plus proche qui va effectuer ce pressing, du coup ça peut prendre pas mal de temps avant de récupérer le ballon.
Pour terminer le tour d’horizon des modes de jeu, on constatera la présence désormais habituelle du mode fiesta où vous jouez contre des amis pour obtenir des bonus qui améliorent votre équipe pendant un match ou handicapent l’adversaire, le mode compétition pour refaire un championnat au choix, la possibilité de créer votre propre compétition pour créer votre simili ligue des champions ou coupe de l’uefa par exemple (toujours pas de licences européennes malheureusement), ou le season live qui vous permettra de revivre les matches phares de la saison avec votre équipe préférée.
It’s (not) in the game !
Si la quête aux exploits et ces différents modes de jeu ne vous suffisaient pas, vous pourrez toujours admirer et publier vos ralentis, regarder les vidéos didacticiels (plutôt pratique pour apprendre certains gestes techniques), par hasard désactiver les commentaires français qui n’ont pas changé depuis 2 ans et les remplacer par les commentaires anglais ou néerlandais inclus de base ou, si vous en avez le courage, importer vous-mêmes vos chants de supporters. Cette dernière option est néanmoins plutôt laborieuse et peu intuitive : trouver les chants, graver un cd, importer le cd sur sa xbox, créer une playlist, importer la playlist via fifa. La qualité de la bande son étant plutôt bonne, supérieure à Fifa 10, c’est surtout pour les chants de supporter ou vos musiques préférées pour célébrer le but de votre pro que cette possibilité sera vraiment “utile”.