Test - F1 2014

«C’est reparti pour un tour de piste» , - 1 réaction(s)

Il est des jeux qui, une fois lancés, ont un rythme de sortie qui devient annuel. C’est le cas pour la licence F1, développée par Codemasters depuis 2010. Bien leur en fasse, ce jeu fut fort bien accueilli et n’a cessé de s’améliorer au fil des ans. Édité depuis 2012 par Namco Bandai, il revient cette année avec tous les pilotes et circuits du championnat 2014. Cet opus ne sort que sur les consoles d’ancienne génération : pour ce qui est des nouvelles, il faudra attendre 2015. Allons voir ensemble ce que cette édition a sous le capot.

De la diversité dans les modes de jeu

Sympa la vue

Pour commencer, on se crée rapidement un perso. Pas question ici de gestion physique du personnage, mais juste un nom de pilote, un casque et une nationalité. Ensuite, on part faire un tour lancé du circuit de Monza, afin de voir quelle est la difficulté de pilotage qui va le mieux nous convenir. On peut d’ailleurs passer cette étape si on est sûr de son niveau, ou recommencer plusieurs fois, jusqu’à être certain d’avoir trouvé le bon. On en profite également pour tester différentes options comme la boite manuelle, les dégâts, les différentes aides au pilotage ou encore le niveau de la concurrence.

Un mode contre la montre permet d’essayer les 11 écuries, selon leur niveau de difficulté, sur les 19 circuits disponibles

Une fois ce choix effectué, on passe à l’écran d’accueil où 5 choix s’offrent à nous. En premier lieu, on peut décider de participer à un grand prix sous la forme d’un week-end de course. On choisit son écurie, un circuit et la version longue ou courte, qui modifie la durée des essais, des qualifications et le nombre de tours à effectuer. Ensuite, on peut aller voir ce qui se cache sous le menu Ma F1. On y trouve des courses spéciales pour son compte Racenet, à créer sur le site Codemasters si ce n’est déjà fait. Ces courses sont l’équivalent d’un mode rivaux. On y affronte les fantômes d’autres joueurs afin d’être le mieux placé au classement de la course qui est proposée. Au menu Banc d’essai, on accède à 6 défis sur des circuits différents avec des véhicules imposés. Un mode contre-la-montre permet d’essayer les 11 écuries, selon leur niveau de difficulté, sur les 19 circuits disponibles. Le mode scénario donne l’occasion de refaire des courses entre pilotes qui ont eu lieu durant la carrière de ceux-ci. Par exemple, récupérer la 3ème place que l’on occupait juste avant de rentrer au stand pour le dernier ravitaillement. Chacune de ces épreuves est également différente selon la difficulté choisie.

Tracer sa destiné ou combattre le reste du monde

Là, l’équipe doit être super rapide

Les modes carrières et multi sont en général ceux où l’on passe le plus de temps. Pour ce qui est du premier, on a la possibilité de refaire le test d’évaluation, des défis de saison et la carrière à proprement parler. Concernant les défis, on choisit un pilote contre lequel on va se battre durant la saison et des courses sont proposées. Il y a un tour de qualification afin de définir sa place sur la grille et 5 tours pour gagner. Cela crée un championnat de pilote. Quant à la carrière, elle est divisée en 3 saisons. Une courte de 7 courses, une intermédiaire de 12 et une longue de 19. Quelle que soit celle que l’on décide de faire, excepté le nombre de courses, le fonctionnement est identique (essais, qualifs et course). Durant les essais, on peut effectuer des réglages sur sa voiture. Il est possible de modifier le mélange (pauvre, standard ou riche) dans le moteur, les suspensions, l’angle de l’aileron avant ou arrière, et bien d’autres. Bref, de quoi satisfaire les connaisseurs. Il y a aussi des objectifs que l’on peut accepter et qui permettent de débloquer des améliorations. Par exemple, effectuer 3 tours et battre un temps spécifique en usant moins de 21 % les pneus donne une réduction de l’usure de 10 % pour les montures que l’on va mettre en course. Ensuite, on part sur les qualifications, avec les séances Q1, Q2 et Q3 qui raviront les passionnés de Formule 1. En somme, tout comme dans une vraie session de F1, avant le grand départ. Une fois en course, si on a décidé de rouler en simulation réelle, il faut bien penser à respecter les drapeaux et les actions que l’on effectue. Une petite poussette lors du départ n’aura pas d’incidence. Par contre, si on cherche à se servir des adversaires, sans trop freiner, pour prendre son 1er virage, on écope d’un avertissement. La seconde fois ce sont 10 secondes de pénalité, tout comme si on coupe un virage pour aller plus vite.Il faut également faire attention au drapeau jaune qui interdit les dépassements lors de l’embouteillage du premier virage. Le non respect des drapeaux jaunes ou bleus, c’est la sanction. Pour ce qui est du bleu, qui indique que l’on va se faire doubler par un adversaire qui nous met un tour, contrairement à F1 2013, on a le temps de s’écarter avant que la pénalité ne tombe. Si la plupart des changements de cette saison ont été implémentés dans le jeu (la boite 8 vitesses, nombre de moteurs limités par saison…) les puristes noteront que la contrainte du débit d’essence n’est pas présente. L’ingénieur ne vous demandera pas de lever le pied pour économiser du fuel. Cela reste évidemment anecdotique. A noter que l’IA a été correctement travaillée, son comportement peut être agressif, mais jamais stupide. Par contre, on regrette que le mode Classic, où il était possible de piloter d’anciennes F1, ne soit pas présent cette année.

