Vous avez toujours rêvé d’être en partie une machine pour faire des choses que le commun des mortels ne peut faire, comme pouvoir parler avec le distributeur de café du boulot, faire de la corde à sauter sans corde ou même soulever une voiture rien que par la force de votre pénis ? Ne rêvez plus ! Car Bionic Commando est de retour, non pas pour un remake d’oldies, mais pour une suite entièrement en 3D.
Bionic Tétons
Vous vous retrouvez dans la peau de Spencer, plusieurs années après le premier opus. Vous venez de vous faire sortir de prison où vous y étiez condamné à mort en tant que martyre, parce que vous seul êtes capable de sauver le monde d’une redoutable menace terroriste bionique, dirigée par Groegger, le vilain du premier épisode. Bien évidemment, vous l’avez mal et rechignez à la tâche, et c’est compréhensible. Mais après avoir négocié plus ou moins finement, vous partez en première ligne vers une ville coupée du monde en un instant par les terroristes. Et c’est là que le cauchemar commence, puisque vous serez sans votre bras en guise de tutoriel. Votre premier objectif sera de le retrouver ce bras mécanique qui a été torpillé dans une nacelle à part.
Seul dans une ville gigantesque et sans filin de secours, mais plus pour longtemps. En dehors des capacités de son bras gauche, Spencer pourra sauter, tirer, donner un coup de poing, et c’est à peu près tout. Mais cumulé avec son bras gauche, il devient redoutable puisqu’il pourra saisir des adversaires ou des objets, les lancer, frapper plus fort, ou se balancer. Vous aurez donc plusieurs objectifs à atteindre pour achever votre mission d’importance capitale. Ces objectifs seront accompagnés de petits défis, détenteurs de précieux succès et d’améliorations pour vous, vos armes et votre bras.
Bionic Estomac
La bande sonore est de bonne facture et fait énormément penser à Metal Gear Solid. En effet, les musiques sont de grande qualité et soulignent l’action et la narration de bien belle manière. Les voix, contrairement aux musiques, sont totalement à chier avec des mecs qui la jouent 100% testostérone sans une once d’émotion dans leur jeu. Que ce soit de la colère, de la rage, de l’émoi… Non, tout plus ou moins pareil. Le jeu souffre d’un effet Metal Gear Solid, à savoir un gameplay au potentiel énorme, mais gâché par une réalisation très rigide empêchant de réellement prendre son pied. Prenons le gameplay au concept de bras grappin intéressant, mais tellement mal réalisé. En « exploration », la courte corde du grappin empêchera une réelle exploration et de réelles balancements à la Spiderman. Il ne faut surtout pas exclure le fait que le grappin se lance quand il veut et demande de la précision sans aucune pitié pour l’à peu près dans les distances. Il est rageant de voir un pan de niveau être recommencé pour un millimètre de trop.
Et aucune aide de visée automatique ou semi-automatique ne viendra vous épauler, vous êtes seul, et vous resterez seul tout le long. Vous le serez encore plus lorsque vous devrez combiner balancement et combat. C’est tout bonnement catastrophique. Aucune façon de voir ou sentir l’ennemi, 2 balles vous mourrez, votre personnage est très peu réactif en plus d’être ultra lent (même sans son bras dis-donc !). Rajoutez à cela des personnages rikiki dans un environnement gigantesque, qui vous touchent à 500 mètres avec un couteau suisse et vous butent presque d’un coup au corps à corps et la frustration montera d’un cran. Malheureusement votre armement n’est pas des plus précis, même en zoom. Il sera encore moins efficace.