Test - Dragon Age : Origins

«Mass Effect au pays des dragons ?» , - 3 réaction(s)

Depuis des années, le monde des RPG voit toute sorte de jeux tenter de tirer leur épingle du jeu pour laisser un souvenir plus ou moins impérissable dans le cœur des gens. Après une période dominée par les RPG américains qui sévissaient sur PC, les japonais ont su prouver qu’ils avaient de l’imagination à revendre en s’imposant très largement sur consoles. Aujourd’hui que l’exotisme s’est épuisé, les jeux de rôle américains redeviennent peu à peu à la mode, avec notamment les excellents Oblivion , Jade Empire ou Mass Effect, avec un éditeur en tête de ligne : Bioware. Dix ans après le premier Baldur’s Gate sur PC, le développeur annonce un RPG médiéval mêlant donjons et dragons que tous ont rapproché de la saga avortée qui avait fait les beaux jours de nombre de joueurs. Les joueurs frustrés par l’annulation de Baldur’s Gate 3 trouveront-ils ici leur compte ? La Xbox saura-t-elle mettre à profit les mécanismes d’un tel type de jeu malgré la manette imposée ? Réponse ci-dessous…

Come on baby light my fire

Dès l’arrivée sur le menu, la musique met directement dans l’ambiance. Avant toute chose, petit tour par les options : pas de règles complexes AD&D à paramétrer, seuls des paramètres simples comme la difficulté, les indications à l’écran ou le volume des différents types de son par exemple. Après un passage par le contenu téléchargeable offert dans le jeu pour récupérer l’armure du dragon (réutilisable dans Mass Effect 2) et l’extension du prisonnier de la pierre, on peut passer au jeu…

Eteignez la lumière, allumez les bougies, l’aventure commence.

La cinématique d’intro, faite avec le moteur du jeu, n’est pas des plus prometteuses, mais l’essentiel n’est pas là, et on enchaine avec la sacro-sainte création du perso. Ici, les développeurs ont voulu simplifier les choses une nouvelle fois : un paramétrage physique correct, mais seulement 3 races (humain, elfe, nain), 3 classes (guerrier, voleur, mage) et 6 antécédents possibles selon vos précédents choix. Celui-ci aura néanmoins une influence directe sur un des 6 scénarios disponibles, et vous verrez ainsi un début d’aventure différent que vous soyez mage-humain ou guerrier-elfe par exemple. Ne vous réjouissez pas trop vite cependant, cette différence n’aura pas non plus une incidence démesurée sur votre aventure, et vous vous retrouverez rapidement au même point peu importent vos décisions passées.

Côté compétences, ce n’est pas la joie non plus et passé les premiers niveaux, on aura du mal à choisir quelque chose de pertinent pour sa création dans le maigre choix proposé, mais heureusement, le choix dans les talents est déjà plus conséquent et rattrape un ensemble. Par la suite, la montée de niveau vous permettra de débloquer 4 classes de spécialisation, si tant est que vous les ayez apprises d’un membre de votre groupe, d’étrangers sur la route ou de livres obtenus chez les marchands au cours de votre histoire.

Bilan

On a aimé :
  • Une aventure longue, immersive et prenante
  • Des doublages et dialogues de qualité
  • Les membres du groupe et les interactions offertes avec eux
On n’a pas aimé :
  • La technique en retrait
  • L’impression de couloirs
  • La sur-simplification de certains mécanismes RPG
Dans la gueule du dragon

Dragon Age Origins était attendu au tournant par nombre de fans nostalgiques de la série mythique des Baldur’s Gate. Comparé à son homologue, le portage sur consoles aura desservi ce jeu au potentiel fort qui parait avoir été simplifié à l’extrême pour s’adapter aux joueurs du support : des races, des classes et des compétences peu nombreuses, une partie technique en retrait, des décors-couloirs laissant peu de choix de chemin, une pause tactique et une caméra vue du dessus supprimées sont autant de points qui plairont aux amoureux des aventures captivantes sans avoir à passer des heures dans les menus. Autant de points qui échauderont sûrement les joueurs PC, et qui me poussent à leur recommander l’achat du jeu sur ce support plus que sur Xbox 360. Néanmoins, pour les autres, l’expérience de jeu reste trop plaisante pour s’abstenir à cause de cette comparaison et l’achat sur 360 ne devrait pas décevoir les amoureux des RPG médiévaux de Bioware. Les dialogues nombreux servis par des doublages de qualité, des musiques d’exception, une durée de vie en béton, des quêtes variées et nombreuses et des personnages charismatiques devraient mettre le joueur que vous êtes dans l’ambiance sans trop de difficulté. Attention, jeu à haut potentiel chronophage...

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Dragon Age : Origins

Genre : Action RPG

Editeur : Electronic Arts

Développeur : Bioware

Date de sortie : 05/11/2009

Prévu sur :

PC Windows

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3 reactions

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frontier

18 nov 2009 @ 04:34

Tout à fait. « Coup de coeur ». =D

Je viens justement d’en faire encore un peu et je viens tout juste de rassembler les différentes races (je vous dis pas le nombre d’heure de jeu que j’ai passé dessus ces derniers jours).

Bref, du bonheur de jouer à Dragon Age.

Par rapport au test, concernant les couloirs, il est vrai que c’est un peu le cas. Mais personnellement je trouve correct la façon dont c’est réalisé. Donc c’est de loin le point le plus dérangeant.

Bref, moi j’y met un 4.5/5. Parce que certains bugs, et pas assez de cinématique à mon gout.

jaireimy

18 nov 2009 @ 06:51

L’épreuve de garde des ombres dans les terres sauvages, avec la bande de terre de 1 mètre de large qui passe au milieu de grandes flaques d’eau (ou des lacs bien moches) que l’on ne peut pas traverser ... euh la ça faisait quand même pitié comme première zone extérieure (parole de nain).

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Apollon13

18 nov 2009 @ 08:02

la comparaison avec baldur est de toute façon compliquée... Il ne s’inscrit déja pas dans l’univers très riche (pardon multivers) des royaumes oubliés...

Selon les confessions de bioware (enfin pas forcément pour ce jeu c’était il y a plus longtemps), ils savent vraiment pas comment q’attaquer à un jeu pour en faire le nouveau baldur sans revenir à la technique de l’époque... Toujours aussi ce petit coté pervers quand n se demande si ça vaut le coup de satisfaire les fan et faire un jeu de niche, ou s’il vaut mieu toucher un public plus large... Avec le savoir faire bioware quand même !

Bref un jeu qui à l’air très sympas surtout coté interaction avec son équipe, mais qui semble ne vraiment pas mériter qu’on le compare au baldur.