Test - Assassin’s Creed

«Sur les toits de la ville» , - 0 réaction(s)

Assassin en quête d’infos

C’est avec ces informations que vous allez savoir quand et où frapper. Il faut que ce soit rapide et efficace et sans ces informations, vous n’apprendrez rien sur votre mission. Plusieurs petites quêtes vous sont alors proposées sur la carte et chacune d’elle vous donnera une info sur la cible. Trois informations sont nécessaires pour que votre assassinat soit possible mais on peut aisément en faire davantage, sachez juste que ce n’est pas obligatoire. On nous propose alors d’espionner des individus, de trouver une personne détenant une info et de lui faire cracher le morceau avec quelques points dans la tronche, de réussir une petite course aux drapeaux cachés dans la ville contre une petite révélation ou encore de dérober une lettre à un individu. Chaque défi réalisé vous donne une info et une fois que vous en avez assez, il faut rapportez tout ça à votre contact du bureau des assassins pour faire le point afin qu’il vous divulgue l’endroit de votre cible. Ce schéma de recherche d’information est à répéter pour chacune des neuf cible et on touche là au principal défaut d’Assassin’s Creed, la répétitivité. Les petites missions à réaliser sont toujours les mêmes et on fini hélas par se lasser de celles-ci au bout de quelques heures de jeu à peine. Ajoutons à ça la redondance des phrases émises par les personnages non joueurs (PNJ) et la répétitivité sera davantage accentuée. Mis à part ce dernier point, il faut cependant avouer que la partie audio du jeu a été soignée. Les doublages français se situent bien au dessus des productions actuelles et les musiques, composées par Jesper Kyd, nous mettent parfaitement dans l’ambiance et restituent avec brio la tension qui règne lorsqu’on est poursuivi par les gardes.

Un gameplay au poil

Les poursuites justement, permettent de nous rendre compte de l’incroyable travail qui a été réalisé sur la modélisation des villes. Les trois quartiers (pauvre, riche et moyen) sont reconnaissables et on n’a à aucun moment l’impression de voir la même chose. Tout est cohérant, les passants font la queue à la boutique du coin, un bonhomme se fait remarquer par un discours sur les croisades, les gardes font leur ronde, les mendiants vous agrippent pour que vous leur donniez un sou, l’impression de vie est bien présente et l’immersion se fait sans problème. Mais la ville peut aussi être visitée sous un tout autre angle. Notre héro, Altaïr, dispose en effet d’aptitudes peu conventionnelles qui lui permettent de grimper sur à peu près n’importe quelle surface de la vile, tant que ça reste plausible. Chaque mur, chaque petite corniche, escalier, barreau ou poutre devient alors un obstacle aisément franchissable par l’homme à la capuche blanche. On découvre alors un tout autre espace de jeu, celui des toits. Rien n’est laissé au hasard et tout est fait pour que les séquences sur les toits soient aussi plaisantes que possible. Les mouvements se retranscrivent facilement à la manette et diriger Altaïr de toits en toits se réalise de manière très naturelle. Il faut aussi dire que l’animation du personnage est parfaite. Chaque mouvement est parfaitement rendu à l’écran et là encore, il faut saluer le travail des développeurs.

Les phases de combat ne sont pas en reste puisqu’elles aussi ont été bien étudiées. Altaïr dispose de trois armes, les couteaux (à lancer), la petite dague et l’épée. Une fois en combat (si vous êtes repéré, que vous avez tué quelqu’un et que ça s’est su et par exemple), vous pouvez alors activer le système de visée qui permet de « locker » un garde en particulier et la vue s’éloigne alors légèrement, ce qui vous permet d’avoir une vue d’ensemble des protagonistes qui vous entourent. Les combats sont basés sur un système d’attaques et de contres plutôt efficace et le tutorial vous permettra d’apprendre petit à petit les subtilités de ce système. Certains trouveront les combats un peu trop faciles et même si on peut parfois avoir l’impression de n’être que le spectateur de ce qui se passe, il faut avouer que c’est quand même assez classe. A noter qu’on peut, si on le souhaite, tenter de fuir afin d’éviter le combat. Vous aurez alors le choix de vous cacher dans une botte de foin, sous l’un des petit chapiteaux qui se trouve sur les toits ou encore sur un banc pour passer inaperçu. Une petite lumière suer le HUD vous indique l’état dans lequel vous êtes actuellement. Blanc, tout va bien, jaune, les gardes se méfient de vous et rouge, il ne vaut mieux pas faire le moindre faux pas et rester dans leur ligne de mire. On peut aussi semer ses poursuivants pour que notre état redevienne normal mais c’est un peu plus difficile étant donné que les gardes peuvent eux aussi grimper sur les toits.

L’histoire d’Assassin’s Creed ne se dévoile qu’au fur et à mesure que vous éliminez vos cibles. Au moment donné, une scènes en temps réel se déclanche et votre objectif apparaît. Cous pouvez vous rapprocher de celui-ci afin d’entendre un peu plus ce qu’il raconte puisqu’en règle générale, la foule vient se mêler à ce petit intermède. Vient ensuite le moment que vous attendez depuis que vous vous êtes rendu au bureau pour obtenir votre mission, la mise à mort. Elle peut se faire sauvagement à la fin d’une poursuite, discrètement, dans le dos, comme un lâche ou encore lors d’un combat. Une fois l’objectif atteint, une cinématique se lance, ne laissant apparaître que vous et votre cible mourante qui en profitera pour vous livrer son ressenti, ce qui amènera d’ailleurs Altaïr à se poser des questions sur lui-même et le but qu’il poursuit. Même schéma là encore pour chaque assassinat, il faut aller rendre des comptes au bureau des assassins qui par la suite nous conduira au maître qui, après une nouvelle cinématique interactive (on peut changer les caméras et bouger le personnage), nous donnera un nouvel objectif. Ce sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur votre guilde et les raisons qui vous poussent à vous battre.

Vous l’aurez compris, le gros point noir d’Assassin’s Creed réside dans la répétitivité des choses. Ceux qui ne sont pas tentés par la découverte des villes et le gameplay free-running du jeu se lasseront assez vite, les autres tenteront de découvrir chaque parcelle des villes via les différents points d’observations à conquérir, s’amuseront comme des petits fous à trouver tous les drapeaux cachés dans le jeu ou tout simplement, se baladeront dans les trois grandes villes pour se rendre compte du travail artistique réalisé ici.

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Assassin’s Creed

Genre : Aventure/Plates-Formes

Editeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft Canada

Date de sortie : 15/11/07

Prévu sur :

PC Windows