Chuck of the dead
Une fois le jeu terminé, vous n’aurez pas la possibilité de débloquer de nouveaux modes de jeu, comme cela était le cas avec le premier. Le jeu propose cependant un mode online à quatre joueurs simultanément (ni plus, ni moins). Mais attention, ce mode online n’a pas été fait n’importe comment puisqu’il s’intègre parfaitement au soft aussi bien d’un point de vue scénaristique que d’un point de vue fun. Dans ce mode online, vous ne voyagerez pas à travers la ville de Fortune City, mais vous serez un participant de l’émission Terror Is Reality XVII : The Payback. Le principe est simple : 4 participants, 4 épreuves (3 aléatoires parmi une dizaine plus la finale à bord des motos tronçonneuses) et plein d’argent à gagner en fonction de vos performances. Cet argent permettra de vous classer d’une part, mais aussi de gonfler votre portefeuille en mode campagne en encaissant vos gains.
Les épreuves sont toutes de bon goût et ô combien ridicules et délirantes où ces pauvres zombies seront toujours les boucs émissaires et généralement en morceaux. Entre le flipper où les participants sont les boules et où les zombies se retrouvent dans les bumpers, l’épreuve de sniper, la joute médiévale, le travestissement de zombies, l’épreuve en zombini et les autres, vous aurez de quoi déconner entre potes amateurs de chair putride chacun installé confortablement dans son canapé. Ces épreuves originales et délirantes sont décrites par deux commentateurs sportifs délirants dans le plus pur style américain qui rajoutent du punch aux épreuves. On regrettera cependant que les instructions affichées avant chaque épreuve ne soient pas super claires et il faudra généralement une ou deux parties pour réellement comprendre le fonctionnement de chacune d’entre elles. Mais une fois qu’on a pigé le truc, il n’y a rien à craindre si ce n’est la fourberie des adversaires et le ridicule de certaines situations qui pourrait bien provoquer des crises d’hilarité.
Le jeu est entièrement en anglais sous-titré en français pour un résultat plutôt convaincant. Visuellement, le soft est assez attrayant avec une grande profondeur de champ de vision et des textures soignées dans leur ensemble. Les zombies sont très nombreux et variés, ce qui donne une réelle impression de ne pas découper, broyer, concasser, ou encore brûler encore et toujours le même tas de viande. Mais rassurez-vous, ils ont toujours l’air aussi débiles avec leurs têtes d’ahuris. Le terrain de chasse qu’est Fortune City, quant à lui, est très grand avec divers lieux très variés d’un point de vue esthétique et d’un point de vue d’ambiance. On regrettera cependant que certains endroits ne soient pas réellement exploités que ce soit pour la quête principale, ou pour les missions annexes (survivants, psychopathes...). Mais il sera toujours bon d’aller jouer les petits curieux dans ces coins, puisque de précieux objets pourraient vous changer la vie à tout jamais et créer une arme aux performances exceptionnelles. Ou vous pourrez par exemple aussi trouver un véhicule pour vous déplacer plus vite ou pour écraser tous vos fans.
La jouabilité peut cependant poser quelques problèmes lors des phases de combat à mains nues et avec certaines armes contondantes, avec une légère latence entre le moment où vous effectuez l’action et le moment où elle est réalisée à l’écran. Contre les zombies, ça passe, vu que la majorité du bestiaire mort-vivant se déplace à deux à l’heure. Mais contre les psychopathes, cela pose un plus gros problème compte tenu de leur mobilité assez impressionnante pour certains (le type à moto du TIR ou Snowflakes notamment). Et comme le facteur temps est important, cela fait perdre de précieuses minutes de jeu sur la douzaine d’heures réelles que dure l’histoire...