Ennemi Territory : Quake Wars

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Il est des licences prestigieuses qui ne nécessitent que de montrer leur nom pour réaliser des ventes faramineuses quelle que soit la qualité du produit allant du bon à l’ultra mauvais. Ce fut le cas, entre autres, avec les Pokémons, GTA, Naruto, l’anorexie, la Golf TDI et Nicolas Sarkozy. C’est désormais au tour de Quake d’entrer dans la danse avec Ennemi Territory : Quake Wars. En attendant le début du test, je vous propose une partie de Janken. 1...2...3 ! Héhéhé, j’ai gagné. Tu n’avais aucune chance contre moi cher lecteur. Une revanche ? Ah tiens, le test arrive...

Pä !

A peine la galette insérée, que nous avons droit à une intro de bonne qualité digne d’un générique de SF. Le ton est lancé et le menu apparaît. Dès lors, nous avons le choix entre un mode campagne proposant quatre campagnes de 3 maps, un mode entraînement, un mode multijoueur, un mode LAN, un mode action immédiate (on choisit ses paramètres de jeu, sa map, et c’est parti) des stats et des options. Commençons par le mode solo. Ce dernier vous laisse la possibilité d’incarner la FDM ou les Skroggs. Chacun a son propre type d’armement et ses unités qui se valent d’un camp à l’autre. Rassurez-vous. Vu que le scénario quasi-inexistant n’est qu’un prétexte au frag, il n’y a rien de complexe. Il n’y a même pas de mise en scène, donc rien à comprendre ! Vous pouvez ranger votre cerveau bien au chaud dans son bocal de formol, ici ce sont les flingues qui parlent. Vous devrez donc effectuer des objectifs répétitifs pour remporter la partie : protection d’appareil, destruction de cible, piratage de machine, conquête d’un territoire. Rien de plus simple. Enfin sur le papier... Le jeu ayant été à la base pensé en mode multijoueurs, on se demande pourquoi ils ont fait un mode campagne. En fait il s’agit de frag sous couvert de missions, en temps limité, contre des bots (et non pas des ennemis). Et quels bots ! Si les bots adverses, à peu près organisés, vous donneront un peu de fil à retordre, vos alliés sont, eux, vraiment cons comme des balais. Ne comptez pas sur leur collaboration. Quel que soit le camp choisi. Les adages « C’est toujours mieux chez les autres » et « On ne peut compter que sur soi-même » s’appliquent parfaitement dans ce jeu. De plus, l’action à l’écran est réellement bordélique, et la mini map sur l’écran n’aide pas vraiment à situer l’action. Mais attends cher lecteur, tu n’es pas arrivé au bout de tes surprises. Loin de là...

Avant de continuer d’avantage, penchons-nous très rapidement sur le côté technique de la chose. En résumé, cela donnerait : graphismes très honnêtes (plutôt jolis même pour certains effets), animations pas trop mal, gameplay intéressant sur le papier, jouabilité à chier, IA à deux balles, scénario disponible en format timbre poste pour nains, mise en scène inexistante, design classique mais efficace, ambiance sonore correcte mais quelconque. Mais comme j’ai envie d’écrire quelques paragraphes de plus, c’est parti pour la version longue !

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