C’est quoi le bouton pour démarrer déjà ?

De son côté, le multi offre plusieurs possibilités. Outre celle de pouvoir affronter les pilotes du monde entier, on peut également profiter du titre à deux, en écran partagé ou via deux consoles liées par réseau. Voilà deux options qui deviennent rares et qu’il est bon de souligner. Pour le reste, on a le choix entre créer une partie personnalisée avec toutes les options disponibles, chercher une partie rapide, ou même jouer en coopération. Pour ce dernier le but est de faire gagner l’équipe durant un week-end de course. Très sympa, cela rajoute un challenge de devoir être deux à faire les meilleurs résultats, on peut même tenter d’aider l’autre pilote s’il est en difficulté, en bouchonnant un peu les adversaires jusqu’à ce qu’il remonte. La partie rapide propose 3 modes de jeu. Le sprint, avec 3 tours par temps sec et des options de simulation au minimum. L’endurance avec une course sur 25% de la distance, une météo dynamique et au moins un arrêt au stand. Ici l’usure des pneus et l’évolution de la piste sont activés. En dernier lieu on a le grand prix où la course comprend 7 tours, une météo dynamique et la possibilité de plusieurs arrêts au stand. Le niveau de simulation est le même que pour l’endurance, cependant la grille n’est pas définie aléatoirement, mais par une séance qualif de 15 minutes.

Rien que pour vos yeux

Dans l’ensemble, le jeu est propre. On note tout de même un peu d’aliasing et de tearing (apparition d’un découpage horizontal rapide à l’écran). Dans les stands, il n’y a pas de discussion entre le pilote et son équipe, mais la joie ou la tristesse sont représentés sur le comportement de ceux-ci, ou sur leur expression faciale. Graphiquement, même si on voit bien que l’on est sur Xbox 360, ne serait-ce que par le fait que les rares traces de pneus disparaissent d’un tour sur l’autre, ça reste bien fait et agréable à l’oeil. Du moins pour ce que l’on a le temps de voir à la vitesse à laquelle on va. Comme on est en F1, si on souhaite vraiment s’immerger dans le jeu, le mieux est de rouler en vue intérieure. Même si le casque de notre pilote n’apparat pas à l’écran, ça reste néanmoins la vue la plus impressionnante. Dépasser les 300 km/h est très intense, on ressent bien la vitesse, le décor défile et la position basse augmente la tension quand on doit effectuer un dépassement. Le ressenti des vibreurs et le départ en glisse lorsque l’on roule sur les vibreurs ou dans l’herbe sont bien reproduits. On a l’impression d’être soit même secoué, tout comme notre coeur se serre quand on a l’impression que l’on va perdre le contrôle de notre monoplace.

La piste devient piégeuse, on sent la monoplace qui glisse à la ré-accélération, on doit veiller à éviter le tête à queue
Dans ces conditions, en vue intérieure on ne voit quasi rien

La pluie est assez bien retranscrite, qui plus est lorsque l’on est derrière des adversaires. Dans ces moments là, on comprend mieux ce que peuvent ressentir les pilotes de F1, dans une course où l’on ne voit pas grand-chose, où seule la petite lumière du feu arrière de la voiture de devant peut permettre de se faire une idée de la distance qui nous sépare de l’adversaire. Les départs de courses sont beaucoup plus tendus si on n’est pas en tête, l’épais nuage d’eau que l’on a devant les yeux risque de nous faire partir à la faute. Qui plus est, la piste devient piégeuse, on sent la monoplace qui glisse à la ré-accélération, on doit veiller à éviter le tête à queue. On est ici en formule 1, pas dans un jeu d’arcade, il faut savoir manier la gâchette droite de l’accélérateur avec délicatesse, et ça rend le jeu d’autant plus immersif.

Bilan

On a aimé :
  • Graphiquement joli
  • La pluie bien retranscrite et ressentie
  • Toutes les écuries et les circuits 2014
  • Une IA bien développée
  • Pouvoir jouer à 2 en local
On n’a pas aimé :
  • De l’aliasing et du tearing
  • Plus de mode Classic
En attendant la version 2015

On a beau n’avoir qu’une version Xbox 360 pour F1 2014, le titre n’en est pas moins bien développé et fort agréable à jouer. Les fans pourront retrouver toutes les écuries et tous les circuits de la saison. De nombreux modes de jeu sont disponibles et il est même possible de profiter du titre à deux en local. On regrette toutefois que le mode Classic ne soit plus de la partie. L’aliasing et le tearing donnent réellement envie de passer à une version next-gen, en espérant que ces défauts soient corrigés. F1 2014 fait le job et il le fait très bien. Les sensations de pilotage sont bien présentes, la pluie est bien recréée et, en vue intérieure, l’immersion est total. On a hâte de voir ce qu’offrira la version 2015.

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F1 2014

PEGI 7

Genre : Courses

Éditeur : Namco Bandai

Développeur : Codemasters

Date de sortie : 17/10/2014

Prévu sur :

PC Windows

1 reactions

Jojolagachette

15 oct 2014 @ 15:34

Le mode coop à deux et en plus avec la possibilité de courir dans la même écurie,, je trouve ça vraiment énorme ! B-) Ça manque de plus en plus les jeux permettant des courses à deux en local et en plus avec des concurrents (par ex sur Forza 5 si on joue à 2 avec quelqu’un de débutant, il n’y a pas grand intérêt du fait qu’il n’y est pas de concurrents)