« Hey, Doug, j’ai une super nouvelle ! J’ai réussi à mettre la main sur les droits d’exploitation de Dragons 2 pour en faire un jeu vidéo ! » « Yes ! Ça va cogner sur Xbox One ! Des vikings, des dragons, du dog fight en ligne, trop bien ! » « Euh…du calme Doug, on n’a plus de budget pour développer le jeu. Donc ce sera sur Xbox 360, PS3, Wii et Wii U. Et on a exactement 7 jours pour faire le jeu. Du coup, j’ai demandé à mon neveu qui vient d’avoir son CAP de plomberie de s’en occuper. Ça va déboiter ! » « … » « Doug ? »
Beurk
C’est dans la peau d’Harold, viking célèbre pour avoir été capable de dompter un dragon, que vous allez vivre une aventure palpitante, comme dans le film.
« STOP ! On n’a pas vu le film. Donc on a fait un jeu avec plein de mini-épreuves de partout dans tous les sens ! Un truc de fou ! »
- L’île de Beurk
Euh… OK. Donc, sur l’île de Beurk, à dos de dragon, Harold participe à une sorte de tournoi comportant quelques épreuves aussi peu nombreuses que variées, et à l’intérêt beaucoup moins discutable que leur médiocrité. Il y a du tir sur cible en écran fixe, des moutons à attraper et à ramener dans leur enclos, ainsi que de multiples courses avec passages dans des anneaux colorés sur de trop long parcours. Tout cela est très répétitif, lassant, mais heureusement très court, puisqu’après un peu plus de 2 heures de jeu on peut avoir fait toutes les épreuves.
« Ce qui est génial, c’est qu’on peut toutes les recommencer pour exploser ses scores, du coup la durée de vie est immense ! »
Il va m’interrompre à chaque fois celui-là ? Bref… J’ai bien dit faire toutes les épreuves, pas les gagner, vu que l’IA est absurdement agressive pour un jeu destiné aux enfants. Lors des courses entre dragons, on se fait canarder sans cesse, et dès qu’on perd un peu de terrain, c’est la croix et la bannière pour rattraper ses adversaires. Déjà très pénible pour un adulte, totalement décourageant pour un enfant.
« Grâce à la licence, on a des environnements somptueux dans un monde très riche, les fans du film vont être comme des dingues ! »
Il est lourd, lui. L’île se présente comme un monde ouvert dans lequel on vole, agrémenté de perchoirs qui sont autant de points de départ pour les épreuves. La maniabilité du dragon n’est pas désagréable, et le titre, en bénéficiant des musiques du film, propose une bande sonore plutôt sympa. Voilà pour ses qualités, car pour le reste c’est une catastrophe.
- Course folle
Graphiquement, on reconnaît les différents protagonistes des films (encore heureux !) sans trop faire d’efforts. Par ailleurs c’est très laid, blindé d’aliasing, de clipping, de tout ce qui peut ne pas aller et qui termine par –ing. Qui plus est la caméra, postée très près du dragon, complique encore les choses, et rend des épreuves comme la capture de moutons très fatigantes. Je pourrais continuer comme cela encore longtemps, mais est-ce bien nécessaire ?
« Attendez ! Vous exagérez ! Il y a tout de même du bon à retirer de mon jeu, non ? »
Non.
pour le film moi je peux vous répondre, ce film est presque un chef d’œuvre, je le classe comme wall E comme l’un des meilleurs film d’animation qui m’a était donner de voir !
il y a de l’aventure, de l’emotion ,des sentiments,de l’humour,de la maturité,bref tout y est !
allez y les yeux fermé vous y passerai un merveilleux moment encore mieux que le premier.
voila pour la petite parenthese.
