Vous avez toujours aimé voir des gens se faire massacrer par des bestioles de l’espace ? Vous avez toujours apprécié voir un chasseur qui fond sur sa proie ? Vous avez toujours voulu être une créature surnaturelle ? Ne rêvez plus, grâce à Aliens vs Predator, vous serez cette proie, vous serez ce chasseur, et vous serez également cette bébête de l’espace crainte de tous. Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Enfin personne sauf les mecs qui branchent le câble ou qui installent votre parabole.
Alien, je m’appelle Alien
Une des trois campagnes vous permet de vous mettre dans la peau du xénomorphe n°6, provenant d’une des espèces les plus dangereuses de tout l’univers cinématographique que même le T-Rex de Jurassic Park, il flippe sa race devant lui. Etant un cobaye d’un laboratoire humain, vous arrivez à vous échapper grâce à un appréciable concours de circonstance, et serez guidé par la reine de la ruche qui vous donnera vos objectifs pour la libérer. Bien évidemment, vous aurez carte blanche pour vous repaître de toute créature alentour dans des accès de violence très explicites ou même infecter les pauvres civils sans défense. Cette campagne mise essentiellement sur l’infiltration à la première personne, puisque agissant seul, vous devrez vous faufiler dans les canalisations, ramper au plafond et bondir discrètement sur vos victimes pour optimiser votre espérance de vie.
Et comme les choses sont bien faites, vous êtes capable de voir dans l’obscurité pour vous confondre avec cette dernière et passer inaperçue. Et s’il ne fait pas sombre dans ces bâtiments militaires, vous n’aurez qu’à supprimer la lumière en détruisant les générateurs ou les ampoules une par une pour créer votre plus précieuse alliée. Pas besoin d’arme, vous avez vos griffes acérées, votre queue transperçante et votre dentition de winner. Votre odorat représenté par des halos autour des personnages vous permet de les détecter même à travers les murs ainsi que leur niveau de dangerosité (jaune = civils, rouge = humanoïdes, bleu = androïdes). Comble du comble, vous pourrez même vociférer ce sifflement strident pour attirer votre futur encas ! Votre vie se régénère automatiquement en période de calme sans avoir à utiliser de kit de soin.
Mais si vous en pressentez le besoin ou juste pour le fun, vous pourrez décérébrer les morts dont le cerveau est intact, ce qui vous redonnera toute votre santé. Vous ne jouez plus un xénomorphe, vous êtes un xénomorphe, vous pensez en xénomorphe et vous vous mouvez comme un xénomorphe. La jouabilité de Freezer, euh, je veux dire du xénomorphe est assez déstabilisante et très aléatoire. En effet, étant donné que vous pouvez marcher ou bondir sur quasiment n’importe quelle surface, un long temps d’adaptation sera nécessaire pour arriver à vous déplacer comme bon vous semble et vous repérer facilement sans trop de heurts.
De plus, la vue est très raz du sol, puisque vous avancez sur vos quatre pattes. Probablement la campagne la plus ardue à jouer à cause justement de sa vue FPS qui chamboule tout. Une vue à la troisième personne, bien que cassant un peu l’immersion, aurait été probablement plus judicieuse pour le confort de jeu manette en main.