Bioshock

«20 000 lieux sous les mers» , - 1 réaction(s)

La magie des lieux

Dès les premières minutes de jeu, on est ébloui par la réalisation du jeu : la modélisation des environnements est sublime, les textures sont d’une qualité rarement atteinte, et les jeux de lumière nous laissent pantois. On se surprend même à rêvasser en arpentant les couloirs tellement le design est bon. L’animation est fluide même lors de l’affichage de nombreux effets graphiques. L’eau n’a jamais été aussi réaliste avec une physique à couper le souffle et son incidence sur la démarche du personnage rarement vue dans d’autres jeux. D’ailleurs l’utilisation des plasmides donne lieu à des déluges d’effets spéciaux lorsqu’on les combine. C’est un délice pour les yeux. On note aussi que les chargements sont assez rares et que la zone explorable entre ceux-ci est vraiment gigantesque. L’une des choses qui surprend dans le jeu, c’est l’interaction avec le décor : trouvez une flaque d’huile ou d’essence et vous pourrez l’embraser avec du feu. Trouver des pièges et vous trouverez toujours un moyen d’utiliser quelque chose pour le désactiver ou le retourner contre les chrosômes. On a rarement vu un jeu avec des interactions aussi poussées, à tel point que vous pourrez trouver plus d’une dizaine de solutions pour vous défaire d’un groupe d’ennemi ou d’un protecteur. Toute cette débauche de puissance au service des graphismes est soutenue par une bande son vraiment exceptionnelle. Que ce soit la musique typique des années 60 en passant par les bruitages ou les dialogues, tout est réuni pour profiter pleinement de votre installation audio. D’ailleurs il est conseillé d’avoir au minimum un 2.1 pour bien profiter de l’expérience et un 5.1 pour être au Nirvana.

Andrew Ryan n’a pas pensé à tout

Alors malgré toutes les qualités du jeu, il n’est pas parfait. Le jeu se veut assez linéaire nous laissant juste assez de liberté pour ne pas avoir à suivre le chemin imposé tout le temps. Cependant on aurait aimé un peu plus de liberté pour encore plus profiter de Rapture. Autre petit souci : l’IA des chrosômes qui n’a rien d’exceptionnelle. Ils attaquent souvent comme des bourrins et cherchent juste à esquiver quelques coups. De plus certaines réactions deviennent une armes de plus dans notre arsenal. L’une des choses qui semble bizarre concerne le système de game over puisqu’il n’y en a pas, dès que vous mourrez vous ressuscitez instantanément dans une vita-chambre et ce indéfiniment. Ainsi lors d’affrontements difficiles, il n’y a pas vraiment de stress, c’est un peu dommage. Le manque d’un mode multijoueur pourra être ressenti comme une tare pour de nombreuses personnes, mais vu que le jeu joue beaucoup sur l’ambiance, je ne pense pas qu’il aurait pu être à la hauteur. L’intérêt du jeu réside surtout dans son ambiance et sur les interrogations qu’il propose. Ce n’est pas qu’un simple jeu de shoot : il a été conçu comme un jeu solo et proposer un mode multi aurait dénaturé Bioshock.

Bilan

On a aimé :

  • Superbe réalisation
  • Forte identité visuelle
  • Ambiance originale
  • Immersion totale

On a pas aimé :

  • Pas de jeu en ligne

Du neuf dans les fps

Bioshock est bien la bombe tant attendue : tous les aspects du jeu ont été soignés dans les moindres détails et les promesses des développeurs ont été tenues. Ils ont même été au-delà des attentes. Certes, l’IA n’est pas au top, le jeu est un peu linéaire et il n’y a pas de multi ; mais le pénaliser pour ça alors qu’il propose un renouveau dans les FPS serait un peu injuste. Le jeu procure un fun constant et les possibilités offertes sont immenses. L’utilisation des plasmides, bien que semblable aux pouvoirs d’autres jeux, propose des possibilités de combo et d’interaction avec le décor encore jamais vues.

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Bioshock

Genre : FPS

Éditeur : 2K Games

Développeur : 2K Boston

Date de sortie : 2007

1 reactions

Just Skill1337

03 aoû 2009 @ 21:29

On peut noter un scénario bien pensé, des graphismes magnifiques ainsi qu’une ambiance vraiment prenante. Une bonne durée de vie avec l’histoire principale, également prolongé par les « quêtes » secondaires. (Prendre en photos tels ou tels personnage pour l’étudier, découvrir tous les comptes rendus audio par exemple...)